SOS Papa

Je suis l’heu­reux papa depuis quelques temps d’une petite fille char­mante. Je ne vis pas avec elle, mais j’ai la chance de la voir très souvent.

Comme beau­coup de pères dans ma situa­tion, j’ai par­fois recher­ché des conseils et des sou­tiens autour de moi, dans les moments de doute, quand la dis­tance n’est pas simple à gérer, quand le futur inquiète. J’ai la chance d’a­voir des amis atten­tifs, et une famille qui m’a beau­coup aidé. J’ai aus­si sur­fé sur le net pour trou­ver d’autres pères comme moi. On trouve plein de choses dif­fé­rentes sur la toile, des bonnes et des moins bonnes.

Ce billet est consa­cré à l’as­so­cia­tion SOS Papa, qui fait par­tie des moins bonnes choses.

Lors­qu’on visite pour la pre­mière fois leur site, lors­qu’on lit les témoi­gnages d’un oeil atten­tif mais rapide, et qu’on a encore au coeur la dou­leur d’un père loin de ses enfants, je suis sûr qu’on peut se lais­ser embo­bi­ner. Leurs textes sont tra­vaillés pour ne pas cho­quer, leurs forums sont sur­veillés pour qu’au­cun pro­pos ne puisse être pris contre eux, leurs com­mu­ni­ca­tions s’af­finent au fil des mois (cer­tains pro­pos un peu justes ont semble-t-il dis­pa­ru de leurs pages).

Mais il n’empêche, mal­gré tout le mal qu’ils se donnent pour paraitre poli­ti­que­ment cor­rect, mal­gré l’a­vis favo­rable de l’U­NAF à leur égard, leur côté mal­sain n’ar­rive pas à dis­pa­raitre. En voi­ci quelques illustrations.

Manipulation des chiffres

Lors­qu’un chiffre offi­ciel sort, sur le nombre d’en­fants voyant leur père régu­liè­re­ment, sur le nombre d’en­fants pas­sant noël loin de leur père, ou sur tout autre chiffre lié à la pater­ni­té, l’as­so­cia­tion reprend rapi­de­ment ce chiffre et le bran­dit comme une preuve sup­plé­men­taire du cal­vaire des pères. Sou­vent dans ce genre de pro­pos, on remarque les jeux de pour­cen­tages : le chiffre est don­né sur la popu­la­tion des familles sépa­rées, il est rame­né à la popu­la­tion glo­bale. On remarque aus­si des inco­hé­rences beau­coup plus gros­sières : le chiffre de papas qui pas­se­ront noël sans leur enfant est sup­pé­rieur au nombre de parents séparés…

Bref, on sent la bidouille des chiffres, qu’ils se font fort de por­ter en étan­dard, ou de taire quand défi­ni­ti­ve­ment aucune bidouille n’est possible.

Citation d’un pédopsychiatre contesté

Par­mi les spé­cia­listes sou­vent cités, G. Ney­rand, fort de son appar­te­nance au comi­té d’hon­neur de l’as­so­cia­tion, voit ses thèses reprises et sou­te­nues. Outre son dis­cours sur la garde alter­née, régu­liè­re­ment mon­trée du doigt par de nom­breuses asso­cia­tions de défense des enfants et par ses confrères, ce socio­logue par­tage cer­taines idées avec celles de Richard Gard­ner et Ralph Under­wa­ger, qui défendent des thèses pro-pédo­cri­mi­nelles.

Prises de position au relan de paternalisme malsain

Bien qu’ils se défendent d’être pater­na­listes (rôle du père chef de famille, qui décide pour les autres, réduc­tion du rôle de la mère, patriar­cat oppres­sant, etc), les affir­ma­tions sur le rôle du père au fil de leurs pages est net­te­ment orien­té dans cette direc­tion. le rôle de la mère y est tou­jours mini­mi­sé. On peut ima­gi­ner qu’il s’a­gisse d’une posi­tion extrê­miste visant à lut­ter contre les posi­tions extrêmes inverses, mais ces posi­tions sont glo­ba­le­ment mal­ve­nues, et per­mettent cer­tai­ne­ment aux hommes qui se sentent lèsés par une sépa­ra­tion bru­tale de trou­ver une jus­ti­fi­ca­tion à leurs reven­di­ca­tions per­son­nelles et nombrilistes.

Pour ces pères, que leur enfant porte leur nom est cru­cial (ils conseillent de recon­naitre leur enfant avant la mère, pour assu­rer le nom de leur pro­gé­ni­ture), ils vont éga­le­ment jus­qu’à conseiller de kid­nap­per les enfants avant un juge­ment, dans le cas où la mère est par­tie avec les enfants (Tou­te­fois, pour un jeune enfant, le (la) magistrat(e) pour­ra vous repro­cher ensuite d’a­voir osé reti­rer l’en­fant sic).

La vio­lence conju­gale des hommes est même par­tiel­le­ment excu­sée, la nature ayant dotés [les hommes] d’une mus­cu­la­ture et d’un sys­tème hor­mo­nal qui leur donnent une supé­rio­ri­té phy­sique. Tout est bon à prendre pour défendre l’homme et son omni­pré­sence écra­sante au sein de la famille.

Dans tout leur dis­cours, la dia­bo­li­sa­tion de la mère est omni­pré­sente. La mère est celle qui part avec les enfants, enlève au pauvre père qui n’a rien fait sa pro­gé­ni­ture. Le par­ti-pris non construc­tif est constant, la remise en ques­tion n’a jamais lieu, on ne lit aucune modé­ra­tion dans les propos. 
Ils font le choix de défendre l’i­dée de garde alter­née coûte que coûte, à tout âge, et sans envi­sa­ger un choix réflé­chi du mode de garde en fonc­tion de la situa­tion géo­gra­phique, des besoins des enfants, de leur âge, etc. En pré­sen­tant leur posi­tion comme moderne et visant l’é­ga­li­té des deux parents, ils font dis­pa­raitre com­plè­te­ment l’in­té­rêt des enfants.

On note éga­le­ment que l’argent est une pré­oc­cu­pa­tion essen­tielle de ces pères : leurs forums regorgent de méthodes pour payer moins de pen­sion à la mère, leurs pages prin­ci­pales militent pour une sup­pres­sion de la néces­si­té de payer une pen­sion ali­men­taire en cas de sup­pres­sion d’au­to­ri­té paren­tale. Après leur petite per­sonne de père, ces hommes défendent leur argent… Vient en der­nier l’in­té­rêt des enfants, qu’on pour­rait presque croire cité comme pré­texte au reste du discours.

Petite odeur de fascisme

Pour conclure, je trouve que ce site suinte le Tra­vail, Famille, Patrie, et qu’il est impor­tant d’y prê­ter atten­tion : il s’a­dresse à des per­sonnes (hommes en pleine sépa­ra­tion d’a­vec leur conjoint, la plu­part du temps ayant de jeunes enfants) qui sont fra­giles. Le site ne fait qu’at­ti­ser un malaise, et en pro­fite pour trans­mettre leurs idées assez limite. Berf, cette asso­cia­tion n’aide en rien les papas et leur famille. Pire, il enferme les pères dans une atti­tude revan­charde, où le prin­cipe est de dénon­cer et de tirer les draps à soi au lieu de dis­cu­ter. Au final, les enfants en sont pro­ba­ble­ment les pre­miers à en pâtir.

