ICCV 2007

Bien sûr, je ne suis pas allé à Rio de Janei­ro pour faire du tou­risme. J’al­lais y pré­sen­ter des tra­vaux sur la car­to­gra­phie de la sur­face cor­ti­cale. Le papier s’in­ti­tu­lait « A Tool for Topo­gra­phic Ana­ly­sis of Elec­trode Contacts in Human Cor­ti­cal Sti­mu­la­tion ». J’ai pré­sen­té ces idées sous forme d’un pos­ter. C’est l’une des manières de pré­sen­ter ses résul­tats scien­ti­fiques (les autres sont de deux types : publi­ca­tion dans une revue scien­ti­fique, et pré­sen­ta­tion orale de 20 minutes environ).

  • Voi­ci le pos­ter que j’a­vais fait impri­mer en grand format.

Mes jour­nées étaient donc majo­ri­tai­re­ment occu­pées par la confé­rence, avec une suc­ces­sion de ses­sions orales et de ses­sions de pos­ters. J’y ai ren­con­tré de nom­breuses per­sonnes très inté­res­santes, ai majo­ri­tai­re­ment dis­cu­té avec des fran­co­phones (mais pas uni­que­ment), et y ai pris un grand plaisir.

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Pour une pre­mière confé­rence de cette ampleur, je ne regrette vrai­ment pas d’y être allé.

Cet article fait par­tie de mon car­net de voyage au Bré­sil.

Rio de Janeiro – La ville

Rio de Janei­ro est un lieu vrai­ment superbe, pour le peu que j’ai pu en voir. Le site est magique, près de la mer, avec une vue superbe, ser­pen­tant entre les montagnes…

Mais Rio n’a pas un seul visage. C’est une ville à l’i­mage du pays, qui est le lieu d’une forte ten­sion liée aux écarts de niveaux de vie. Quand une bonne par­tie de la popu­la­tion vit au-des­sous du seuil de pau­vre­té, avec moins d’un tiers d’eu­ro pour vivre par jour, les pri­vi­lé­giés vivent dans des palaces, consomment outra­geu­se­ment, et étalent leurs richesse. 

Je n’ai pas eu le temps d’al­ler beau­coup plus loin que Copa­ca­ba­na, qui est l’un des quar­tiers de Rio les plus tou­ris­tiques, mais j’ai déjà pu voir à quel point ce cli­vage était pré­sent. C’est d’ailleurs la cause du nombre incroyable de vio­lences. Plu­sieurs per­sonnes dans la conf se sont fait voler toutes leurs affaires, ayant été mena­cés à l’arme blanche.

Cepen­dant, si l’on prend soin de se com­por­ter en res­pec­tant les gens, sans exhi­ber inuti­le­ment ses pos­ses­sions, on peut vivre la ville au rythme des gens. Et c’est très plai­sant. Se pro­me­ner dans les rues, aux cou­leurs superbes, à la vie bouillon­nante, c’est riche en émo­tions. Et quand on a soif, on s’ar­rête dans l’un de ces bars à jus de fruits (et légumes), pour dégus­ter du gua­ra­na, ou du jus de mangue. Un délice.

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Le long du tra­jet pour l’aé­ro­port, j’ai bien sûr tra­ver­sé d’autres quar­tiers, le long du port par exemple, où l’on voyait au loin les fave­las. Une autre réa­li­té existe, loin des yeux des tou­ristes. La vie est dure pour ces gens, mais je n’en ai rien vu, et n’en sais donc rien…

Cet article fait par­tie de mon car­net de voyage au Bré­sil.

Trajet en avion

J’ai long­temps hési­té à par­tir au Bré­sil pour cette confé­rence. La pre­mière rai­son était l’o­bli­ga­tion d’a­voir un pas­se­port à puce RFID. L’autre rai­son était l’im­pact éco­lo­gique de dépla­ce­ments en avion… Mais fina­le­ment, je n’ai pas réus­si à résis­ter à l’en­vie de par­ti­ci­per à ce colloque.

Mon labo­ra­toire a donc réser­vé un tra­jet Clermont->Paris->Rio par Air France, via Fram. J’a­vais natu­rel­le­ment pré­ci­sé que j’é­tais végé­ta­rien (et même végé­ta­rien sans pro­duits lai­tiers). À l’al­ler, aucun sou­ci, on m’a ser­vi un pla­teau spé­cial. L’a­van­tage est qu’on est ser­vi avant les autres, que la qua­li­té du repas est assez bonne, j’ai l’im­pres­sion légè­re­ment supé­rieure à la ver­sion omnivore.

