J’étais depuis un an employé par le CHRU comme ingénieur de recherche en imagerie médicale. L’expérience a été très enrichissante sur de nombreux points. Avec l’année 2006/2007, je quitte le monde des grands et reprend mes études…
Auteur/autrice : jm
lp4all
En vacances depuis peu, je viens de passer une semaine avec quelques amis en HackFest. Pour faire simple, c’est une fête de geeks : on a codé, discuté du Libre, échangé sur plein de choses, et on s’est bien amusés. De cette semaine, un projet a émergé, il s’agit de lp4all.
Lp4all est un outil de Literate programming (ou programmation littéraire en français). L’idée principale de notre projet est d’offrir un outil de mise en forme du code source d’un programme. Cette visualisation s’appuie sur une syntaxe wiki pour les commentaires, offrant ainsi un large panel de possibilités, pour le commentaire du code directement, mais aussi pour la génération de documentation développeur.
Pendant cette semaine, nous avons utilisé l’outil de gestion de version décentralisé mercurial. Cet outil mérite vraiment le détour, tant pour la partie décentralisée (le merge de branches séparées est assez efficace) que pour ses outils de visualisation. Le seul défaut, qui sera certainement corrigé bientôt est la perte de l’historique d’un fichier quand on le renomme.
J’ai profité de cette HackFest pour migrer ma machine en utf‑8, et pour quitter xemacs pour emacs (merci Fred!). Bref, que du bon :)
Les liens :
Nouveau thème
Le thème de mon blog n’était jusqu’à présent pas très personnel. Après avoir relooké le dotclear de knaki, je me suis dit : et pourquoi pas le mien aussi.
C’est maintenant chose faite. Le thème est sous licence GPL, nécessite les plugins mutlicat et lastComments. Il est téléchargeable à l’adresse suivante :
J’espère qu’il vous plaira :)
Pronétaire
Je me sens fondamentalement pronétaire ; et vous ?
ps : oui, je me remets à wikipedia
Columnea
Fimagina parle dans son blog de son jardin, et ses billets sont pleins de fleurs et de verdure. Je n’ai pas de jardin, mais j’avais bien envie de faire comme elle.
Alors j’ai moi aussi raconté l’histoire d’une de mes plantes, un columnea.
Un pas de plus vers la liberté
Quand j’ai découvert en 1999/2000 qu’un navigateur libre commençait enfin à être utilisable, j’étais vraiment impatient. Cela faisait déjà quelques temps que je souhaitais utiliser au maximum des logiciels libres. J’avais naturellement équipé mon premier ordinateur du système d’exploitation GNU/Linux, et à la fac, nous rebootions nos machines sous GNU/Linux à chaque arrivée dans les salles de TP. Mais voilà, il n’existait pas de navigateur libre digne de ce nom. L’arrivée de Mozilla fut donc un vrai bol d’air. Et ses promesses techniques annonçaient un futur intéressant pour la démocratisation du Logiciel Libre.
C’est ainsi que petit à petit, ce logiciel a grandit en fiabilité, puis en popularité. J’ai utilisé rapidement la suite mail+navigateur que proposait Mozilla. Puis j’ai suivi la dance, et quand Firefox est arrivé, offrant une nouvelle jeunesse au mastodonte, je l’ai utilisé, à côté de thunderbird pour les mails.
Mais si la libération du code source par Netscape avait été une bonne chose, je n’ai jamais vraiment apprécié ce logiciel au delà de la technique, et ce pour plusieurs raisons :
- Son développement était assez fermé. Bien sûr, comme tous les logiciels libres, il disposait d’un bugtracker (le plus connu ayant été créé pour lui), son code était libre, et l’équipe acceptait parfois les idées d’amélioration. Mais bien peu de personnes hors des développeurs Netscape ont réellement participé au projet. Etrange non ?
- Petit à petit, une équipe de promotion/marketing s’est créée autour de Mozilla, structurée autour des fondations (mozilla foundation, mozilla foundation europe, etc). Rien à redire là-dessus, chacun fait ce qu’il veut, et toute diffusion du Libre est bénéfique. Mais on a alors assisté à des choses qui ont commencé à me déplaire grandement : des coûts importants de publicité, alors que la même chose investie en développement aurait permis d’énormes améliorations, des campagnes de promotion axées sur les aspects techniques du logiciel, et ne laissant aucune part à la communication autour du Libre. Bref, on perd tout intérêt, car c’est juste faire découvrir aux gens un logiciel parmis d’autres, et non une philosophie, une communauté, des idées, etc.
