À Radio Campus Clermont-Ferrand, l’équipe des bénévoles s’active pour réveiller un peu plus la radio. Et parmi les projets en cours, on a commencé un gros chantier de réaménagement du studio public situé au rez-de-chaussée de l’immeuble qu’occupe la radio. On profite donc de l’occasion pour faire un appel à financement participatif, afin de rendre plus confortable pour tous le lieu. Allez faire un tour sur le projet ulule du live in room, et rejoignez les participants pour aider la radio à améliorer son accueil et son contenu !
Auteur/autrice : jm
Identification et authentification
Je passe mon temps à expliquer à mes étudiants que l’identification et l’authentification ne sont pas la même chose. Pour résumer un peu simplement, on peut dire que l’identification consiste à donner des informations qui permettent de vérifier qui l’on est quand l’authentification consiste à donner des informations qui permettent de vérifier que l’on est autorisé à accéder à quelque chose.
Or, je viens de me battre contre Le Monde Diplomatique pour qu’ils fassent la distinction, en vain. Pourtant de prime abord tout paraissait chouette sur leur boutique : ils proposaient de s’abonner à leur titre électronique, ou d’abonner un ami. Ils faisaient donc la distinction entre les deux situations, et prenaient donc en compte l’identification !
Tout heureux de cette découverte, et ravi de pouvoir offrir à une personne proche l’accès à ce titre, j’ai rempli les formalités en indiquant mes coordonnées, et les siennes. Dès le début, quelque chose m’a semblé étrange : si l’on me demandait bien les adresses physiques des deux personnes (en l’occurence la bénéficiaire et moi-même), nulle part il n’était question de son adresse électronique à elle… Comment allait-elle pouvoir accéder au service ?
J’ai espéré jusqu’à la fin de l’enregistrement qu’ils me proposent d’associer un autre compte sur leur site à ce cadeau, afin de pouvoir l’envoyer à mon proche. Et une fois l’enregistrement terminé, j’ai signalé ce problème. La première fois, ils m’ont expliqué comment créer mon compte, ce que j’avais déjà fait pour acheter l’accès au titre. La deuxième fois, après près d’un mois, ils m’ont invité à… changer mes informations personnelles !

Je dois avouer que je trouve ça particulièrement moche, puisque cela signifie que c’est le même compte qui servira pour moi via mes coordonnées bancaires à régler l’abonnement, tout en donnant à mon proche l’accès au contenu. Impossible donc de différencier l’identité des deux connexions… Or, il me semble que l’habitude en terme de cadeau est de n’en pas dévoiler le montant… Avec Le Monde Diplomatique, je peux m’assoir dessus…
En espérant qu’ils ne gèrent pas toutes les questions de sécurité de la même manière !
Rouler au GPL
Quand j’étais adolescent, j’étais convaincu de l’intérêt des véhicules personnels à court terme, mais déjà ma conviction était que la seule manière viable de se déplacer à long terme pour l’espèce humaine était de miser sur les transports en communs, tout en minimisant les besoins de transports. Pour l’adolescent que j’étais, posséder un véhicule personnel consistait à accepter l’idée que l’individualisme était plus important que le simple bon sens écologique, économique, et de vie en société.
J’ai tenu bon jusqu’à mes 30 ans en évitant de m’équiper d’un véhicule personnel. J’en étais heureux, même si de plus en plus souvent, j’empruntais les véhicules des amis. Il m’arrivait aussi d’en louer, car tout citadin que j’étais , il arrivait que les contraintes de la vie l’imposent.
Adolescent, je m’étais juré que si j’optais pour un véhicule, il faudrait qu’il soit GPL. C’était à l’époque la motorisation qui semblait la moins polluante, et donc la plus raisonnable. En grandissant, j’ai progressivement revu mon jugement sur ce carburant, car c’en est un comme les autres, que l’on doit extraire, que l’on doit raffiner, véhiculer, qui souffre aussi d’un manque de diffusion…
Et puis récemment, les besoins ont été plus forts que les convictions, et nous avons fini par nous équiper d’une voiture. Et bien je dois dire que malgré la déception de ne pas avoir réussi à résister assez longtemps au besoin de voiture, l’idée d’avoir concrétisé une décision prise il y a plus de 10 ans me plaît bien. Nous roulons maintenant au GPL, ce qui se révèle assez économe grâce aux faibles taxes, pour un confort de conduite comparable aux autres carburants, et avec l’énorme avantage d’avoir deux réservoirs, donc nettement plus d’autonomie qu’avec un carburant unique.
Et vous, comment roulez-vous ?
Chronique mathématique
Tu l’auras compris cher lecteur, ces temps-ci Radio Campus Clermont-Ferrand occupe pas mal de mon quotidien extra-professionnel. L’année dernière, l’émission science alors ! était le lien entre mon activité universitaire et radiophonique. Cette année, j’ai d’abord développé l’axe partenariat, avec l’encadrement de projets étudiants pour la radio. Mais j’aime l’antenne, et parler de sciences au micro de la radio me manquait. C’est donc avec joie que j’ai accepté la proposition de Thibaut de faire une chronique une fois toutes les deux semaines.