Et puis au retour, j’i­gnore encore pour quelle rai­son, ils n’a­vaient aucune infor­ma­tion par­ti­cu­lière sur mon ali­men­ta­tion. Il se peut que l’er­reur soit venue d’Air France comme de Fram, qui aurait réser­vé un aller végé­ta­rien, et un retour clas­sique. Étrange…

Tou­jours est-il que l’un des chefs de cabine a pris la situa­tion en main, en me disant qu’il allait me pré­pa­rer un pla­teau en tenant compte de mes choix ali­men­taires. J’ai juste atten­du quelques minutes, et j’ai vu arri­ver un pla­teau rem­pli comme jamais, 2 fois plus gar­ni que celui de mes voi­sins, avec une mul­ti­tude de choses meilleures les unes que les autres. Je n’ai même pas réus­si à tout finir, et ai gar­dé deux fruits pour le len­de­main matin.

Mora­li­té : si Air France se plante par­fois, il arrive que l’on tombe sur des gens très com­pé­tents, qui ne vous regardent pas comme un extra-ter­restre. Et c’est assez plai­sant. Il me semble d’ailleurs avoir com­pris que le chef de cabine en ques­tion ne man­geait pas de viande. Peut-être ceci explique-t-il cela.

Cepen­dant, je retien­drai une autre chose de ce tra­jet en avion : outre la pol­lu­tion due au dépla­ce­ment, j’ai été outré par le nombre d’emballages jetables, et de petits objets tout aus­si jetables qu’on nous a dis­tri­bués. C’est tel­le­ment rin­guard, ce com­por­te­ment du tout jetable, tel­le­ment peu res­pec­tueux de la pla­nète sur laquelle nous vivons… Incroyable que ça soit encore possible.

Cet article fait par­tie de mon car­net de voyage au Bré­sil.

Gay pride

Pas de chance, le car­na­val de Rio ne tom­bait pas pen­dant mon séjour à Copa­ca­ba­na. Mais une autre fête était d’ac­tua­li­té : la gay pride. Rio de Janei­ro accueille la 2e plus grande mani­fes­ta­tion de ce type dans le monde. En tant que fan de musique élec­tro­nique, et pas her­mé­tique aux reven­di­ca­tions d’é­ga­li­té que défendent les homos, je ne pou­vais pas man­quer d’as­sis­ter à cette grande fête.

Dès le matin, des semi-remorques se sont garés le long de la plage. Il devait bien y en avoir une tren­taine. Les véhi­cules étaient pleins de cou­leurs, avec des mes­sages de reven­di­ca­tions fortes (du type « sup­pres­sion de la poli­tique de nata­li­té au Bré­sil », ou encore dénon­cia­tion des meurtres à carac­tère homo­phobe). La remorque de chaque camion sup­por­tait un énorme mur d’en­ceintes, sur­mon­té par une piste de danse.

Pen­dant la jour­née, je suis allé assis­ter à la confé­rence, et déjà en début d’a­près-midi nous enten­dions les basses réson­ner dans tout l’hô­tel. Et puis vers 17h, nous sommes sor­tis. J’ai alors pas­sé une bonne par­tie de la soi­rée à dan­ser, pro­fi­tant de cha­cune des per­for­mances des DJs. Quelle puis­sance de son !

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C’é­tait génial, plein de monde, le public très varié, depuis le grand-père sur sa chaise de cam­ping jus­qu’à la drag queen, en pas­sant par la petite famille avec enfant, les couples hété­ros ou homos… Le tout dans une ambiance très calme, contrai­re­ment à ce qu’an­non­çaient les gens de la conf…

Cet article fait par­tie de mon car­net de voyage au Bré­sil.

Carnet de voyage au Brésil

J’ai enfin pu récu­pé­rer mes pho­tos du Bré­sil (mer­ci encore Romu pour le coup de main), aus­si vous allez voir appa­raître dou­ce­ment sur ce blog quelques billets rela­tant ce voyage. J’ai choi­si de ne pas struc­tu­rer ces billets chro­no­lo­gi­que­ment, mais plus de les struc­tu­rer par thème.

Vous les trou­ve­rez en par­cou­rant la caté­go­rie Bré­sil de ce blog. L’en­semble des pho­tos de mon voyage sont dis­po­nibles sous forme de gale­rie.

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L’i­mage ci-des­sus, acces­sible en haute réso­lu­tion est un pano­ra­ma de la plage de Copa­ca­ba­na, où je me suis pro­me­né pen­dant une semaine. 

Bonne visite !

