L’atelier jaune



Atelier jaune

Cela fai­sait quelques mois que je pas­sais devant le 14 de la Treille sans prendre le temps de m’y arrê­ter. Par­fois il y avait de l’a­ni­ma­tion, des gens qui sem­blaient heu­reux, par­fois ça sem­blait assez calme, mais tout aus­si intri­guant. Au fil des articles, des billets de blog, ici ou là, on com­prend que c’est un lieu inté­res­sant. Et puis fina­le­ment, la butte est un endroit petit, et de fil en aiguille, un jour j’ai pous­sé la porte de de l’Ate­lier jaune. Et comme beau­coup, je crois que je suis tom­bé sous le charme.

En quelques mots, voi­là main­te­nant près d’un an que le pro­jet a pris forme, en une mai­son de quar­tier. Un lieu pour vivre, pour se ren­con­trer, un dépôt-vente, un endroit où les col­lec­tifs s’ex­priment, où les concerts et évè­ne­ments cultu­rels se mêlent, où les artistes rési­dents croisent la vie du quar­tier. D’a­près les anciens, on y retrouve un peu le bouillon­ne­ment qui fai­sait l’o­ri­gi­na­li­té de ce quar­tier de Cler­mont-Fer­rand, avant qu’il ne devienne petit à petit qu’un lieu de passage.

À l’a­te­lier jaune, on croise des gens de Cephi­sa Kar­to­ne­ra, des frères du mys­tère, des membres de radio cam­pus, des per­for­mances réa­li­sées dans le cadre de musique en friche, des artistes en rési­dence comme Sébas­tien Guer­rier il y a peu, un bou­lan­ger qui vient dépo­ser son pain arti­sa­nal, la Lune Rouge, et mille autres per­sonnes, pro­jets, soi­rées tout aus­si pas­sion­nantes. Les choses se mettent petit à petit en place, on parle d’un site inter­net, on appré­cie l’a­gen­da en ligne qui per­met de repé­rer les évè­ne­ments inté­res­sants, qui per­met aux membres de s’or­ga­ni­ser pour les per­ma­nences. Car le lieu a plein d’o­ri­gi­na­li­tés. On peut par exemple citer le fait qu’il est ouvert tous les jours de 9 heures à 22h30, qu’il est géré dans un esprit col­lé­gial, que toute per­sonne qui fran­chit le seuil de la porte adhère au pro­jet, et que tout est à par­ti­ci­pa­tion libre, excep­té les pro­duits en dépôt-vente.

Et pour le plai­sir des papilles, on y retrouve la Damoi­selle, cette bière arti­sa­nale de la région. Bref, mille rai­sons de vous arrê­ter à l’a­te­lier jaune, quand vous pas­se­rez rue de la treille !

Edit : on peut contac­ter l’A­te­lier Jaune par télé­phone au 09 81 30 61 19.

6 thoughts on “L’atelier jaune”

  1. Le logo de l’a­te­lier jaune me fait furieu­se­ment pen­ser au logo du Tour de France…
    Sinon, mon lec­teur de flux me dit que le flux de tes billets n’est pas valide… étrange ?
    le flux com­men­taires fonc­tionne par contre…

  2. Cou­leur jaune, écri­ture manus­crite et disque, ça doit être ça le che­mi­ne­ment qui amène au tour de France. Tu as rai­son, je n’a­vais pas remarqué.

    Pour ce qui est du flux RSS, je regar­de­rai. C’est étrange, car ici tout semble aller pour le mieux.

  3. l’A­te­lier Jaune c’est sym­pa sauf pour les voi­sins direct qui n’en peuvent plus du bruit jusqu’à pas d’heure!!! pour une asso­cia­tion que se veut huma­niste le res­pect de l’autre devrait être la priorité…et c’est très loin d’etre le cas !

  4. Depuis que quelques voi­sins ont indi­qué qu’ils étaient gênés par le bruit, l’as­so­cia­tion a chan­gé son ampli­tude horaire pour finir toute ani­ma­tion bruyante à 21h30. C’est l’a­van­tage du dia­logue : ça fait évo­luer les habi­tudes pour tendre vers le confort de tous !

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