J’ai réalisé ma chronique zéro pendant la matinale bénévole il y a deux semaines, puis cette semaine j’ai pris le micro pour la première officielle. Au menu de ces deux émissions : la loi de Benford, puis un peu de l’histoire de pi. Vous pouvez les écouter sur mixcloud, ou juste ici :
La loi de Benford by Jean-Marie Favreau on Mixcloud
Pi by Jean-Marie Favreau on Mixcloud
Dans le premier épisode officiel de cette chronique, consacré à pi, j’ai proposé un petit jeu aux autres chroniqueurs, parlé un peu d’histoire et de culture liée à ce nombre, puis fini par une proposition de travaux pratiques. Au passage, merci à Alice pour le générique de cette chronique !
J’espère affiner au fil du temps le format et la structure du contenu. N’hésite donc pas, cher lecteur, à me faire des suggestions pour améliorer tout ça. Et si tu as aussi quelques idées de sujets facilement présentables à l’antenne pour un public non scientifique, alors je serai ravi de lire tes propositions.
Radio Campus 2013–2014
Cette année, mon activité associative tourne majoritairement autour de Radio Campus. J’en parlais déjà il y a un peu plus d’un an, et ça continue. C’est d’ailleurs pour bonne partie la raison de mon manque d’écriture ici : j’ai très peu de temps hors de l’université et de la radio pour venir écrire quelques bafouilles sur l’internet. Voici donc un résumé de mes activités récentes là-bas.
Bureau de l’association
En début d’année universitaire, la présidente de l’association s’est éloignée de Clermont-Ferrand. La durée maximale de son mandat (4 ans d’après les statuts) ayant été atteint, nous avons donc renouvelé son poste, ainsi que le bureau en entier. Après quelques discussions au sein du CA, nous avons décidé de mener une expérience : fonctionner pendant 5 mois de manière coopérative, avec un bureau plus théorique que fonctionnelle, et avec pour objectif d’élargir le CA le plus possible. Nous avons ainsi quasiment doublé l’effectif du CA en quelques semaines, et aidé l’association à avancer dans la direction de la collégialité et de la démocratie. Nous ne sommes pas encore à la fin de ces 5 mois, mais je trouve que ce fonctionnement porte déjà ses fruits : meilleures discussions, prises de responsabilité individuelles marquées, avancée sur des dossiers de fond, règlement rapide d’éléments de fonctionnement. J’espère que nous arriverons à garder cette dynamique dans les prochains mois.
Émission la pelle à tarte
L’émission la pelle à tarte continue pour sa deuxième saison, avec la même équipe, et un concept légèrement revisité. Le thème de l’année est l’élection municipale, que nous couvrons à notre manière : chaque émission est consacrée à un candidat fictif, mais fortement inspiré de la réalité, que l’on croise avec un thème tout autant loufoque. À vrai dire, on s’éclate bien, et on a du mal à se contraindre à une heure d’émission.
Plateaux extérieurs
Cette année, je ne participe plus qu’à une seule émission régulière. Mais j’aime beaucoup l’antenne, et j’ai toujours envie d’apprendre un peu plus. J’ai participé à plusieurs plateaux extérieurs, notamment pour apprendre un peu plus sur les techniques d’interview. Tout d’abord en début d’année, nous avons organisé en collaboration avec Astu’sciences trois plateaux extérieurs dans le cadre des 72 heures de webradio fête de la science. J’ai participé à deux de ces plateaux au nom de l’équipe de science alors. C’était super intéressant, n’hésitez pas à y jeter une oreille !
Un peu plus tard, j’ai participé avec Adam à un plateau en direct depuis le hall de la Rotonde, où nous avons interviewé les têtes de liste des différents candidats aux élections étudiantes de l’Université d’Auvergne. La discussion a été équilibrée, et plutôt informative pour les auditeurs je pense, même si le taux de participation a finalement été tout aussi mauvais que les années passées…
Matinales
En décembre, alors que je passais un matin à la radio, une discussion avec les salariés présents m’appris que le journaliste était malade. La conséquence : pas de matinale le lendemain matin ! Fichtre, diantre, que faire ! C’est ce qui m’a conduit à animer ma première matinale. Et le hasard a bien fait les choses, car j’ai ainsi découvert le spectacle Bien vu Miro !, qui traite de manière ludique, drôle et pédagogique de la cécité.
L’expérience de l’animation de la matinale m’a bien plut, et j’en ai profité pour recommencer à 6 reprises en janvier. L’interview est un exercice vraiment chouette, et je me suis beaucoup formé à l’aspect animation que je ne connaissais pas auparavant. Tout simplement passionnant !