- Doucement, on a pu constater que les développeurs privilégiaient les améliorations spécifiques à la version fonctionnant sous Microsoft Windows. En a ainsi résulté sous cet OS une meilleure vélocité, une meilleur intégration, etc.
- Les logos de Mozilla n’ont pas été placés sous licence libre, et pendant longtemps la fondation a interdit toute redistribution de ces images avec des versions modifiées de ses logiciels. Si l’on peut comprendre l’idée de défendre une identité, on frise ici plutôt la défense d’une marque de propriété. je trouve ça assez malsain.
- Le projet, d’abord structuré sous forme de fondations s’est depuis quelques temps dotée d’une corporation, à but lucratif elle. C’est la corporation officielle de Mozilla, et toute personne faisant la promotion de ces logiciels fait également de la promotion pour cette corporation à but lucratif.
Ces différents points ont longtemps été pour moi des épines dans le pied que j’accèptais de supporter, car la solution technique que représentait ces logiciels me convenait, et l’étiquette Logiciel Libre associée suffisait à calmer mes craintes.
Et cette semaine j’ai franchit le pas : en deux soirs, j’ai migré mon navigateur web et mon client mail pour une solution vraiment libre : le couple konqueror/kmail. Deux amis m’ont grandement facilité la tâche. Romu pour ses démonstrations enthousiastes et kolter pour ses excellents conseils de migration et de configuration ; je tiens à les remercier chaleureusement. J’ai ainsi pu migrer 3Go de mails, et retrouver toutes mes habitudes (développement web, onglets, chiffrement/signature des mails, anti-pub, etc).
Maintenant que j’ai franchi le pas, je me sens un peu plus libre !
AutonomiZation
Il y a quelques temps à LinuxArverne, puis au forum social de mai à Billom, j’ai rencontré un zaponais.
C’est un acteur motivé et un promoteur de l’autonomization. Quand on entend ce mot, on pense tout de suite autarcie, fermeture au reste du monde, etc. Mais l’idée de l’autonomization est loin de ce principe de fermeture : au contraire, l’objectif est d’apprendre à vivre en s’appuyant sur des tissus d’entraide locaux, et se pose en alternative forte au capitalisme ambient. L’entraide est le maître mot, l’apprentissage de compétences et l’échange de savoir la clé de la réussite.
Ainsi, ce zaponais est un acteur incontournable du Placard Mécanique, une structure-collectif autogéré qui explore les modes de production d’énergie alternatifs au pétrole et autres produits des multinationales. Constamment à la limite de la légalité dans un pays qui freine au maximum ce genre d’initiatives, ils tentent à leur manière de proposer un modèle alternatif. Ils ont d’ailleurs choisi de faire face directement, et ont lancé une action de soutien à leur cause, que je vous invite à visiter.
Après ces quelques lignes, vous vous demandez sans doute ce qu’est un zaponais. Il s’agit d’un habitant du Zapons, une Zone Autonome Permanente (en opposition aux ZAT, temporaires) qui offre un cadre de vie autogéré pour toute personne motivée par l’échange de savoir et l’autonomization.
Ce projet émerge depuis peu, mais je crois qu’il va falloir y garder un oeil : beaucoup des actions passées de ce collectif sont intéressantes, comme cette tournée de promotion des alternatives viables qui a eu lieu en 2006, et qui a été à l’origine de nombreuses collaborations et échanges de connaissances.
Ville et mobilités durables
Ville et mobilités durables
est le titre d’un supplément du numéro 398 de La Recherche, un magazine de vulgarisation scientifique que j’ai eu le temps de parcourir ce week-end (merci Elise). Il est sous-titré Habiter et se déplacer à l’heure du changement climatique, et ses articles sont tous plus intéressants les un que les autres.
Le 92e RI
J’habite à Clermont-Ferrand, près d’un gros bâtiment un peu étrange, pas loin de la cité administrative. Pendant quelques temps à mon arrivée je m’étais demandé ce que c’était, jusqu’à ce que j’apprenne qu’il s’agissait du 92e Régiment d’Infanterie, surnommé le gaulois.