Leur action de lob­bying de plus en plus active auprès d’une presse véri­fiant peu ses sources, ain­si qu’au­près d’hommes poli­tiques peu regar­dant des moti­va­tions pro­fondes des asso­cia­tions qu’ils consultent n’est pas faite pour rassurer.

Notes et liens
  • Je vous invite à signer la péti­tion qui dénonce la récente recon­nais­sance par l’U­NAF de SOS Papa
  • Les asso­cia­tions homo­sexuelles aus­si en lutte contre SOS Papa
  • Un site anti-patriar­cat à visi­ter, pour se tenir infor­mé sur ces prises de posi­tions patriar­cales type SOS Papa
  • Un dos­sier très com­plet sur le mas­cu­li­nisme sur le site d’arte
  • N’ayant aucune envie de faci­li­ter le réfé­ren­ce­ment de ce site, aucun lien vers leur site n’est pré­sent dans ce billet. Je ne vous demande pas de me croire sur parole, mais je conci­dère que moins on leur fait de la pub, mieux c’est.

Ce billet a été l’ob­jet d’une mise à jour suite à une erreur d’in­ter­pré­ta­tion pré­sente dans la ver­sion originale

Edit : Après un an, un nou­veau billet vient com­plé­ter celui-ci, annon­çant la créa­tion d’un col­lec­tif pour la défense des enfants dans ces conflits : sos enfance par­ta­gée.

303 thoughts on “SOS Papa”

  1. « SOS Papa et toutes les nom­breuses autres asso­cia­tions de pères résistent au tout pou­voir de la mère envers l’enfant, pour qu’elle ne soit plus sys­té­ma­ti­que­ment le parent prin­ci­pal, mais un des deux parents de l’en­fant. »
    Il faut arrê­ter de se men­tir, Par­ti­sant, la non objec­ti­vi­té et l’a­gres­si­vi­té à l’en­contre des mères que l’on lit à tra­vers les dif­fé­rents docu­ments dif­fu­sés par SOS papa ne confirme pas votre pro­pos, bien au contraire : les enfants ne sont pas du tout le centre des actions et reven­di­ca­tions des membres de cette asso­cia­tion. Le mépris avec lequel on traite l’o­pi­nion des enfants en est un exemple par­mi d’autres. 
    Quand les pen­sions ali­men­taires ne seront pas leur sujet de dis­cus­sion favo­ris, quand leurs forums ne seront plus rem­plis de basses insultes, quand la rai­son repren­dra le pas sur la haine et l’a­gres­si­vi­té, alors peut-être pour­ra-t-on serei­ne­ment dis­cu­ter de ces questions.

    Encore une fois, comme je l’ai dit ici, il fal­lait être pré­sent au quo­ti­dien auprès de ses enfants avant la sépa­ra­tion… Car la garde prin­ci­pale ne peut être accor­dée en toute hon­nê­te­té qu’au parent ayant pas­sé le plus de temps au quo­ti­dien avec ses enfants.

    Essayez de pen­ser un peu plus loin que le bout de votre nez ! 

  2. en tout cas dans mon cas ( divor­cé et ayant suite à ce divorce de très gros pro­blèmes finan­ciers et d’hé­ber­ge­ment) j’ai un droit de visite classique .

    après deux mois SDF et quelques mois dans une chambre de 35 M2 mal chauf­fée en hiver j’ai quand même reçue ma fille de 7 ans ( aujourdh’ui le 14 novembre elle a 9 ans ) Nous dor­mions ensemble dans le même lit par manque de moyens et de place. Elle s’en­nuyait très rapi­de­ment et nous allions nous pro­me­ner dans paris ( elle n’aime pas mar­cher) et allions au Mac do pour avoir avec des tickets res­tau­rants des places de ciné pour la dis­traire pen­dant ces deux ou 1 jour et demi. Bref j’ai fait et fait encore tout mon pos­sible pour la voir le plus sou­vet pos­sible ( 2 W par mis, le 2em et le 4 eme ) ques­tion de finance, au début du mois j’ai de l’argent et à la fin ma paie tmobe à peu prêt quand elle vient. Je l’ai emme­né en vacances 2 fois 15 jours chez une amie à bor­deaux au bord de la mer au mois d’aout et à mont­pel­leir dans une très grande mai­son avec pis­cine et sa chambre indi­vi­duelle avec télé per­so et 15 jour en Août der­nier en Arriège dans un cha­let. Et bine sa mère trouve que je n’en fait pas assez. elle veut m’o­bli­ger à la prendre 1–3‑5 week end du mois et toute la moi­tié des vacances scolaires.Je suis en com­mis­sion de sur­en­det­te­ment jus­qu’en juin 2007 ( j’ai pris ses impôts et fait la conne­rie de signer à l’é­poque de notre vie com­mune le sto­ckage de ses meubles héri­tage de sa grand mère, meubles dont elle n’a plus vou­lu) enfin la banque de France a ren­du son bila : j’ai 1.08 par mois de béné­fice. J’ai un salaire net de 1500 euros et verse une pen­sion de 357 euros mois. Je ne peut pas plus pour le moment sur­tout que mon es habite à Pon­tault Com­bault et moi à Asnières . J’emprunte une voi­ture à chaque fois pour aller la prendre ( frais d’es­sance et usure de la voi­ture qui ne m’ap­par­tiens pas). Je m’arrte là mais j’ai beau­coup à dire et ne me fait aucune illu­sion sur le juge­ment du JAF à ma requête de gar­der la pério­di­ci­té au moins pour l’ins­tant. Donc je vais à la guerre, à la vraie guerre . Quel­qu’un va res­ter sur le car­reau, peut être moi ! peut importe vivre à genoux n’est pas mon style. son objec­tif est de m’empécher de vivre et de raire ma vie. J’ai 57 ans et elle 40 et elle disait sou­vent que notre fille était un enfant de vieux ( très cha­leu­reux). Je n’ai ce soir et je crois pour long­temps aucune pitié pour les mères car nous ne sommes nous les hommes – pères ou non que des cibles à atteindre. mais je lui conseille de bien visé car moi j’ai mis mon armure de guer­rier au risque de perdre ma fille – tout celà n’est qu’une ques­tion d’angle de vue de l’es­prit. Tuez la mère et vous etes libé­ré. La guerre des sexes sera la vraie fin du monde. 

  3. tout à fait d’ac­cord avec JM sur le dis­cours de par­ti­sant : dès les pre­miers mots, il me sem­blait sor­tir d« une de ces ren­contres pro­pa­gandes « mee­ting » et autres « ras­sem­ble­ment » ou les mes­sages sub­li­mi­naux sont raba­chés en per­ma­nence. d’ailleurs, entre le 11 et le 14 Novembre, son mes­sage ne varie pas d’un yota ! …bour­rage de crâne, dis­cours appris , évo­ca­tion du 119 à l’ap­pui sans matière…: où est le vrai discernement ?