Ces invités avec qui discuter dans la matinale me confortent donc dans l’idée de commencer l’année prochaine un projet d’émission basé sur l’interview, dans une forme encore à définir. Et puisque j’ai pris goût à la matinale, c’est naturellement que j’ai accepté la proposition de Thibaut de faire une chronique dès le mois de janvier. Ça sera donc un jeudi sur deux, et le sujet abordé sera je pense de la vulgarisation mathématiques. Affaire à suivre !
Projets étudiants…
Cette année, j’ai démarré plusieurs projets avec mes étudiants autour de la radio, que ça soit l’organisation de concerts ou la mise en place d’un sondage pour mieux connaitre notre auditeur. Nous initions aussi cette année des partenariats avec formations universitaires grâce aux contacts d’invités enseignants que j’ai pu avoir au fil des émisssions. Plutôt intéressant…
Et toi, tu fais quoi pour ma ville ?
Vendredi dernier, Radio Campus Clermont-Ferrand a accueilli les têtes de listes aux élections municipales clermontoises pour deux heures de discussion-débat. Nous avons eu l’occasion d’écouter grâce à Ben et Iabe de l’émission les rapporteurs des échanges souvent intéressants, parfois très en dessous de la ceinture, mais globalement très informatif sur les 5 candidats présents. Nous avons pu écouter sur différents sujets (urbanisme, budget, vie associative, etc.) tous les candidats : Antoine Rechagneux, Jean-Pierre Brennas, Olivier Bianchi, Alain Laffont et Mireille Lacombe.
Pour réécouter le débat, c’est par ici :
Débat Les municipales 2014 (10 Janvier) by Lesraporteurs on Mixcloud
Un gite écolo en Auvergne

Il y a quelques jours, nous avons organisé avec les membres de l’équipe ALCoV du laboratoire où je travaille un séminaire au vert. Pendant deux jours, nous nous sommes éloignés du lieu de travail habituel pour prendre le temps d’échanger sur nos travaux scientifiques. Au menu, présentations du projet d’équipe, des différents projets explorés cette année, et plusieurs séances de réflexion et d’exploration d’outils nouveaux. C’était un moment très riche, vraiment intéressant à vivre.
Nous avons de plus eu la chance d’être accueillis pendant ces deux jours dans un gite du mont Forez, sur la commune de Sainte Agathe, le gite étape Rochemulet. Le cadre est absolument superbe, l’accueil très chaleureux, on y mange bien et bio, et les végétariens sont traités comme les autres. Les alentours sont très sauvages, ce qui rend le séjour particulièrement dépaysant pour les citadins que nous sommes. C’est définitivement un gite que je conseille.
J’ai appris plein de choses sur la mémoire
Cela faisait plusieurs années que j’avais un lecteur de fichiers mp3 de la marque samsung. Un petit machine trop cool, avec plein d’heures d’autonomie, qui faisait radio, qui lisait les ogg. C’était chouette. Et puis je l’ai perdue. Et j’ai cru que c’en était fini pour moi d’écouter de la musique dans le tram, car plus personne n’a ça, un lecteur mp3, tout le monde utilise son téléphone… Et en cherchant un peu, j’ai vu que samsung avait continué à faire évoluer ces appareil. Et j’ai craqué pour un samsung YP-U7. En France, ils le vendent avec la radio bloquée (pour des raisons de taxe à payer à la SACEM, si j’ai bien compris). Heureusement, le matériel est le même, et on peut facilement débloquer la radio.
C’est comme ça que je me suis retrouvé à écouter France Culture pendant presque tous mes déplacements métropolitains. Je découvre cette station, que je connaissais plus de réputation qu’autre chose. Et c’est un vrai plaisir. On peut tomber sur une multitude d’émissions passionnantes. Je pense que j’y suis sensible notamment depuis que j’anime plusieurs émissions sur Radio Campus.
Bref, l’autre jour je suis tombé sur l’émission la grande table dont le thème était les pièges de la mémoire. Cette émission était en partenariat avec le magazine Books, qui partageait avec l’émission le thème pour son numéro 42.
Alors que je passais devant l’émission, je passais devant une librairie. Ni une, ni deux, j’ai acheté un exemplaire de ce numéro d’avril 2013. Et bien je vous invite à en faire autant, car d’une part le dossier consacré à la mémoire est passionnant, on y découvre nombre de points sur lesquels la recherche a avancé au sujet de la mémoire. Par exemple, on y apprend que se souvenir d’un évènement n’est pas similaire à replonger dans un disque dur : à chaque « relecture », on modifie ce souvenir, en l’altérant, au point de le voir évoluer au fil du temps.
Au delà de ce dossier, les autres articles sont très intéressants, et donnent envie de lire, lire, lire… Par exemple, « Quoi de neuf ? Du rôle des technologies dans l’histoire globale » de David Edgerton raconte comment l’innovation n’est pas le seul moteur de l’histoire des techniques. L’article qui lui est consacré dans Books cite par exemple le nombre d’animaux utilisés pendant la seconde guerre mondiale par les soldats de tous les camps. Par exemple, les troupes d’Hitler avaient près de 1,2 millions de chevaux pour marcher vers Moscou, alors qu’on voit cette armée comme hyper-technologisée. Notre idée du progrès technologique est complètement bouleversée par cet article, qui invite vraiment à lire le bouquin de David Edgerton.