Dans la série « mais quelle chance »

De retour du Bré­sil, j’a­vais déjà en tête la liste des billets que je vou­lais pos­ter ici, agré­men­tés de pho­tos prises pen­dant mon voyage. Mais voi­là, après que mon écran m’a lâché, c’est au tour de mon appa­reil pho­to… 4 ans de bons et loyaux ser­vices, et paf ! Donc pour les pho­tos, il fau­dra attendre que je trouve un lec­teur de carte…

On dirait que je riva­lise avec Éme­line, qui elle se bat notam­ment avec une douche et un ordi­na­teur

Péripéties : suite (et fin?)

Der­nier jour de pré­pa­ra­tifs pour mon départ à Rio. Le matin, j’en pro­fite pour appe­ler mon impri­meur, et véri­fier que le pos­ter est prêt. J’a­vais déjà appe­lé 3 jours avant, et on m’a­vait dit que ça serait prêt pour jeudi.

Mais petite sur­prise, ils n’ont pas reçu mon pdf, et mal­gré la com­mande fax, ils étaient tou­jours en train d’at­tendre ! Pour­quoi alors lun­di était-ce ok ?

Puisque je pars demain de Cler­mont après midi, ils ont accep­té de faire pas­ser en prio­ri­té l’im­pres­sion, je pour­rai donc aller cher­cher mon pos­ter demain vers midi. Croi­sons les doigts.

Un peu plus tard dans la jour­née, après pas mal de bou­lot, et un cours à don­ner, je file à la banque récu­pé­rer ma carte. Ouf, elle est bien là. Je com­mence à m’é­loi­gner de la banque quand sou­dain, me prend l’en­vie d’al­ler véri­fier qu’elle fonc­tionne. Retour à la banque, test de la carte sur une borne de retrait auto­ma­tique. Le code est ok, je choi­si un mon­tant, puis valide. Auto­ri­sa­tion refu­sée ! Arg !

Je retourne donc au gui­chet, où ils com­mencent à bien me connaître. Je leur donne le numé­ro de mon agence à Nantes, ils les contactent devant moi : « ah oui, elle n’é­tait pas en ser­vice, c’est nor­mal mon­sieur. » Super…

Bref, ce soir, je pense être presque prêt à partir… :) 

Péripéties bancaires

Ma pre­mière publi­ca­tion ayant été accep­tée dans une confé­rence inter­na­tio­nale, je pré­pare donc ces temps-ci un voyage à Rio de Janei­ro. Je pars ven­dre­di pour une semaine, emme­nant sous mon bras un pos­ter qui pré­sente pour une bonne par­tie mes tra­vaux de l’an­née der­nière sur la car­to­gra­phie de la sur­face du cerveau.

Or, par un hasard tel que seule la vie nous offre, ma carte de paye­ment arri­vait à expi­ra­tion fin sep­tembre 2007. Rien de grave, me direz-vous. Dans l’ab­so­lu, c’est vrai. Mais voi­là, je suis client de l’une de ces banques à la ges­tion régio­na­li­sée, et à la suite de mul­tiples démé­na­ge­ments, je me retrouve à 500km de mon agence. Bien sûr, comme la plu­part du temps j’u­ti­lise leur site inter­net, je n’a­vais jamais fait l’ef­fort de faire trans­fé­rer mon compte.

Devant la situa­tion un peu com­pli­quée qui s’an­non­çait, j’a­vais donc pris soin d’ap­pe­ler mon avance deux semaines avant la fin sep­tembre, pour pré­ve­nir de ma situa­tion. Manque de chance, dans cette fabu­leuse banque, cer­tai­ne­ment pour « ratio­na­li­ser les ser­vices », les appels télé­pho­niques sont gérés par un cen­tral régio­nal. Ce cen­tral me conseille donc de rap­pe­ler plu­tôt de rap­pe­ler un peu plus tard pour deman­der l’en­voi de ma carte en Auvergne, car « on pour­rait perdre votre demande, vous savez. » Super. Soit, j’at­tends donc une semaine, et rap­pelle. Je demande donc à ce que ma carte soit livrée dans une agence près de chez moi. On m’in­dique qu’ils ont eu quelques sou­cis, et que donc cet envoi risque de se faire après le début d’oc­tobre. Là je com­mence à flip­per : je pars tout de même au Bré­sil le 12, et si avant un ché­quier me suf­fi­ra, ça risque de deve­nir impos­sible de l’autre côté de l’Atlantique.

Début octobre, je reçois un coup de télé­phone « votre carte est par­tie, pas de sou­ci, vous pour­rez aller la reti­rer dans votre agence d’i­ci peu de jours. » Ouf !

Nous sommes main­te­nant le 8 octobre, je me pré­sente donc dans ladite agence. Ils n’ont aucune trace de ma carte. Oups. Je com­mence à pani­quer, j’ap­pelle le cen­tral régio­nal de mon agence en Loire-Atlan­tique, ils m’an­noncent que la carte ne semble pas être par­tie de la pre­mière agence. Le stress monte… Je leur demande donc de relan­cer le trans­fert, en essayant de se dépêcher.