  4. Je suis tout à fait d’ac­cord pour que celà soit celui ou celle qui a pas­sé le plus de temps avec l’en­fant qui l’ait le plus sou­vent avec lui ou elle en cas de sépa­ra­tion. C’est le plus sou­vent la mère car, tout sim­ple­ment, c’est elle qui porte les enfants dans son ventre, les met au monde, les allaite. L’en­fant en a besoin. C’est la conti­nui­té. Il se crée un lien très fort. Ceci dit, celà n’empèche en rien le père de les avoir régu­liè­re­ment et plus d’un week end sur deux et la moi­tiè des vacances solaires.

  5. Fan­fan, je pense exac­te­ment comme toi sur les visites régu­lières du parent n’ayant pas la garde prin­ci­pale. C’est d’ailleurs comme ça que nous faisons. 

  6. à fan­fan et JM…bravo au meilleur que vous appor­tez à vos enfants : de l’amour…

  7. Oui, j’ai cer­tai­ne­ment un gros pro­blème. Je suis seul et cou­pé de mes enfants. Et eux, sont pri­vés de leur père.

    Mais ici, sur ce site, ce n’est pas cela qui est impor­tant. Ce qui est impor­tant de mon­trer, c’est que nous sommes nom­breux en France !

    Au fait, com­bien de mois de pri­son pour Natha­lie au Cana­da ? Pour un délit très banal et qua­si­ment impu­ni en France ? Ah, c’est vrai, là-bas il y a des sectes partout…

  8. Je viens de par­cou­rir ce blog. Je ne m’é­tais pas aper­çu que SOS-PAPA était à ce point mal­sain. En par­ti­cu­lier, je n’ai pas com­pris qu’ils conseillaient, comme il est écrit plus haut, de kid­nap­per les enfants. J’a­vais com­pris qu’ils rap­pe­laient sim­ple­ment qu’il est éga­le­ment « auto­ri­sé » à un père qu’à une mère de par­tir avec les enfants avant qu’une déci­sion ne soit prise. 
    Alors, je vous demande : quand on n’a pas la chance comme l’au­teur de ce site d’a­voir des rela­tions cor­rectes avec son ex concer­nant les enfants, où apprend-t-on à défendre ses enfants ?
    C’est vrai que c’est la mère de mes enfants qui les a por­tés et allai­tés, phy­sio­lo­gie oblige. Mais, c’est tou­jours moi qui me suis levé la nuit même pen­dant les congés de mater­ni­té. J’ai don­né les bains, les bibs, enfin je ne vais pas tout vous décrire… Au moment de la sépa­ra­tion, c’est elle qui m’a dit « je te pour­ri­rai la vie toute ta vie » et depuis 4 ans elle le fait très bien y com­pris en uti­li­sant les enfants comme arme et comme bou­clier. Mes attes­ta­tions lors de la non-conci­lia­tion n’ont pas du tout été uti­li­sées par le juge. Mais ce juge a noté que « la preuve que la mère s’oc­cupe des enfants au quo­ti­dien, elle orga­nise les goû­ters d’an­ni­ver­saire » (sic). Et elle a don­né les enfants en garde chez la mère ! Et ensuite on ose me par­ler de statistiques !!! 
    Je suis en train de lire le livre noir de la garde alter­née de j Phe­lip. Il serait super ce livre si jus­te­ment il n’é­tait pas sexiste. Comme par hasard, il n’y a aucun témoi­gnage issu de père. Elle pré­tend que l’a­lié­na­tion paren­tale n’existe pas mais elle en donne des exemples dans un témoi­gnage sur deux : « le père de mes enfant dit ça sur moi devant les enfants ». Ce n’est pas de l’a­lié­na­tion paren­tale de la part du pere contre la mère ? Elle parle de mal­trai­tance en conspuant immé­dia­te­ment les hommes. La mal­trai­tance psy­cho­lo­gique (per­ver­sion nar­cis­sique par exemple) est loin d’être uni­que­ment mas­cu­line. Quant à la mal­trai­tance phy­sique, ça fait peut-etre rire, mais il y a aus­si des hommes tués par leur femme. Moins que le contraire, d’ac­cord, mais il y en a… Elle dit qu’un enfant a un pôle sécu­ri­taire de réfé­rence chez un adulte ; sou­vent la mère, par­fois le père, excep­tion­nel­le­ment un autre membre de la famille ou un pro­fes­sion­nel. Mais dans le reste du livre, c’est sys­té­ma­ti­que­ment la mère qui est cette per­sonne référente.
    En conclu­sion, je ne défends pas sys­té­ma­ti­que­ment SOS-PAPA mais recon­nais­sons quand même que les enfants pri­vés de leur père par leur mère ne sont pas si rares que vous avez l’air de le sug­gé­rer et qu’ils ont besoin de défen­seurs. Je sou­haite qu’ils appa­raissent un jour… 

  9. Le syn­drome d’a­lié­na­tion paren­tale défi­ni par Richard Gard­ner en 1986 consiste à dire que dans tous les cas, quand un enfant ne veut plus voir le parent avec lequel il ne vit pas, c’est que for­cé­ment l’autre parent l’a mon­té contre lui.
    Il existe cer­tai­ne­ment des cas pour les­quels c’est vrai, mais ce n’est sûre­ment pas un syn­drome, comme le décrit Gard­ner. Le fait que ce soit un syn­drome vou­drait dire que dès l’ins­tant où l’on détecte des « mani­fes­ta­tions » cor­res­pon­dant à la des­crip­tion de Gard­ner, alors il y a manipulation.
    L’é­mer­gence de ce syn­drome devant les tri­bu­naux à a mon avis fait plus de mal que de bien aux enfants, car il sys­té­ma­tise un point de vue sans s’at­ta­cher à leur réelle opinion. 

  10. Déso­lée papa­joel, à pro­pos du « syn­drôme d’a­lié­na­tion paren­tale » J. Phé­lip n’é­crit pas dans le « livre noir de la garde alter­née » qu’il n’existe pas, au contraire, elle affirme que l’a­liè­na­tion paren­tale existe depuis que le divorce existe. Mais elle pré­cise et études à l’appui, :

    1) qu’on ne peut pas par­ler aujourd’­hui de « syndrôme »

    2) que les assos de pères par­ti­cu­liè­re­ment, abusent de ce concept dès qu’il y a « dif­fi­cul­tés de contact entre un enfant et son père » et que cette uti­li­sa­tion abu­sive a fait des ravages aux USA.

    3) que l’a­lié­na­tion paren­tale touche tout au plus 0,4 % des situa­tions très confictuelles.

    Par ailleurs, même pas besoin d’é­tudes ou de stats, il suf­fit de regar­der autour de soi pour obser­ver que ce sont encore et très majo­ri­tai­re­ment les mères qui s’oc­cupent des jeunes enfants. Donc rien d’é­ton­nant à ce que ce soit les mères qui soient le « pôle sécu­ri­taire » pour les jeunes enfants !