En espérant vous avoir donné envie de parcourir Books, et d’écouter l’une ou l’autre des émissions de France Culture…
Restriction des éclairages nocturnes
Il y a bien bien longtemps, je parlais ici du clan du néon, projet de comportement civique, vu par certains comme du vandalisme, et par beaucoup comme un acte militant de bon sens. L’idée était bien sûr d’éteindre tous les néons qui polluent inutilement la ville la nuit.
Mais bien peu sont ceux qui critiquent de la même manière les éclairages publiques qui illuminent les monuments de nos centres historiques. Bien sûr, ça met en valeur le patrimoine, c’est beau, ça brille à l’œil, et on y voit une foultitude de bons côtés. Mais j’avoue que pour moi, c’est aussi synonyme avant tout d’un énorme gaspillage d’énergie, et d’une gigantesque pollution lumineuse qui empêche d’apprécier la nuit.
Et bien joie dans les chaumières, dansons la capucine, sautillons gaiement, car enfin une loi va un peu restreindre ce délire énergivore et nombriliste : à partir du premier juillet, la France va imposer par un arrêté la restriction de l’éclairage des vitrines, bureaux et monuments à partir de une heure du matin. Ce n’est qu’un petit pas vous me direz, mais au moins il va dans le bon sens.
déménagement à vélo
En fin d’été dernier, j’ai déménagé, changeant d’appartement pour quelque chose qui correspondait mieux à mes nouveaux besoins. Par chance, j’avais à peine quelques centaines de mètres à faire entre les deux appartements. Et plutôt que de me lancer dans la classique motivation de toute une bande de potes, d’un camion, et de me lancer dans une journée à bloc, j’ai opté pour une version un peu plus étalée dans le temps.
Alors certes, pour les meubles les plus volumineux, j’ai tout de même opté pour une journée en camion de location, avec l’aide d’une poignée de personnes très motivées, et d’ailleurs très sollicitées (merci encore à elles). Mais pour le reste des objets, j’ai préféré utiliser une remorque à vélo. En quelques dizaines de trajets, sans avoir besoin réellement d’autre aide, j’ai pu déplacer la majeure partie des cartons et petits objets de l’ancien au nouvel appartement :

Ces aller-retours sur la butte clermontoise ont attiré les regards et les sympathies des riverains, et provoqué je l’espère un peu de réflexion des passants sur l’utilisation prédominante de la voiture pour ce type de petit déplacement.
Je profite de ce billet pour remercier le bénévole de Vélocité 63, qui m’a gentillement prêté une remorque à vélo de grande taille, très maniable et très pratique.
Poèm(es)caliers
La semaine dernière, j’ai découvert le travail de Manuel G. Cardero, au travers de son installation poèm(es)caliers. C’était l’occasion de découvrir quelques cages d’escalier et cours privées du centre de Clermont-Ferrand, de celles qui habituellement sont cachées. Mais bien plus encore, c’était l’occasion de découvrir à travers la sélection et le travail d’installation de Manuel les textes de poètes d’ici et d’ailleurs. Les textes sont élégamment mis en scène sur les contremarches des escaliers en pierre de Volvic, et pousse le lecteur à parcourir les textes à la vitesse de son ascension, au rythme des marches écrites, et de celles laissées vides. Les visites prenaient fin hier, mais gardez un œil sur le travail de Manuel, car ça vaut vraiment le détour !
La réalité augmentée au service de la chirurgie
Mercredi 12 décembre 2012, je présente avec quelques collègues de mon équipe de recherche nos travaux récents et les problématiques futures aux mercredis de la science. Le sujet de notre exposé sera la réalité augmentée au service de la chirurgie. Ça se passera à 15h30 à l’amphi recherche du pôle physique, sur le campus des Cézeaux. Rendez-vous à 15h pour le café.
Résumé
Initiée dans les années 40, la cœlioscopie est une technique de chirurgie endoscopique ou encore de chirurgie minimalement invasive. L’idée clé est de pratiquer de petites incisions par lesquelles passent une caméra — le cœlioscope — et les instruments chirurgicaux, alors que la chirurgie classique procède par une ouverture de plus grande taille et en vision directe.
Après avoir présenté le contexte clinique, nous préciserons les limites actuelles de la cœlioscopie. Nous exposerons le concept de la réalité augmentée tel qu’il est exploité dans d’autres contextes. Ce concept consiste à enrichir les images réelles par des informations initialement invisibles. Notre postulat : la réalité augmentée pourrait permettre de repousser certaines limites de la cœlioscopie.