Le len­de­main, mar­di 9, je tente d’ap­pe­ler l’a­gence locale pour savoir s’ils ont reçu ma carte. Le cen­tral télé­pho­nique n’est pas capable de me don­ner l’in­for­ma­tion, et toutes les lignes sont occu­pées : il ne peut pas me les pas­ser. J’ap­pelle mon agence nan­taise, pour véri­fier que la carte est bien par­tie. Après m’être bat­tu avec le cen­tral télé­pho­nique nan­tais, j’ar­rive enfin à contac­ter mon agence. « La per­sonne qui s’est occu­pée du trans­fert de la carte est en congé mala­die, on n’a aucune infor­ma­tion. » Quel pro­fes­sion­na­lisme ! Quelle classe ! Je me pré­sente donc de nou­veau à l’a­gence auver­gnate (à 20 minutes en tram de mon bou­lot). Tou­jours pas de carte. J’ex­plique ma situa­tion au gui­chet, mais ils n’y peuvent rien. Là c’est le pom­pon. Des coups de télé­phone dans tous les sens. Les deux agences se joignent, n’ar­rivent pas à se dépa­touiller de la situa­tion. Je com­mence à évo­quer la ques­tion d’un autre moyen de paye­ment. Ça semble dur pour eux.

Fina­le­ment, l’a­gence de Nantes m’ap­pelle : ils ont réus­si à contac­ter l’employée en congé, elle a bien envoyé la carte le ven­dre­di. On se dit donc que le len­de­main, la carte devrait être à Cler­mont-Fer­rand. On se met d’ac­cord pour reprendre contact le len­de­main matin. Le soir, je m’en­dors donc par­tiel­le­ment rassuré.

Mer­cre­di matin, pas de nou­velles de ma banque. Je décide donc de me rendre à l’a­gence locale, pour récu­pé­rer la carte. Bien sûr, j’ai aus­si des ensei­gne­ments à don­ner, je ne peux pas par­tir comme ça. Fina­le­ment, à 16h, j’ar­rive à l’a­gence. Ils cherchent de nou­veau ma carte, n’ar­rivent pas à la trou­ver. Ils se mettent à 3, retournent tous leurs tiroirs, tou­jours rien. Entre temps, ils appellent Nantes, qui leur confirme avoir bien reçu l’ac­cu­sé de récep­tion : c’est bien Cler­mont-Fer­rand qui a per­du ma carte
Je com­mence à sérieu­se­ment envi­sa­ger de trou­ver un autre moyen de paye­ment inter­na­tio­nal. « Je vais être franche, nous n’a­vons rien à vous pro­po­ser. » Pas de tra­ve­lers en stock, rien d’autre… Ils m’as­surent qu’ils m’ap­pe­le­ront dans la soi­rée, après avoir véri­fié tous leurs tiroirs. Je com­mence à désespérer.

En ren­trant chez moi (il est 17h), j’en pro­fite pour appe­ler ma banque à Nantes, et leur deman­der s’ils voient un autre moyen de paye­ment. À part emme­ner des euros en liquide, rien. J’en pro­fite pour leur indi­quer ce que je pense de leur pro­fes­sion­na­lisme, et de la durée esti­mée de mon compte à mon retour de Rio…

Et enfin, à 18h, l’a­gence d’Au­vergne m’ap­pelle : quel­qu’un avait mis ma carte de côté à Jaude pour qu’on pense à me la don­ner. Arrrg ! Ils l’a­vaient depuis le début, je me suis donc bat­tu, ai cou­ru dans tous les sens, payé des com­mu­ni­ca­tions sur­taxées, man­qué plu­sieurs heures de bou­lot, tout ça pour ça !

À mon retour de Rio, change de banque, c’est déci­dé. Et qu’on arrête de me dire que les ser­vices publics sont inef­fi­caces. La ges­tion des banques pri­vées, avec ses réduc­tions de per­son­nel, et ses ser­vices sur­taxés dépasse tout ce que j’ai pu voir jus­qu’à présent. 

Réglage d’écran

Il y a quelques temps, j’a­vais récu­pé­ré un écran Sun de grande taille (21 pouces). Manque de chance, son affi­chage était très flou. En cher­chant un peu, j’a­vais trou­vé une solu­tion pour le résoudre, à l’aide d’un tour­ne­vis et d’un peu de patience. J’a­vais mis le mode opé­ra­toire en ligne.