    Enfin, elle pré­cise bien que si la RA n’est pas adap­tée à un jeune enfant, il faut pour­tant que celui-ci accède à son père mais sur un rythme adap­té à son âge.

    Bref ! rien que du raissonnable.….

  11. Syn­drome ou pas syn­drome, moi je vois régu­liè­re­ment des enfants qui peu de temps après la sépa­ra­tion étaient contents de se rendre chez leur père et qui petit à petit y sont de plus en plus réti­cent. Il y a aus­si des adultes qui un jour découvrent que leur père n’é­tait pas ce que leur mère leur avait décrit. Le chiffre de 0.4% que vous citez me paraît tota­le­ment dis­cor­dant avec le livre de Mme Phi­lip : en effet, dans de très nom­breux témoi­gnages (si ce n’est la majo­ri­té) rap­por­tés par l’au­teur, la mère se plaint de ce que le père dit du mal de la mère devant l’en­fant. Avec ou sans le mot syn­drôme, si ce n’est pas de l’a­lié­na­tion paren­tale, ça ! 
    « Par ailleurs, même pas besoin d’é­tudes ou de stats, il suf­fit de regar­der autour de soi pour obser­ver que ce sont encore et très majo­ri­tai­re­ment les mères qui s’oc­cupent des jeunes enfants. Donc rien d’é­ton­nant à ce que ce soit les mères qui soient le « pôle sécu­ri­taire » pour les jeunes enfants ! »
    C’est hor­rible ce que vous dîtes : sous pre­texte que MAJORITAIREMENT les femmes s’oc­cupent des jeunes enfants, obli­ga­toi­re­ment ce sont les mères qui sont le pôle sécu­ri­taire ! Pauvres enfants qui dés leur nais­sance ont un père qui est le pôle sécu­ri­taire et qu’il leur est sys­té­ma­ti­que­ment enle­vé sous pre­texte que les mères sont obli­ga­toi­re­ment de bonnes mères ! Moi, j’en connais des papa-poules à qui la jus­tice a don­né un droit de visite spé­cial père (1 WE sur 2) et la garde à une mère per­verse narcissique… 

  12. « Par ailleurs, même pas besoin d’é­tudes ou de stats, il suf­fit de regar­der autour de soi pour obser­ver que ce sont encore et très majo­ri­tai­re­ment les mères qui s’oc­cupent des jeunes enfants. Donc rien d’é­ton­nant à ce que ce soit les mères qui soient le « pôle sécu­ri­taire » pour les jeunes enfants ! »

    Oui même si vous vou­lez chan­ger cette réa­li­té elle ne pour­ra être confron­té qu’au fait que les mères sont un pôle refe­rant prio­ri­taire pour les enfants et depuis que la nature existe, et vous, qui avez élu domi­cile dans le ventre de votre mère pen­dant 9 mois et qui avait avec elle en com­mun un cor­don ombi­li­cal, vous le savez pertinemment. 

    Les mères il y quelques années s’oc­cu­paient non stop des enfants et les pères les voyaient, genre 15 mn après leur tra­vail à l’ex­té­rieur. Je n’ai pas vu de mou­ve­ments de pères s’in­sur­ger contre ça. Bizarre, aujourd’­hui une mère dirait à un père « tu vois 15mn les enfants par jour » la clique sos papa (tiens pas d’sos mamans au pas­sage ???) s’in­di­gne­rait. Mais non, là ça arran­geait ces pères.
    Je ne vois pas beau­coup de pères assis­tant mater­nel, nou­nous, ou pre­nant un congé sab­ba­tique pour s’oc­cu­per à plein temps des enfants…

    Que les pères ont été l’au­to­ri­té réfé­rente depuis des mil­lé­naires ne semble pas non plus vous inter­pel­ler en terme d’é­ga­li­té de droit paren­tale. Que les mères ont eu « droit » d’in­ter­ve­nir dans cette auto­ri­té qu’en 1975, la non plus, pas de tol­lé géné­ral de la part des pères. Enfin, un cer­tain nombre de pères démis­sion­naires qui laissent tom­ber les mères et les enfants 

    Des exemples de « mau­vaise pères et mères  » on en a tous mais, nous débat­tons là d’une géné­ra­li­té, qui me semble t’il met en évi­dence, le trop peu d’in­ves­tis­se­ment des pères d’une manière géné­ral. Que cer­tains fassent dif­fé­rem­ment soit, mais admet­tez que ce n’est pas la géné­ra­li­té, et que les mères ne sont pas EN MAJORITE les per­verses nar­cis­siques que vos asso­cia­tions décrivent à lon­gueur de temps. C’est injuste et humi­liant pour toutes celles qui se défon­çent pour leurs momes avec 7 fois sur 10 aucune pen­sion ali­men­taire (66% pour le chiffre offi­ciel) et avec des pères démis­sion­naires qui pour cer­tains uti­lise la loi pour faire chi….r l’ex (et je sais de quoi je parle, j’ai eu la police pour non pré­sen­ta­tion d’en­fant alors que je deman­dais au père d’un bb d’un an de lui lais­sé ter­mi­ner sa sieste, genre 15 mn, quitte a récu­pé­rer ces 15mn en fin de jour­née.. il a fait direct le 17 !!). et se pointent 4 ans plus tard avec selon la loi LES MEMES DROITS QUE LES MERES QUI ONT TRIMEES SEULES POUR TT ASSUMER. Cela aus­si vous semble normal ?

    Alors mon­sieur, quand vous aurez der­rière vous des siècles d’ab­né­ga­tion, de cour­bage d’é­chine, et de com­pro­mis fait pour les enfants, mais aus­si, quand vous aurez de votre vous pour­rez reven­di­quer d’être une référence.

    A vou­loir l’é­qui­té obtient l’équanimité, à se vou­loir éga­li­taire devient éga­li­ta­riste, c’est-à-dire réduc­trice des besoins spé­ci­fiques de l’enfant qui évo­luent en fonc­tion de son âge. La loi de 2002 sur la garde alter­née (notam­ment) repré­sente un vrai juge­ment de Salo­mon car, ne pas dif­fé­ren­cier les besoins d’un enfant de 2 mois avec ceux d’un enfant de 2 ans est une mécon­nais­sance dont les effets peuvent être par­ti­cu­liè­re­ment graves pour le déve­lop­pe­ment de l’enfant. VOILA CE QUE DIT LE LIVRE DE MME PHELIP.

    Cette évi­dence, connue empi­ri­que­ment de toutes les socié­tés, mêmes les plus pri­mi­tives, est éga­le­ment res­pec­tée dans les socié­tés tra­di­tion­nelles. Nos socié­tés modernes ont par­fois à le réap­prendre en évo­quant non pas la tra­di­tion, mais les connais­sances scien­ti­fiques qui valident alors l’empirisme.