La méthode proposée extrait de l’information depuis l’imagerie pré-opératoire (par exemple la localisation d’un nodule dans une IRM) et l’insère dans la vue cœlioscopique en temps réel (pour par exemple guider le chirurgien vers un site de résection). Chacune de ces étapes appelle la résolution de défis scientifiques au sein des sciences de l’image, qui vous seront présentés dans leur contexte respectif : géométrie et topologie discrète, vision par ordinateur.
Edit : voici la vidéo en ligne. Si vous n’étiez pas là, vous pouvez tout de même regarder la présentation !
Expérimentation pédagogique
Depuis 3 ans maintenant, j’enseigne en IUT GEA, pour des étudiants assez jeunes, pas scientifiques, et j’aborde avec eux parfois les mathématiques, parfois l’informatique, avec notamment la découverte du langage UML pour structurer les systèmes d’information. Dans ces séances de travaux pratiques, les étudiants travaillent en binôme, et lors des contrôles continus, ils sont aussi évalués en binôme. Jusqu’à présent, je les laissais choisir leur binôme, mais depuis le début de la semaine, j’ai expérimenté un nouveau fonctionnement. C’est grâce à Laurent Provot que j’ai découvert les expérimentations récentes de Cédric Bouhours, que j’ai en parti reprises.
C’est ainsi que les étudiants de mon cours d’UML, en début de chaque séance, tirent au sort grâce à des papiers dans un chapeau le numéro de l’ordinateur qu’ils utiliseront pendant la séance. Il y a bon nombre d’intérêts à cette pratique : d’une part, cela pousse les étudiants à ne pas s’appuyer sur leur voisin, mais également, pour les étudiants les plus à l’aise, cela les motive à expliquer à leurs camarades ce qu’ils ont compris, avec la motivation d’avoir des binômes plus efficaces lors de l’évaluation. J’ai remarqué à la fois de l’amusement et de l’intérêt de la part des étudiants pour ce fonctionnements, ils y voient comme moi une possibilité d’échange entre camarades qu’ils n’auraient pas eu avant. Mais j’ai aussi remarqué que les étudiants les plus méticuleux regrettaient le fonctionnement, car ils sentent qu’ils ne vont pas pouvoir s’assurer un binôme « efficace » comme ils le faisaient avec la méthode précédente.
Après une demie semaine de pratique, je trouve que ça apporte un véritable dynamisme à l’enseignement, et j’ose croire en l’intérêt pédagogique. Affaire à suivre !
Musiques démesurées
Depuis le début de l’année universitaire, j’ai la chance d’avoir rejoins l’équipe de l’association Musiques d’aujourd’hui à Clermont, en tant que secrétaire. Bien que peu de personnes connaissent cette association directement, bon nombre de clermontois doivent connaître le festival que l’association organise chaque année depuis 14 ans déjà. Il s’agit du festival Musiques Démesurées. Il s’agit du principal évènement régulier organisé par l’association, qui travaille à la promotion de la musique contemporaine en Auvergne. Depuis un petit moment, j’apprends à découvrir cette musique. J’ai par exemple profité des propositions de la biennale Musiques en Scène, le grand festival lyonnais consacré à cette musique, qui propose un programme très riche.
Cette année, le festival Musiques Démesurées se tient du 8 au 18 novembre 2012, c’est-à-dire maintenant ! Venez par exemple participer ce dimanche aux déambulations sonores, une bonne manière de découvrir cette musique souvent méconnue. Et puisque l’édition de cette année est dédiée à John Cage, qui aurait eu 100 ans cette année, venez pourquoi pas découvrir son univers lors de la soirée en hommage à John Cage.
Alice, créatrice sonore
Comme je l’indiquais dans mon précédent billet, j’ai choisi d’investir une partie de mon temps dans le CA de Radio Campus. C’est passionnant, parce qu’il s’agit de faire fonctionner une association, mais qui a en plus la particularité d’avoir des employés, et d’être une radio.
Ainsi, parmi les chantiers que nous allons commencer cette année, l’un des projets auquel je vais m’intéresser concerne l’habillage sonore de la radio. En effet, toute radio se doit d’avoir une couleur sonore, peut-être un son, un type de montage, que l’on utilisera dans les éléments qui ponctuent la journée : top horaires, annonces des prochaines émissions, annonce des émissions spéciales, voire même génériques et virgules dans les émissions. C’est quelque chose de complexe, et malheureusement qui n’a pas été pensé de manière globale sur Radio Campus Clermont, même si régulièrement le sujet revient à l’ordre du jour du CA.
J’espère que la commission habillage dont la première réunion a eu lieu mardi dernier saura travailler dans cette direction, et peut-être qu’à la fin de l’année, nous aurons une identité sonore établie, clairement identifiable.
Par chance, nous comptons dans cette équipe une fille pleine de talent, qui a déjà travaillé à plusieurs reprises pour la radio, en réalisant les tops horaires de la matinale, ou encore l’habillage sonore de l’émission science alors ! et de la pelle à tarte. J’ai récemment eu la chance de travailler avec elle à la réalisation technique du site internet dédié à ses créations, le le bazar bizarre. Allez jeter une oreille aux chroniques d’Alice, vous y trouverez plein de choses vraiment chouettes, qui annoncent je l’espère un superbe habillage sonore pour la radio, et plein d’autres émissions.