Cepen­dant, cet écran n’est pas mon écran de tra­vail prin­ci­pal. J’en uti­lise un autre, un 19 pouces de chez LG, un fla­tron. J’en suis très content, la finesse de sa dalle est un luxe dont j’au­rais main­te­nant du mal à me pas­ser. Mais hier soir, en l’al­lu­mant, j’ai décou­vert un affi­chage tout flou. Quelle galère ! Et pas de doute, c’é­tait bien l’é­cran qui avait un sou­ci, car même le menu de réglage fron­tal était affi­ché de manière floue.

Alors j’ai repris mon tour­ne­vis, et entre­pris de le démon­ter pour le régler…

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J’ai fini par trou­ver les 3 vis que j’a­vais uti­li­sées sur l’autre écran :

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Mal­heu­reu­se­ment cette fois-ci, il semble que ça ne suf­fise pas : le flou n’est pas fixe dans le temps, et peut varier d’une minute à l’autre…

Je me demande si un répa­ra­teur TV sau­rait s’en dépa­touiller… Sinon, il semble que ce modèle soit l’un des der­niers écrans CRT encore ven­dus, il fau­dra sans doute que j’y passe.

Écoconstruction

Le week-end der­nier, j’ai pro­fi­té des jour­nées du patri­moine pour visi­ter la Mai­son de l’Ha­bi­tat, un bâti­ment récent conçu sui­vant les normes de Haute Qua­li­té Envi­ron­ne­men­tale.

Maison de l’Habitat de Clermont-Ferrand

La visite a été pas­sion­nante, riche en infor­ma­tions et en réflexions sur l’é­co­cons­truc­tion. Je vous laisse lire les notes que j’ai prises, ain­si que les pho­tos du bâtiment :

Conférence sur les OGMs

Comme cer­tai­ne­ment beau­coup de per­sonnes en 2007, je n’a­vais qu’une vague idée de ce que sont les Orga­nismes Géné­ti­que­ment Modi­fiés. J’a­vais du mal à tout com­prendre, et du mal à trou­ver des infor­ma­tions claires et per­ti­nentes. Et puis un ami m’a pro­po­sé de vision­ner une confé­rence de Chris­tian Vélot, Maître de Confé­rences à l’U­ni­ver­si­té Paris-Sud 11.

Vidéo OGMs

Cette vidéo est tout sim­ple­ment lim­pide. Ce cher­cheur a un vrai talent de vul­ga­ri­sa­tion, per­met­tant à des novices en bio­lo­gie de com­prendre les sub­ti­li­tés qui se cachent sous le terme géné­rique OGM. Toutes les per­sonnes que j’ai invi­tées à la vision­ner ne regrettent pas d’a­voir pris un peu de leur temps.

Aus­si, même si cette vidéo dure 1 heure 25, même si elle est héber­gée sur un site uti­li­sant du flash, je vous invite expres­sé­ment à la regar­der. Pour les gens à qui le flash fait peur, n’ou­bliez pas clive, l’ex­cellent logi­ciel d’ex­trac­tion des vidéos flash sous GNU/Linux.

Edit : depuis ce repor­tage, Chris­tian Vélot est mal­me­né pro­fes­sion­nel­le­ment, à cause de son enga­ge­ment per­son­nel sur la ques­tion des OGMs.

Edit 2 : Depuis la mise en ligne de ce billet sur mon blog, la plu­part des liens que je poin­tais ont dis­pa­ru. Pour en savoir plus, on peut consul­ter une lettre de sou­tien à Chris­tian Vélot. La vidéo n’est plus dis­po­nible sur Dai­ly­mo­tion (elle a été sup­pri­mée). Aus­si, je tiens à la dis­po­si­tion de toutes les per­sonnes inté­res­sées une copie du film.

Le blog d’Emlyn

Ma sœur est par­tie pour une année vivre en Angle­terre, comme fille au pair. Elle a pris soin de se munir d’un appa­reil pho­to, et comme elle a la plume facile, a déci­dé d’ou­vrir un blog qui raconte au quo­ti­dien ce qu’elle vit là-bas.

J’aime vrai­ment beau­coup la lire, aus­si je vous fait par­ta­ger le lien. Si vous n’a­vez pas peur des textes sans accents (et oui, cla­vier anglais oblige), et que le fran­çais tein­té d’an­glais ne vous hor­ri­fie pas trop, allez y faire un tour :

Bonne visite !

Les machines de l’Île

Pro­fi­tant de mon pas­sage à Nantes pen­dant de courtes vacances en famille, j’ai pris le temps d’al­ler visi­ter avec des amis le musée ate­lier des machines de l’île sur l’île de Nantes. Les machines expo­sées sont plus impres­sion­nantes les une que les autres. 