    Ain­si, par exemple, recon­nais­sant les ravages des trau­ma­tismes des sépa­ra­tions pré­coces, les méde­cins hos­pi­ta­liers ont pris l’habitude d’encourager les mères à accom­pa­gner leurs nour­ris­sons dont l’état de san­té néces­site une hos­pi­ta­li­sa­tion. Cela s’ap­pelle « l’hos­pi­ta­lisme » mais ça aus­si vous sou­hai­tez le nier, c’est plus simple de faire table rase des besoins d’un être humains, pour par­lez de VOUS et encore de vous.

    Bien sûr, cha­cun des deux parents a les mêmes droits, mais pas la même uti­li­té au même moment, pour l’enfant. Mécon­naître la pré­émi­nence de la mère au début de la vie, c’est mécon­naître que le petit d’homme naît pré­ma­tu­ré, qu’il pour­suit alors son déve­lop­pe­ment neu­ro-encé­pha­lique et qu’il ne com­mence à s’in­di­vi­duer qu’après un temps d’in­tense rela­tion avec la mère et avec le corps de la mère. Ce temps fon­da­teur et sa néces­saire évo­lu­tion ne sont pas com­pa­tibles avec l’exer­cice de droits des parents qui seraient éga­li­taires. Bien au contraire, il faut res­pec­ter le temps néces­saire pour l’enfant, son droit a lui. 

  13. Bizar­re­ment, je suis pour de nom­breuses choses d’ac­cord avec vous Odine :
    Tout d’a­bord, comme vous le dites, il ne faut pas prendre son propre cas pour une géné­ra­li­té. Et je ne suis pas un repré­sen­tant ni même un adhé­rent d’SOS-PAPA. Fau­drait pas stigmatiser.
    Ensuite, il faut que les pères s’oc­cupent plus de leurs enfants. Il y a de plus en plus de papas à la sor­tie des écoles mais peut-être par encore assez. Néan­moins, j’ai vu de nom­breuses mères empe­cher leur conjoint de tou­cher à « mon fils » ou « ma fille » oubliant ain­si que c’est « notre » fils ou fille. 
    Je suis moi aus­si scan­da­li­sé par ces pères qui démis­sionnent devant leur pater­ni­té. A leur décharge, il faut avouer que l’im­pact sur l’en­fant d’un jour et demi tous les 14 jours, c’est pas moti­vant. Ima­gi­nez-vous n’a­voir vos enfants qu’un jour et demi tous les 14 jours…

    Mais je ne suis pas d’ac­cord avec d’autres choses :

    Tout d’a­bord, je ne me sens pas res­pon­sable des mil­lé­naires pas­sés, ni même des décen­nies pas­sées. Comme je ne me sens aucune res­pon­sa­bi­li­tés dans les erreurs de mes ainés. Vous ne vou­lez pas que je sois res­pon­sable des guerres de reli­gion, de la traite des noirs… Excu­sez-moi, mais je pré­fère me tour­ner vers l’avenir. 
    Quant à la nature qui a si bien gra­vé l’ins­tinct mater­nel dans le patri­moine géné­tique des mam­mi­fères : dois-je vous rap­pe­ler que dans de nom­breuses espèces dont les gorilles qui sont rela­ti­ve­ment proches de nous, la mère tue son enfant à la nais­sance dans cer­tains cas. D’ailleurs nous avons vu recem­ment que ça se fai­sait aus­si dans des pro­por­tions non négli­geables dans l’es­pèce humaine.
    Enfin, soit je suis un extra-ter­restre, soit je fais par­tie de la mino­ri­té mais : Quand mon enfant a été opé­ré des végé­ta­tions, c’est moi qui l’a­vais dans les bras au reveil, et qui suis res­té à l’ho­pi­tal toute la jour­née. C’est moi qui prend mon mer­cre­di, c’est moi qui ai don­né les bibs, chan­gé de couche, don­né leur bain, c’est moi qui me suis tou­jours levé la nuit. C’est tou­jours moi qui les ai cal­més quand ils pleu­raient. Mon der­nier, qui a 6 ans main­te­nant, sa mère me l’a fait « dans le dos ». Alors, je suis res­té avec elle par­ceque je savais que dans cette socié­té, si je par­tais, les enfants per­drait leur pole sécu­ri­taire. Je suis par­ti, enfin, quand ce petit der­nier a eu 3 ans. Mal­gré mon dos­sier, c’est la mère qui a eu les enfants au grand deses­poir des deux grands. Bra­vo la jus­tice impartiale…
    Alors, même si je fais par­tie d’une mino­ri­té, par pitié, lais­sez les mino­ri­tés exis­ter et reven­di­quer leurs droits. Sinon, faites taire les homo­sexuels, les peaux colorées.…..

  14. Odine et jm : bra­vo à tous les deux. Je pense que ce n’est même pas le fait que le père s’oc­cupe des enfants qui est impor­tant. Ils se sont tou­jours occu­pés de leur enfant. Avant, ils se pré­oc­cu­paient de leur bien être maté­riel et étaient fiers de cette res­pon­sa­bi­li­té. Des études ont été faites en Suède où le congè paren­tal pour les pères existe et est pris par cer­tains d’entre eux (27 % je crois) et qui ont prou­vé que, mal­grè la pré­sence quo­ti­dienne du père pen­dant que la mère tra­vaille, les enfant sont plus sécures avec leur mère et se tournent plus vers elle que vers leur père. Ce phé­no­mène est encore plus accen­tué que lorsque les mères sont au foyer et les pères au tra­vail. Cette his­toire de pôle de pré­fé­rence ne dépend donc pas for­cé­ment du fait que le père materne ou non ses enfants mais bien de la psy­cho­lo­gie du nour­ris­son et de l’en­fant en bas âge. Et au niveau de la rési­dence alter­née on est bien obli­gé de tenir compte de cet état de fait et les pères ne devraient pas se sen­tir lésés. Ce n’est ni de leur faute, ni de la faute des mères et encore moins de la faute des enfants. Et je main­tiens que les enfants, tout en étant plus en conti­nu avec leur mère, peuvent voir régu­liè­re­ment et fré­quem­ment leur père.
    Fanfan

  15. papa­joel écrit
    « Et je ne suis pas un repré­sen­tant ni même un adhé­rent d’SOS-PAPA. Fau­drait pas stigmatiser. »

    Ces per­sonnes « stig­ma­tisent » comme vous dites la pater­ni­té et se consi­dèrent comme des vic­times, quelques soient leurs res­pon­sa­bi­li­tés et en fai­sant fi des réalités. 
    NON je ne suis pas d’ac­cord avec cette « vic­ti­mi­sa­tion  » géné­rale des pères, car si vous avez vu  » de nom­breuses mères empê­cher leur conjoint de tou­cher à « mon fils » ou « ma fille » (..)  » les mères ont vu elles beau­coup de pères :

    1) non inves­ti, ex vécu : moi les enfants ça m’in­té­resse quand ils parlent, pas avant.

    2) Oubliant leurs devoirs (je répète : 7 pères sur 10 ne contri­buent pas à l’en­tre­tien des enfants) et pour cer­tains car­ré­ment absents. Et pour eux, même après des années, des droits com­plets et iden­tiques à ceux du parent qui s’est occu­pé des enfants, normal !!?? 