Jusqu’ici je n’avais pas eu à en subir un quelconque désagrément, excepté les trains bondés de militaires à grande gueule lors des grands weeks-ends. Oh bien sûr, on assiste à leurs entrainements motorisés dans les environs de Clermont-Ferrand, à leurs footings matinaux avec 30 kg sur le dos, à leurs virées nocturnes en troupeau dans les rues de la ville. Mais rien de bien méchant, pour peu qu’on accepte de cotoyer des machines à tuer en liberté sous prétexte qu’ils sont là pour nous défendre
.
C’est donc plein d’une indifférence générale un peu amusée que j’ai appris que ce week-end se derouleraient les Portes Ouvertes 92e Régiment d’Infanterie. J’aurais mieux fait de ranger mon sourire naïf, car non contents d’avoir inondé les murs de la cités par des affiches 4x3 et nos boites aux lettres de publicités kaki beige et marron à leur effigie, ils ont tapé fort : nous avons eu le droit tout le week-end à une ambiance sonore que j’avais espéré ne jamais entendre…
Ils ont passé leurs portes ouvertes à tirer des raffales de mitraillettes, à faire exploser des trucs et se tirer dessus. Bref, notre douce cité prétendument civilisée a eu la joie d’assister, l’oreille broyée, à une démonstration de c’est nous qu’on est les plus forts et qu’on tire en l’air
.
J’envie ma voisine qui ne met pas son sonotone : elle a échappé à cette connerie.
J’ai réussi à l’aide de mon player ogg à capturer quelques unes de leurs performances. L’enregistrement au format ogg est ici
Les marchés de Clermont-Ferrand
Il y a quelques temps dans un précédent billet je reprochais à la ville de Clermont-Ferrand son absence de marchés. Je connaissais les Halles, plutôt cher et pas vraiment marché, j’avais entendu parler de marchés à Cébazat ou Cournon d’Auvergne, mais c’est tout. Et ce mois-ci, dans la revue publiée par la municipalité, j’ai découvert un tableau qui fait la liste de tous les marchés de la ville :
Outre les projets d’extension, il précise le nombre actuel d’exposants, les lieux de ces marchés, et les jours et horaires… Le premier listé est Les Halles, le second la brocante mensuelle… J’espère que les autres seront plus intéressants. Pas trop loin de chez moi, il y a Mazet, il se déroule de plus le samedi, parfait pour moi qui travaille tous les autres jours de la semaine. C’est le seul d’une taille respectable qui n’est pas à l’autre bout de la ville.
Une bonne nouvelle !
Compagnie Jolie môme
Comme le soulignait bobuse dans un billet récent LinuxArverne participe ce week-end au forum social de mai qui se déroule à Billom. Outre la conférence de Benoit Sibaud intitulée « Mondialisation et Communication », nous avons assisté à une représentation de la Compagnie Jolie Môme, une troupe de spectacle dynamique et joyeuse, et aux textes percutants.
Leurs costumes hauts en couleur et leurs allures dévergondées viennent réhausser leurs discours militants, entre communisme et anarchisme. Vraiment sympatique. Leur site est assez complet, je vous invite à y faire un petit tour : le site de la Compagnie Jolie Môme
Plugin personnal pour dotclear – version free.fr
Une amie souhaitais mettre un blog en ligne en accès restreint… Après avoir cherché un peu un plugin qui conviendrait, j’ai trouvé le plugin Personnel, disponible sous licence GPL, qui propose une inteface simple pour configurer un couple .htaccess/.htpasswd. Cependant, son site est hébergé chez free, où la version d’apache a été nettement modifiée. J’ai donc adapté ce plugin pour free.
Licence
- GPL
Téléchargement
Mise en garde :
- Ce plugin créé un fichier .htaccess et un fichier .htpasswd à la racine du blog. Si vous installez ce plugin sur un hébergement autre que free, celui-ci risque de ne pas fonctionner, et de bloquer l’accès http à votre blog. A utiliser avec précaution.