Éléphant

Vous le consta­te­rez par vous-même en visi­tant les quelques pho­tos que j’ai mises en ligne : voir les pho­tos des machines de l’île.

Un peu de vacances

Après avoir pas­sé une bonne par­tie de l’é­té à tra­vailler, en par­tie pour obte­nir des résul­tats peu satis­fai­sants, l’ac­cep­ta­tion de ma pre­mière publi­ca­tion dans une confé­rence inter­na­tio­nale a été un grand soulagement.

C’est donc tout natu­rel­le­ment que j’ai pris un peu de vacances, pro­fi­tant d’une visite en terre d’Au­vergne d’une amie bre­tonne. Par­mi les pro­me­nades que nous avons entre­prises, le puy de Dôme a été une étape privilégiée.

Panorama puy de Dôme

Voi­ci quelques pho­tos de notre esca­pade là-haut. Je n’y étais jamais mon­té, c’est vrai­ment superbe !

RMLL 2007

La semaine der­nière j’ai par­ti­ci­pé aux Ren­contres Mon­diales du Logi­ciel Libre à Amiens. Je décou­vrais à la fois la ville et l’é­vè­ne­ment. Mal­gré une sinu­site assez cara­bi­née, j’ai aidé autant que pos­sible Valé­rie-Emma Leroux et Fré­dé­ric Leho­bey à la coor­di­na­tion du thème « Sciences, recherche, médecine. »

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C’é­tait assez intense, nous avons eu un peu le temps de dis­cu­ter, mais peu d’al­ler voir les autres thèmes. J’ai tout de même eu l’oc­ca­sion d’as­sis­ter à un bout de la confé­rence d’A­lan Cox (Intro­duc­tion à SMP), de celle Samuel Hoce­var (le pro­jet Debian), ou encore une confé­rence sur l’ac­ces­si­bi­li­té (Acces­si­bi­li­té web — Fon­de­ments et pra­tique).

Le soir était l’oc­ca­sion de tis­ser des liens, notam­ment aux noc­turnes. Outre quelques amis ren­nais, cler­mon­tois et nan­tais, j’ai eu l’oc­ca­sion de ren­con­trer pas mal de per­sonnes très inté­res­santes. Plu­sieurs pro­jets ou col­la­bo­ra­tions ont été ini­tiées, tous aus­si inté­res­sants les uns que les autres, que j’es­père avoir l’oc­ca­sion de mener à bien. Le der­nier soir, nous avons assis­té au concert des Petites Bou­rettes, un groupe qui rap­pelle par cer­taines sono­ri­tés les mau­vaises langues. Le gui­ta­riste était vrai­ment excellent, je ne regrette pas du tout d’y être allé.

Cepen­dant, si l’en­semble de cet évè­ne­ment a été pour moi riche sur de nom­breux points, j’at­ten­drais pro­ba­ble­ment plu­sieurs années avant d’y par­ti­ci­per de nouveau.

Vous trou­ve­rez en sui­vant le lien sui­vant les rares pho­tos que j’ai eu l’oc­ca­sion de prendre.

Cuisine végétale

Depuis quelques temps main­te­nant, j’ai chez moi une consom­ma­tion végé­ta­lienne, c’est-à-dire que je ne mange plus de pro­duits lai­tiers ni à base d’œufs.

C’est un choix lié à des convic­tions, je vous conseille d’ailleurs à ce sujet la lec­ture de l’ex­cellent livre de Thier­ry Souc­car inti­tu­lé « Lait, men­songes et pro­pa­gande » qui décrit la manière dont les pro­duits lai­tiers se sont fait récem­ment une place mas­sive dans l’a­li­men­ta­tion humaine. En s’ap­puyant sur diverses publi­ca­tions récentes, il met en garde contre cette consom­ma­tion, notam­ment d’un point de vue san­té. En quelques mots, voi­là ce que l’on peut entre autres y lire :