    3) Revan­chard et pro­cé­du­rier met­tant en péril toute une famille pour se « ven­ger » de cette femme qui s’est per­mise de les quit­ter (euh leurs res­pon­sa­bi­li­tés dans cette sépa­ra­tion, jamais évo­quée, no responsabilité). 
    Et là des exemples j’en ai trois tonne, d’au­tant que sta­tis­ti­que­ment les pères reforment très vite un couple et que la mère doit lais­ser du jour au len­de­main les enfants à…. une incon­nue par­fois très mal choi­sie, qui prend le relais d’un père peu concer­né par le « mater­nage » Et pour­tant on ne lui demande pas son avis à cette mère à pro­pos de la chair de sa chair, elle y est contrainte à cela, sinon c’est non pré­sen­ta­tion d’en­fant et pri­son à la clé. Même une nou­nou on peut la choisir..

    papa­joel écrit « Je suis moi aus­si scan­da­li­sé par ces pères qui démis­sionnent devant leur pater­ni­té. A leur décharge, il faut avouer que l’im­pact sur l’en­fant d’un jour et demi tous les 14 jours, ce n’est pas moti­vant. Ima­gi­nez-vous n’a­voir vos enfants qu’un jour et demi tous les 14 jours.. ».

    Non mon­sieur, les pères « démis­sion­naires » le sont, AVANT, PENDANT, ET APRES le couple paren­tale déso­lée. Et nous sommes nom­breuses à avoir pen­sé qu’un chan­ge­ment pou­vait être possible…arf arf, comme nous sommes tom­bées de haut (quel co…nes!)

    papa­joel écrit « Tout d’a­bord, je ne me sens pas res­pon­sable des mil­lé­naires pas­sés, ni même des décen­nies pas­sées. Comme je ne me sens aucune res­pon­sa­bi­li­tés dans les erreurs de mes ainés. Vous ne vou­lez pas que je sois res­pon­sable des guerres de reli­gion, de la traite des noirs… Excu­sez-moi, mais je pré­fère me tour­ner vers l’avenir. » 

    La traite des noirs et les guerres de reli­gion ne concerne pas ce sujet, qui est je vous le rap­pelle, pour les infor­ma­tions citées, TRES RECENT. Mais vous n’é­tiez peut être pas né dans les années 60 ??

    papa­joel écrit « Quant à la nature qui a si bien gra­vé l’ins­tinct mater­nel dans le patri­moine géné­tique des mam­mi­fères : dois-je vous rap­pe­ler que dans de nom­breuses espèces dont les gorilles qui sont rela­ti­ve­ment proches de nous, la mère tue son enfant à la nais­sance dans cer­tains cas. D’ailleurs nous avons vu récem­ment que ça se fai­sait aus­si dans des pro­por­tions non négli­geables dans l’es­pèce humaine. »

    L’his­toire des gorilles m’in­ter­pelle beau­coup et apporte énor­mé­ment au débat…juste qu’il n’y a que vous qui l’af­fir­mez. Et vous avez rai­son la pro­por­tion des drames que sont les infan­ti­cides sont à mettre en cor­ré­la­tion avec toutes les mères du monde qui se sont éver­tuer à pro­té­ger, aimer, édu­quer leurs enfants, tout en lais­sant le béné­fice de tout cela au père qui au final récol­tait les lau­riers du haut de son patriar­cat. Mais vous avez rai­son, de par­lez des drames des enfants, conti­nuons sur l’inceste…très fémi­nin comme geste, non ?

    papa­joel écrit « Enfin, soit je suis un extra-ter­restre, soit je fais par­tie de la mino­ri­té mais : Quand mon enfant a été opé­ré des végé­ta­tions, c’est moi qui l’a­vais dans les bras au réveil, et qui suis res­té à l’ho­pi­tal toute la jour­née. C’est moi qui prend mon mer­cre­di, c’est moi qui ai don­né les bibs, chan­gé de couche, don­né leur bain, c’est moi qui me suis tou­jours levé la nuit. C’est tou­jours moi qui les ai cal­més quand ils pleuraient. »

    Et bien à la lec­ture de ceci vos enfants sont appa­rem­ment orphe­lins de leur mère, elle devrait être ravie de lire ça. 

    Quand à l’en­fant « qu’on va fait dans le dos », c’est une bien vilaine manière de voir l’ar­ri­vée d’un enfant, vous en convien­drez, et bien figu­rez vous que moi aus­si on m’a fait « un enfant dans le dos », et quand je vois le « remer­cie­ment » du père qui n’a­vait pas d’en­fant à 43 ans et qui serait sté­rile, comme tt sa famille, sans moi, je suis ravie. 
    Ma fille à 2 ans et c’est le 2eme noël qu’elle passe avec cette famille (qui me crache des­sus au pas­sage)… de l’a­mer­tume nous en avons tous et de bonnes rai­sons aus­si. Mais cela ne va pas nous faire avancer…moi j’ai par­don­né les « délires » du père sur­fant sur l’ac­tuelle vague pro-pere, genre por­ter plainte pour « jet de cous­sin dans le dos » SI C’EST VRAI ! et je vous passe TOUT le reste. Lui de son côté à uti­li­sé ses DROITS comme une abso­lu­tion à tous ces débor­de­ments, la juge n’a même pas pris en compte l’ab­sur­di­té des plaintes dépo­sées, ni l’o­pi­nion du com­man­dant de police sur le com­por­te­ment exces­sif du père. Bra­vo la jus­tice impar­tiale comme vous dites… Mais lui est tou­jours dans son moteur de ran­cune, et peut importe si un petit enfant en subit les consé­quences de manière directe ou indi­recte. Ce n’est pas ça, être un bon père, à mon sens. Et j’au­rais pré­fé­ré un JM avec qui ont peut par­ler paren­ta­li­té quand on ne peut plus par­ler de couple. Une per­sonne NORMALE quoi.
    Encore tout mon res­pect à vous mon­sieur JM, vraiment. 