Bibi binaire
Lors de la première émission de science alors !, nous avons diffusé un morceau de Boby Lapointe, entre deux interviews scientifiques. Et à vrai dire, ça n’était pas un hasard. Car si beaucoup connaissent les créations musicales de l’artiste, à la fois truffées de jeux de mots en tout genre, et rythmées à souhait, les inventions mathématiques de Boby sont moins connues.
Je connaissais déjà un peu le système bibi binaire qu’il avait créé dans les années 60, mais je n’avais jamais pris le temps d’explorer en profondeur ce système.
C’est donc avec joie que jeudi dernier je suis allé écouter François Fabre jouer Si le BIBI de BOBY m’était compté, un spectacle à la fois scientifique, culturel, musical et plein d’humour. La performance de l’acteur et musicien est absolument géniale, pleine de pétillant, elle reflète avec merveille la beauté élégante des créations de Boby, tant d’un point de vue mathématique que musical. La pièce sera prochainement présentée en région parisienne, puis reviendra en Auvergne en avril de l’année prochaine. Si vous avez l’occasion de voir ce spectacle, et bien foncez !
Toujours plus de Radio Campus
Il y a près d’un an, j’évoquais quelques-unes de mes activités radiophoniques. Au menu, participation occasionnelle à quelques émissions, mais surtout animation d’une émission bi-mensuelle, les aventures du comte de Malamanteau. La rentrée étant maintenant bien entamée, j’avais envie d’écrire ici un peu plus au sujet de la suite de ces activités.
Conseil d’administration de la radio
Dès la fin de l’année 2011, j’avais pris l’habitude avec Thomas de participer en tant qu’invité au CA de la radio, afin de comprendre un peu comment tout ça fonctionne. Et puis finalement, au début de l’année 2012, j’ai demandé à entrer au CA, et suis donc maintenant membre administrateur de la radio. Voilà une activité passionnante bien que très prenante. En effet, la gestion quotidienne d’une association avec trois employés, et une volonté de qualité d’antenne, ça implique pas mal de choses : organisation de la rentrée, participation à des commissions telle que la commission grille d’antenne (pour sélectionner les nouvelles émissions) ou la commission geek (on travaille sur le site internet, mais il nous manque des brase), recrutement de nouveaux employés, etc. Pas mal de décisions à prendre, la participation à plein d’activités, d’animations, d’actions. Voilà quelque chose d’humainement très riche.
La panthère rouge
J’avais commencé la radio il y a quelques années comme chroniqueur occasionnel dans l’émission la panthère rouge. J’avais toujours dans l’idée d’y participer, mais le manque de temps m’en empêchait. Pour la dernière de l’année 2011–2012, Lise m’a tout de même proposé d’y participer, et le sujet abordé — le parti pirate — ne pouvait que me motiver. Allez donc tendre une oreille à cette dernière de la saison principale, émission qui parle de révolution. Depuis, la panthère rouge a repris du micro pour une nouvelle saison, et là aussi, vous y trouverez un contenu plein d’intérêt. Foncez !
Les aventures du comte de Malamanteau, saison 2
Tout comme la panthère rouge, l’émission les aventures du comte de Malamanteau a repris en septembre 2012 la route des studios. En reprenant quasiment le même format et la même équipe, l’émission a repris le 19 septembre, avec une destination originale, intitulée summer-trip. Toujours du bon son, plein de choses passionnantes, de la culture et de la passion.
La pelle à tarte
Et puisqu’une seule émission, c’est un peu facile, j’ai décidé cette année de me lancer avec quelques amis dans deux nouvelles émission. La première s’intitule la pelle à tarte. Il s’agit d’une émission satirique et politique, emmenée par une équipe de 7 personnes : Alice, Cécile, Claire, Lise, François, Pierre et moi-même. Le thème de la première émission était « le fascisme en milieu sous-marin ». L’occasion d’aborder plein de sujets plus ou moins graves, sur un ton toujours très décalé. Promis, bientôt le podcast sera en ligne.
Science alors !
La dernière émission à laquelle je participe s’appelle Science alors !. Comme l’indique le site de l’émission, il s’agit de faire dialoguer chaque mois sciences dures et sciences humaines autour d’un sujet commun. Des interviews, des invités, des chroniques rafraîchissantes, un agenda local scientifique, voilà plein de choses à découvrir, dans cette émission animée avec Cécile et Claire. Après la première émission qui abordait la question de l’intérêt de la recherche, que vous pouvez écouter en ligne, le 22 octobre nous explorerons quelques-unes des réponses possibles à la question : « le progrès, une idée rétrograde ? »
Un millénaire plus tard…
« Mince alors, ça doit bien faire quelques millénaires que je n’ai pas écrit sur mon blog ! » Voilà le truc qui me trotte dans la tête depuis quelques mois. Et effectivement, le dernier billet date de février de l’année dernière ! Impossible maintenant d’écrire tous les billets qui sont restés au bout de la plume pendant cette période, mais je vais tenter de faire un petit tour de quelques sujets que j’aurais aimé traiter ici, et que je n’ai pas pris le temps de faire.