  • Le lait est un ali­ment qui sert aux mam­mi­fères dans les pre­miers mois de leur vie à gran­dir de manière incroyable, à finir de pré­pa­rer leur orga­nisme à la vie adulte. Une fois sevrés, les mam­mi­fères ne consomment plus natu­rel­le­ment de lait (on en donne bien aux chats, mais qui s’est ren­sei­gné sait que ce n’est pas un ali­ment qui leur convient). L’homme est donc le seul ani­mal à conti­nuer à s’a­li­men­ter d’un ali­ment de crois­sance alors qu’il a atteint sa matu­ri­té de sevrage.
  • De plus, il consomme le lait pré­vu pour un autre ani­mal, qui a une masse cor­po­relle beau­coup plus impor­tante que lui. Quand on voit la crois­sance qu’a un veau dans les pre­miers mois de sa vie, on ima­gine la puis­sance éner­gé­tique de cet ali­ment, com­plè­te­ment dis­pro­por­tion­née à nos besoins.
  • Dans ce livre, l’au­teur met en avant une autre par­ti­cu­la­ri­té de la consom­ma­tion de lait de vache par l’hu­main : cette consom­ma­tion est très récente, du moins dans ces pro­por­tions. Aus­si, depuis le début du siècle, on n’a ces­sé d’aug­men­ter la pro­duc­tion de lait d’une manière ful­gu­rante, impo­sant aux vaches de pro­duire tou­jours plus. La seule solu­tion pour qu’une vache pro­duise autant est qu’elle ai régu­liè­re­ment une por­tée. Aus­si, dès qu’elle met à bas, on attend quelques mois, et on la réin­sé­mine à nou­veau. Or on sait que la pro­duc­tion d’hor­mones femelles est énorme quand l’embryon se forme. Et on sait aus­si que les hor­mones passent très faci­le­ment dans le lait. Il a été prou­vé que la pro­por­tion d’hor­mones femelles était très net­te­ment supé­rieur dans le lait d’au­jourd’­hui que dans le lait d’il y a 100 ans. Et ce n’est pas sans dan­ger pour l’é­qui­libre hor­mo­nal des humains.
  • La pre­mière rai­son avan­cée pour la consom­ma­tion du lait est l’ap­port en cal­cium. D’a­près les dis­cours offi­ciels, sans ça l’os­téo­po­rose nous guet­te­rais au tour­nant. Or, les pays asia­tiques, qui ne consomment presque pas de lait, sont ceux où l’on ren­contre le moins d’os­téo­po­rose. On observe d’ailleurs une cor­ré­la­tion très mar­quée entre cas d’os­téo­po­rose et consom­ma­tion de lait. L’ex­pli­ca­tion avan­cée dans ce livre est la sui­vante : les os ont une capa­ci­té finie de regé­né­ra­tion. Or, à chaque fois que l’on apporte du cal­cium, on force la regé­né­ra­tion des os, dimi­nuant d’au­tant cette capa­ci­té dans le futur. En ayant eu des os forts pen­dant toute sa jeu­nesse par sur­con­som­ma­tion de cal­cium, il en décou­le­rait une fin de vie plu­tôt poreuse…
  • Enfin, une ana­lyse com­pa­ra­tive de la taille moyenne des indi­vi­dus d’un pays en fonc­tion de la consom­ma­tion de lait est réa­li­sée. On remarque aus­si la ver­ti­gi­neuse crois­sance récente des humains, qui dépasse de loin la crois­sance du siècle pré­cé­dent, et qui coïn­cide avec la consom­ma­tion de lait de vache, pro­duit ayant à l’o­ri­gine rôle d’aide à la croissance…

Beau­coup de gens pensent que la cui­sine végé­ta­lienne est com­pli­quée. Comme je suis per­sua­dé que non, et que je par­tage cette opi­nion avec quelques amis, nous venons de créer cha­cun un blog de cui­sine végé­tale, et les avons fédé­ré dans un planet :

Ça com­mence tout juste, alors il n’y a pas encore énor­mé­ment de conte­nu, mais je pense que c’est un bon début pour décou­vrir cette cui­sine saine et simple.

Rasoir en HDR

C’est en lisant le billet de bobuse sur son nou­veau rasoir que j’ai moi aus­si eu envie de par­ler de mon rasoir… Comme lui, je n’u­ti­lise pas non plus de rasoir jetable (sauf dans de rares excep­tions). J’u­ti­lise un rasoir à lames, de ces bonnes vieilles lames que les dan­ge­reux gang­sters des films manient avec dex­té­ri­té pour com­mettre leurs méfaits.

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Ce rasoir a pour moi une valeur par­ti­cu­lière : c’est le rasoir que mon père uti­li­sait quand il était jeune, avant de por­ter la barbe. Il l’a­vait gar­dé, mais ne s’en ser­vait plus. Entre deux uti­li­sa­tions de rasoirs jetables, j’ai com­men­cé dou­ce­ment à l’u­ti­li­ser, puis je l’ai adop­té. Il est un peu plus évo­lué que celui de bobuse, car il n’y a pas besoin de tour­ne­vis pour l’ou­vrir : la par­tie infé­rieure du manche est une vis qui fait s’ou­vrir le rasoir en haut (voir la der­nière pho­to du billet). De la même manière, une bague numé­ro­tée de 1 à 9 sur le manche, auprès de la lame, per­met de régler la ten­sion de la lame, ce qui rend le rasage plus ou moins souple.