  16. A papa­joel :

    Je vous com­prends mais ceci dit, quelles solu­tions envi­sa­gez-vous pour que les juges fassent du « cas par cas » comme on dit ? C’est éton­nant de voir que les for­mules toutes faites sont décon­nec­tées de toute réalité.
    Non, on ne par­tage pas un bébé ou un jeune enfant !!!! Ca, c’est du délire total ! Dans quelques decen­nies les his­to­riens seront épous­tou­flés, en se pen­chant sur notre époque, de consta­ter les imbé­ci­li­tés ce que des cer­veaux (malades) ont pu inventer.…
    Vous par­liez de mères infan­ti­cides ? et que dire alors de ces pères pour qui l’ul­time ven­geance est de tuer leurs propres enfants lors d’une séparation ?
    « Libé­ra­tion » par­lait d’un sur six qui avaient tué ses enfants au cours du seul été, juillet-aout 2004 !!!!
    Les extrê­mistes de sos papa en accusent de sur­croît les mères !!!!!!
    Il est vrai que cette asso récu­père sur­tout les vio­lents en tout genre.
    Il est donc pré­fé­rable de ne pas s’a­ven­tu­rer sur ce ter­rain des mères infan­ti­cides qui ne tuent jamais leur enfant pour se ven­ger d’un homme qui les quitte.
    Quant au « syn­drôme d’a­lié­na­tion paren­tale », vous faites des amal­games papa­joel, avec bien d’autres choses. Comme quoi les objec­tifs des sos papa marchent bien !!!! comme aux USA où les mêmes causes ont pro­vo­qué des tra­gé­dies sur les enfants. Ces tristes indi­vi­dus sont une honte pour les vrais pères et en réa­li­té ils ne les défendent pas, ils les enfoncent. JM a bien rai­son de le dénon­cer. Que ce soit de gré ou par néces­si­té, la RA, tôt ou tard,sera aban­don­née car elle nuit à trop d’en­fants. Le jus­qu’au­bou­tisme de ces mas­cu­li­nistes qui se tam­ponnent du lien père-enfant, envoient les pères, les vrais, dans le mur. Et aujourd’­hui même les juges reviennent sur la RA mais pour la rem­pla­cer par le sem­pi­ter­nel week end sur deux !!! voi­là ce que sont en train de gagner ces abo­mi­nables assos !!! Leur haine des femmes et des mères trans­pirent dans cha­cun de leur post et de plus en plus de pro­fes­sion­nels de jus­tice s’en rendent compte. 

  17. Pour com­plé­ter et répondre à ce que dit nouvelle45, je pense que si la situa­tion géo­gra­phique s’y prête, si l’en­fant est suf­fi­sam­ment grand et s’il en a envie, alors la garde alter­née ne doit pas être exclue.

  18. Pour répondre à JM, je suis là aus­si d’ac­cord avec vous,mais je ne pense que la jus­tice inter­vient peu dans ce type de confi­gu­ra­tion où l’on pressent l’en­tente du couple.Les choses peuvent se mettre en place natu­rel­le­ment et on fait du « sur mesure » en matiere de « garde » d’en­fant. Cha­cun sen­sible à ne pas pré­su­mé l’a­dap­ta­bi­li­té des enfants, de sa volon­té etc..

    Le pro­bleme aujourd’­hui, c’est :
    1) de ne pas ins­tau­rer des media­tions avant les sai­sis de Jaf
    ain­si les conflits sont exa­cer­bés par l’au­dience ou les jus­ti­fi­ca­tions et attes­ta­tions de tous genre, sont là pour don­ner une opi­nion peu posi­tive des protagonistes.
    2) se voir impo­ser une garde alternée. 
    Que cer­taines famille decident de fonc­tion­ner ainsi…soit, mais qu’on oblige un parent « recal­ci­trant » à lais­ser son mome faire ces alter­nances spa­cio- tem­po­relles inces­santes, qui pro­duisent (pour cer­tains enfants) des symp­tomes graves et per­mettent ain­si à l’un des parents  » d’ins­tru­men­ta­li­ser » l’en­fant, sou­vent par ven­geance. Là c’est vrai­ment un probleme.

    Rap­pel­lons nous que S.Royal est tout a fait POUR la seconde situa­tion, et qu’elle est tres proche des asso­cia­tions extre­mistes et mas­cu­li­nistes cités plus haut, qui sou­haitent que la GA soit ins­crite dans LE CODE CIVIL, comme mode de garde par défaut.
    Aux urnes cytoyens.

  19. Bonne fêtes de fin d’an­née à vous JM et à tout votre famille, et mer­ci à tous ceux qui cherchent, comme vous, à pré­ser­ver l’enfance.
    Bien cordialement, 
    Odine

  20. à vous aus­si Odine…et bra­vo pour votre cou­rage et votre lucidité.…moi si je fais un voeu pour 2007…c’est ren­con­trer un JM : je crois qu’on en a toutes rêvé…d’un mon­sieur qui nous accom­pagne en tant que par­te­naire et non pas comme un jou­jou dont on essaie de faire ce que l’on veut .…allez on y croit : que l’an­née pro­chaine vous amène à tous tout le meilleur !

  21. Tous mes voeux de bon­heur à vous JM pour cette année 2007 et mer­ci du res­pect que vous avez pour votre ex et de l’a­mour et du res­pect que vous avez pour vos enfants.

    Meilleurs voeux éga­le­ment à tous.

    Fanfan

  22. Il y a une réelle injus­tice défa­vo­rable pour les papa.
    Durant 3 ans je n’ai pu voir mon fils agé de 2 ans qu’un week end sur deux.
    Trou­vez vous cela normale ?

    De ces tristes réa­li­tés impo­sés aux pères et aux enfants a engen­dré l’exis­tance de SOS Papa.
    Oui il faut avoir le coeur solide pour prendre connais­sance des faits rela té par cette asso­cia­tion qui tente de dénon­cé ces ignominies. 
    Sachez cepen­dant que des hommes, des enfants, des com­pagnes, des familles ne se contente pas comme vous de lire ces his­toire mais les vivent…

    Eric.
    Ingénieur.

  23. A PAPA TRES SEUL

    ENCORE UNE HISTOIRE D’INFANTICIDE PAR LA MERE JE SUPPOSE ??? JE PENSE QUE VOUS SERIEZ PLUS A L’AISE DANS LE SITE SOS PAPA QUE SUR CE SITE QUI NE VOUE PAS UNE HAINE IMODEREE DES PERES OU DES MERES !!! QU’IL Y AIT DES INFANTICIDES CERTES MAIS CE N’EST PAS LA MAJORITE DES CAS HEUREUSEMENT. DE MEME QUE JE NE PENSE PAS QUE LES PERES TUANT LEURS ENFANTS POUR SE VENGER DE LEUR MERE SOIT LA MAJORITE !!!

  24. A gui­don
    Donc si j’ai bien com­pris, les meres ont eu de tout temps, des siecles durant l’ab­né­ga­tion suf­fi­sante pour faire pas­ser les enfants avant tous ; car­rieres, argent ‚edu­ca­tion, et auto­ri­té parentale,le tout pris en main par le pere tout puis­sant , et vous, vous n’au­riez aucune abné­ga­tion ni altruisme pour eux en les pré­ser­vant durant les pre­mieres années de vie d’une alter­nance spa­tio-tem­po­relle qui ON LE SAIT cause des degats (et c’est tel­le­ment logique) IRREMEDIABLES. Et vous vous trou­vez bon pere ?
    é bé, les hommes ont le sens du sacri­fice pour leurs enfants !!! Ah mais j’ou­bliais VOS DROITS avant TOUT. 

  25. à Gui­don : quel est votre besoin de pré­ci­ser que vous êtes ingénieur.…alors que votre mes­sage est truf­fé de fautes d’orthographe !!!!

  26. Bon­soir à tous,

    J’ai par­cou­ru cles com­men­taires suite à votre article, JM. J’a­vais déjà enten­dus quelques cri­tiques concer­nant l’as­so­cia­tion SOS PAPA mais je n’y avais pas prê­té d’at­ten­tion même si j’é­tais assez conster­née des pré­ten­dus experts dont ils se réclament.