Lectures
Si j’avais pris le temps d’écrire sur le blog, j’aurais sans doute parlé de le Believer, une revue vraiment intéressante, à la maquette superbement élégante et sobre, légèrement kitch, mais pas quétaine pour un sou. J’aurais peut-être parlé de Causette, le magazine « féminin » que j’aime bien lire l’été, quand je suis en vacances.
Tourisme
J’aurais alors peut-être parlé de promenade en Gers, à dévorer l’exposition du centre de photo de Lectoure, à s’en prendre plein les oreilles pendant le festival Jazz in Marciac, à découvrir la richesse culturelle et historique du département. J’aurais peut-être dit un peu sur le Lot, les agences de location de vélo, la douceur d’une journée le long du canal du midi, les villages charmants et ceux plein de vie. J’aurais peut-être aussi parlé de promenade en Creuse, ou en Loire-Atlantique. La campagne des départements autour de chez nous est vraiment chouette, dynamique, pleine de beaux coins, et j’en ai pas mal profité.
J’ai aussi découvert Bordeaux, son charme urbain, ses gainguettes, ses recoins, ses quartiers pleins de vie, et les alentours fort sympatiques. Lyon aussi, je m’y suis replongé goulûment, plein d’enthousiasme, à profiter de cette ville aux milles attraits, culturels, historiques, mais aussi simplement citadins. Voilà je crois la ville où j’aimerais vivre.
Et puis Barcelone, je l’avait presque oublié, après tant d’années loin de yeux. Alors je l’ai redécouverte, j’ai vu comment elle avait changé, mais aussi comment j’avais grandit, et quitté mes yeux d’adolescent.
Associations
Si j’avais pris le temps d’écrire ici, alors j’aurais parlé de mille et une activités associatives. À l’Atelier Jaune bien sûr, avec le festival de la Treille, les projections de films, les projets multiples, tous plus passionnants les uns que les autres.
J’aurais parlé de Radio Campus, où la vie associative bouillonne, où mille choses se préparent, où tout semble passionnant, mais où je suis confronté au manque de temps, faramineuse ranguaine qui me trotte à la tête.
J’aurais sans doute écrit au sujet de Musiques Démesurées, le festival de musique contemporaine de Clermont-Ferrand, que j’apprends à découvrir de l’intérieur. Aller, c’est promis, je prendrai le temps d’écrire un billet dessus.
Recherche
J’aurais pu parler de recherche, avec des moments passionnés, passionnants, des moments de déception, qui jalonnent une année où le laboratoire a été reconnu UMR CNRS, une année pleine de nouvelles têtes, de collègues, d’étudiants.
Enseignement
J’aurais pu parler aussi d’enseignement, car après deux ans, les choses commencent à s’installer à l’IUT, et j’ouvre doucement la porte des autres interventions possibles, en master, ou pour les doctorants de la région.
En conclusion, mille et une raisons qui m’ont tenu éloigné d’ici, quand je n’étais pas aspiré par l’exploration de l’histoire de notre ami Jean-Baptiste Bargoin. Mais promis, cette année j’ai décidé de reprendre la plume bloguesque, et j’ai quelques sujets en préparation qui j’espère ne tarderont pas à sortir. À très vite !
Feuilleton
Il y a peu, j’évoquais ici le titre XXI. Autant la maquette, que le contenu, ou encore le mode de distribution et le financement m’avaient arrêté, et je crois avoir pris l’habitude d’attendre ce titre à chaque nouvelle saison.
Et puis récemment, aux détours des rayonnages d’un libraire, je suis tombé sur la revue Feuilleton. Là encore, une maquette soignée, cette fois-ci dans un format A5, avec des illustrations superbes, un papier très soigné, un prix similaire, et encore une fois pas de publicité. Le titre était intriguant, posé non loin de XXI, mais rien en le feuilletant n’indiquait le concept : pas d’introduction, pas d’avant-propos d’un rédacteur en chef, rien. Juste une compilation d’articles au format un peu plus long que dans XXI. On aurait presque dit des nouvelles, à survoler un ou deux textes. Et toujours cette maquette très élégante. Je me suis donc laissé tenté, et c’est ainsi que j’ai découvert le deuxième numéro du titre, avec son dossier sur l’Afrique.