Clermont-Ferrand vu du Puy de Chanturgue
Spécialement pour cameleon, parce qu’il aime les jolis panoramas, un nouveau panorama d’une ville que j’aime bien :
Edit : en suivant les conseils de bobuse, j’ai utilisé hugin. La prise en main est très rapide, je regrette juste que j’ajustement couleur/luminosité ne soit pas parfaite avec le moteur par défaut. Mon ordinateur en a bien chié, voici le résultat :
Exploration urbaine : Hôpital Sabourin
Nous avons fini par y aller. Le week-end dernier, avec deux amis, nous avons franchit les grilles de l’hôpital Sabourin, désaffecté depuis près de 10 ans. Les lieux sont superbes, mais complètement détruits. Pour que le bâtiment devienne l’école d’architecture de Clermont-Ferrand en 2010, il ne va pas falloir qu’ils trainent trop, y’a du boulot…
Voici les photos de notre escapade : Exploration urbaine à l’hôpital Sabourin
Hôpital Sabourin
Ce matin en ouvrant Info, un gratuit local plein de pub, je suis tombé sur un article consacré à l’hôpital Sabourin, qui précise la date de sa réabilitation comme locaux de l’école d’architecture : 2010.
D’autre part, comme le faisait remarquer Le Duc dans ce commentaire, on trouve sur ckzone une discussion autour de l’hôpital, avec plein d’informations intéressantes, des photos sympa, etc.
Quizz
Ce week-end, je suis allé me promener quelque part. Saurez-vous trouver le nom de la ville ? (les gens qui savent, vous dites rien ;) )
Exploration urbaine (2)
Dans un précédent billet je vous faisais part de la découverte d’un bâtiment à l’abandon vraiment intéressant, par son histoire, et comme symbole de l’architecture moderne d’entre deux guerres.
Ce bâtiment m’attire vraiment beaucoup, je n’ai donc pas pu m’empêcher d’aller y faire quelques repérages avant la prochaine virée que nous y ferons sans doute avec barbux.
Tout commence par une clôture barbellée :
Voici donc les photos de ce repérages sur mon site : lien vers les photos
Sit-in CPE
Le 29 mars 2006, les étudiants rennais ont bloqué les accès à la ville. À la pointe des actions anti-CPE, il semblait possible que les autres villes suivent, mais certainement pas immédiatement. Pourtant, dès le lendemain, des lycéens clermontois ont organisé un sit-in sur le boulevard interieur de Clermont-Ferrand, perturbant un grand nombre d’artères d’accès à la ville.
Quelques photos :
La galerie sur le site jmtrivial.
Exploration urbaine
Cybertooth en avait déjà parlé cet été, et j’avais gardé en tête cette idée : l’exploration urbaine me tentait bien. malheureusement, je n’avais pas trouvé de sujet vraiment intéressant.
Et il y a quelques jours, en me promenant dans les environs de Clermont-Ferrand, j’ai trouvé l’objet de toutes mes envies : un bâtiment à l’abandon, qui semblait avoir une histoire, avec son petit look bilal, et un ex squat anar… Bref, le lieu semblait vraiment valoir la chandelle, mais je n’avais pas d’appareil photo.
Je suis repassé devant hier, et j’ai pris toutes les informations pour travailler sur l’histoire du lieu. Je sentais bien que je lieu avait une histoire architecturale forte. Une recherche sur internet me l’a confirmé : l’hôpital-sanatorium Sabourin constitue le seul exemple régional d’architecture moderne de l’entre-deux-guerre
. En 1999, on se posait la question de sa préservation, et il était classé monument historique.
Aujourd’hui le lieu est à l’abandon complet, et les photos que j’irais faire là-bas bientôt (avec barbux ?) promettent d’être vraiment intéressantes.
SOS Papa
Je suis l’heureux papa depuis quelques temps d’une petite fille charmante. Je ne vis pas avec elle, mais j’ai la chance de la voir très souvent.
Comme beaucoup de pères dans ma situation, j’ai parfois recherché des conseils et des soutiens autour de moi, dans les moments de doute, quand la distance n’est pas simple à gérer, quand le futur inquiète. J’ai la chance d’avoir des amis attentifs, et une famille qui m’a beaucoup aidé. J’ai aussi surfé sur le net pour trouver d’autres pères comme moi. On trouve plein de choses différentes sur la toile, des bonnes et des moins bonnes.
Ce billet est consacré à l’association SOS Papa, qui fait partie des moins bonnes choses.