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J’ai aus­si pro­fi­té de ce billet pour uti­li­ser le logi­ciel qtpf­gui, qui pro­pose plu­sieurs algo­rithmes de bra­cke­ting (voir un pré­cé­dent billet à ce sujet). Je ne sais pas com­ment vous trou­vez ces pho­tos, mais j’en suis assez satis­fait, pour des pho­tos prises à la lumière artificielle…

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Gestionnaire de signets

Ça fai­sait quelques temps que je réflé­chis­sais à la manière de par­ta­ger les liens qui m’in­té­ressent… Mon site en est rem­pli, depuis la par­tie prin­ci­pale jus­qu’au wiki… Mais voi­là, impos­sible de faire des recherches dedans, c’est vrai­ment mal fou­tu, pas de clas­se­ment, etc.

Je lou­chais avec envie du côté de deli­cious, mais le fait de mettre sur un ser­veur com­mun mes book­marks ne me plai­sait pas trop. Je cher­chais une solu­tion plus indépendante.

Et puis hier j’ai déci­dé de me prendre par la main, et de recher­cher pour de vrai si un pro­jet libre ne cor­res­pon­dait pas à mes attentes. Et je suis tom­bé sur scut­tle. Pas encore super com­plet, mais déjà très fonc­tion­nel, et encore main­te­nu, contrai­re­ment aux dixaines de pro­jets équi­va­lents que l’on trouve un peu par­tout à l’abandon.

Bref, j’ai ins­tal­lé une ins­tance de scut­tle sur ce site, et j’es­père le nour­rir régu­liè­re­ment. Vous le trou­ve­rez à l’a­dresse suivante :

Pour info, « book­mark mana­ger » est un bon mot-clé pour cher­cher des moteurs de ce type.

Sos enfance partagée

Il y a main­te­nant près d’un an, je fai­sais part ici de la dan­ge­ro­si­té d’une asso­cia­tion aux posi­tions archaïques et agres­sives lors de sépa­ra­tions familiales.

Depuis, leur atti­tude n’a pas évo­lué dans un sens appré­ciable, comme en témoigne notam­ment les mul­tiples com­men­taires sur ce billet datant d’un an. Aus­si, avec plu­sieurs autres per­sonnes dont les posi­tions étaient proches de la mienne, nous avons déci­dé de mon­ter un collectif.

Le col­lec­tif se nomme donc sos enfance par­ta­gée, et son site inter­net http://sos-enfance-partagee.org com­mence dou­ce­ment à prendre forme. L’une de nos pre­mières reven­di­ca­tion concerne la garde alter­née, et le flou qui entoure la pre­mière loi à ce sujet. Si dans l’ab­so­lu nous ne sommes pas contre la garde alter­née, le manque de rigueur de cette loi nous alerte, car elle est déjà la rai­son de souf­france de nom­breux enfants, qui subissent ce choix sou­vent peu raisonné.

Si cette cause vous inté­resse, vous inter­pelle, n’hé­si­tez pas à vous joindre à nous pour favo­ri­ser une jus­tice res­pec­tueuse des enfants, les pre­miers à souf­frir de déci­sions qui les concernent au quotidien.

Enseigne (3)

Sur le che­min pour aller à la gare depuis chez moi, la vitrine d’une bou­tique aban­don­née attire tou­jours mon atten­tion. Jus­qu’à pré­sent, je n’a­vais jamais d’ap­pa­reil pho­to quand je pas­sais devant… Pas pos­sible de vous la faire par­ta­ger. Et puis la semaine der­nière, magie, un peu de temps et un appa­reil pho­to ont suf­fit. Voi­ci donc l’en­seigne la plus drôle de Clermont-Ferrand.

Façade du magasin

Tout d’a­bord, vous note­rez l’as­pect déla­bré, déla­vé de la façade… Rien de bien ori­gi­nal pour un maga­sin aban­don­né. Mais appro­chons-nous un peu…

Zoom sur l’affiche

… et appré­ciez la publi­ci­té de la façade « rava­le­ment et pein­ture de façade ». Visi­ble­ment, c’est un peu raté comme pub.

Mais ce n’est pas ce qui m’a­muse le plus. Obser­vez la qua­li­té de la réclame « Encore une solu­tion ! » Il est évident que c’est à cause de ce slo­gan que le maga­sin a cou­lé. Com­ment peut-on van­ter les mérites de sa solu­tion en appuyant sur le fait qu’il en existe d’autres, et que celle-ci n’en est qu’une nouvelle ?

Voi­là, vous connais­sez main­te­nant mon diver­tis­se­ment le long du tra­jet pour prendre le train… :)