Comment résumer la revue Feuilleton en quelques mots ? Il s’agit d’un OVNI, quelque chose entre journalisme et littérature. Les articles abordent des sujets très différents, souvent très intéressants, entre histoire contemporaine, péripéties et actualité, qui à chaque fois ne manquent pas de surprendre le lecteur et de pousser à la réflexion, voire d’éclairer quelques faits politiques plus ou moins récents. On découvre ainsi dans ce numéro comment le LSD est arrivée à Hollywood dans les années 50, soutenue par des psys en place, ou encore comment le cyclisme apporte au Rwanda une lueur d’espoir pour certains après la guerre fratricide des années 90. Souvent traduit de l’américain, dans l’ensemble assez récents, ces textes sont à picorer comme des nouvelles, et rafraîchissent l’esprit. J’espère que ce titre continuera longtemps à fleurir sur les étagères des libraires avertis.
Vies de blog
J’ai commencé ce blog en 2005. Le temps passe vite, et quand j’ai écrit les premiers mots, je crois que je ne pensais pas sérieusement que j’allais continuer à écrire ici. La période faste des blogs a un peu vécu, notamment avec l’arrivée de plateformes sociales telles que facebook ou twitter. Je pense qu’on s’installe maintenant dans un fonctionnement de croisière, avec des blogs aux objectifs assez clairs : il y a les blogs vitrine, que ce soit pour une entreprise (ex : Blog SEO de l’agence web), ou pour un professionnel qui veut y montrer son savoir-faire, son expertise, ses réflexions (ex : blog enseignant des maths, escribouille, Marc Chevaldonné), il y a les blogs qui tendent vers le journalisme (ex : Olympe et le plafond de verre, la voix des sans papiers, Blog di Beppe Grillo), les blogs d’associations, qui traitent de leur actualité (ex : la griffe), les blogs qui sont plus des essais, des expériences artistiques (ex : les carnets de Colette, la bande pas dessinée), des témoignages (ex : Appelez-moi Maître, 1 300 millions de chinois et moi… récit d’un post-doc en Chine), les blogs d’actualité locale (ex : Gazette serendipities), etc. Maintenant que la déferlante des débuts est un peu passée, on constate que l’outil technique qu’est le blog a trouvé sa place : il est bien devenu un outil qui facilite la publication et l’appropriation de l’espace public du web, même pour ceux que la technique rebute. Il a élargit le public capable de proposer du contenu. Même s’il a offert un moyen d’expression original, j’ai la sensation que cette révolution est maintenant plutôt consommée, et que l’incroyable délire des débuts s’est assagit. Rares sont les gens qui maintiennent en vie un blog pour le plaisir d’avoir un blog, il est maintenant plus le vecteur que l’objectif.
Fort de cette réflexion, je me demande depuis quelques temps où se situe le blog que vous lisez en ce moment. Il n’est ni journalistique, ni le support à des essais artistiques, ce n’est pas le blog d’un professionnel qui traite de son domaine d’expertise. Il y a quelques années, les gens qui venaient commenter sur les billets étaient souvent des inconnus. Aujourd’hui, il s’agit principalement des membres de ma famille, des amis proches, éloignés géographiquement, ou encore rencontrés ici et là. Et finalement, je crois que ce blog, c’est ça : un moyen d’écrire une lettre ouverte à des proches, pour leur faire découvrir des choses qui m’intéressent, des choses qui font ma vie, en leur laissant la possibilité d’échanger sur ces questions, grâce aux commentaires ouverts en dessous de chaque lettre. Ça n’interdit pas bien sûr les occasionnels visiteurs qui se seraient perdus par ici à intervenir, mais j’ai le sentiment que ce n’est pas la majorité des lecteurs.
Et à la réflexion, puisque la lecture de tels blogs est assez confidentielle, je me demande si leur existence n’est pas plus importante que ne le laissent croire les moteurs de recherches généralistes ou spécialisés. Car n’ayant pas de ligne éditoriale figée, n’ayant pas une déferlante de liens entrants et sortants, ils ne sont pas très visibles. Est-ce que vous connaissez d’autres blogs qui ont ce profil ?
Pour finir sur ces réflexions, je poste ici une image qui décrit l’évolution du nombre de billets par mois sur ce blog : une ligne verte par année, d’autant plus pâle qu’elle est ancienne, et une tentative de synthèse, pour voir quels sont les mois les plus féconds : j’ai calculé pour chaque mois ma d’une année a le ratio rma, a défini comme le nombre de posts de ce mois sur le nombre de posts de cette année. Ça donne une idée de l’importance de ce mois dans l’année correspondante. Puis j’ai fait la moyenne pour chacun des 12 mois de l’année de ces ratios, ce qui donne une idée de l’importance de ce mois en général. Pour finir, j’ai multiplié ça par le nombre moyen de posts par an, afin de ramener ça dans le diagramme : c’est la courbe orange (cliquez sur l’image pour agrandir) :
Il semble donc que le mois de juillet et l’automne soient les périodes où je poste le plus. À noter cependant que cette année, je n’ai rien écrit entre février et juin, ce qui bouleverse un peu les stats. Je vais essayer de faire le nécessaire pour que ça ne se reproduise plus !
Edit : la fin de ce billet peut être vue comme la suite d’un ancien billet, intitulé statistiques de blog.