    Mais c’est pas pour ça que je vou­lais pos­ter un com­men­taire. C’é­tait juste pour appor­ter mon petit témoi­gnage d’une femme de 28 ANS qui a souf­fert atro­ce­ment du divorce de ses parents .… A CAUSE DE SON PERE. 
    Ben oui, ma mère, à qui j’ai rep­pro­ché le divorce toute mon ado­les­cence (ils se sont sépa­rés quand j’a­vais 12 ans et mon fran­gin 6 ans), a tou­jours appli­qué les déci­sions du JAF à la lettre (juge­ment bateau : un week-end sur 2, moi­tié des vacances sco­laires). Sauf que mon père, qui disait et dit tou­jours à tous qu’il s’coc­cu­pait par­fai­te­ment de ses enfants puisque sa femme n’é­tait jamais là, qu’il les emme­nait chez le doc­teur quand ils étaient malade, qu’il les aidaient à faire leurs devoirs (euhhhhh, avant que les crieurs de SOS PAPA se mettent à crier, ce sont des mots que j’ai enten­du MOI-MÊME de la bouche de mon papa toute mon enfance et mon ado­les­cence), a du se faire tirer for­te­ment l’o­reille pour nous prendre enfin.
    Et une fois qu’il a dai­gné nous prendre selon le juge­ment éta­bli, tout ce qu’il a fait pen­dant les pre­mières années sui­vant le divorce pen­dant qu’il nous avait avec lui : cra­cher sur ma mère, sur son nou­veau com­pa­gnon, nous mani­pu­ler (ben oui, à 12, 13 ou 14 ans et à 6, 7 ou 8 ans pour mon frère, c’est pas simple de s’en­tendre dire que sa mère est une dépra­vée, qu’elle couche avec n’im­porte qui, que son com­pa­gnon – le seul qu’elle est depuis le divorce de mes parents – est fou parce qu’a­près son divorce et le fait que son ex-femme soit par­tie à l’autre bout du monde avec ses enfants ; il a fait une TS). 
    C’est pas nor­mal à 12 ans de se sen­tir obli­gée de devoir aller chez son père parce qu’il a dit que sinon il ferait un pro­cès à maman si on venait pas. C’est pas nor­mal parce que maman nous pous­sait à y aller aus­si. Et sur­tout c’est pas nor­mal que deux enfants, une soeur et son petit frère soient obli­gés de pas­ser un pacte où ils jurent de se sou­te­nir l’un et l’autre, de ne pas oublier l’autre parce que le che­min pour y aller était tel­le­ment un cal­vaire que j’ai ten­té à 14 ans de pas­ser sous les roues d’une voi­ture, sous les yeux de mon petit frère.…
    Au fait, ce cher père que j’ai ado­ré enfant .… Pen­dant qu’il dai­gnait nous gar­der quand ma mère avait des réunions tard le soir, en pro­fi­tait pour mettre sa main dans ma culotte … Et je n’ai por­té plainte contre lui qu’à l’âge res­pec­table de 25 ans. C’est-à-dire il y a 3 ans … Et, j’en ai par­lé à ma mère qu’à l’âge de 24 ans … Alors il est où le syn­drome d’a­lié­na­tion paren­tale ??? Dites-moi il est où ? Les vic­times d’in­ceste, les vic­times de pédo­philes ne parlent, en grande majo­ri­té, que lors­qu’elle sont adultes, que lorsque c’est trop tard parce qu’il y a pres­crip­tion pour les faits (c’est mon cas). Et, je n’ai plus les chiffres en tête, donc, j’é­vi­te­rais d’af­fir­mer quoi que ce soit, mais les dénon­cia­tions calom­nieuses, dans le cadre d’un divorce conflic­tuel, de pseu­do-inceste pater­nel, sont, je crois, très minoritaires. 
    Et là je ne vous parle pas des condi­tions par­ti­cu­lières dans les­quelles je fai­sais mes devoirs .… En fait, j’ai tel­le­ment occul­té pour aimer mon père et haïr ma mère com­ment il nous le deman­dait, que c’est ma mère qui aujourd’­hui me remé­more cer­tains faits de quand j’é­tais petit fille, que mon père a reconnu !

    Ahhhh, j’ai aus­si vu mon beau-père pleu­rer pen­dant des années à noël, pour son anni­ver­saire, aux dates des anni­ver­saires de ses enfants, parce que leur mère les avaient emme­né loin de lui, dans notre pays sous pré­texte, jus­te­ment, d’ac­cu­sa­tions d’a­gres­sions sexuelles sur ses enfants et d’ins­ta­bi­li­té men­tale .… Or, il n’en était rien .…
    Et les enfants en ont énor­mé­ment souf­fert, sur­tout l’aî­né, un gar­çon qui avait mon âge. 

    Bref, j’es­time plus louable une atti­tude comme celle de JM qui cherche à véri­ta­ble­ment écou­ter l’in­té­rêt de l’en­fant que celle de pères ou de mères revan­chardes qui dans leur haine oublient leurs enfants. Parce que dans ce cas-là vous vous trou­ve­rez avec des enfants cas­sés, psy­cho­lo­gi­que­ment, phy­si­que­ment, socialement. 
    Un enfant n’est pas un objet que l’on se vole ou reprend. Un enfant doit être pro­té­gé de la guerre des adultes. Et si, ça ça veut dire de moins voir son enfant, d’a­voir un peu moins de contacts avec lui parce que les rela­tions avec votre ex-femme ou votre ex-mari sont dif­fi­ciles .… Tant qu’il est bient trai­té, édu­qué selon les lois en vigueur en France, c’est peut-être mieux, non ? Parce que sinon les mots durs que vous auraient eu envers l’autre parent (et il y en a tou­jours, il suf­fit d’un moment d’exas­pé­ra­tion), voire les gestes vio­lents, devien­dront des maux dans la tête de vos chers bambins. 

    Beau­coup de parents l’ou­blient aujourd’­hui encore, je trouve : un enfant n’est pas à vous, vous êtes char­gé de l’é­du­quer, de l’é­le­ver jus­qu’à qu’il puisse prendre son envol .….. 
    Pour­tant, je connais tel­le­ment d’en­fants aujourd’­hui adultes qui se sont lamen­ta­ble­ment écra­sés sur le bitume au bas de l’arbre .… Et j’en fait partie .… 

  27. Ter­ri­ble­ment déso­lée par tout ce gachis vecu et dont vous temoi­gnez, ceci mon­trant bien que les « droits » des parents , sont avant tout des DEVOIRS, de pro­tec­tion et d’a­mour. Ceux et celles qui trans­gresse cette « loi » ne sont pas digne des enfants qu’il leur a été don­né d’accompagner.
    L’en­fant, selon la Conven­tion de New York rela­tive aux les droits de l’enfant nous rap­pelle que ce der­nier est sujet de droit. Il « n’a­par­tient » pas dès lors à ses parents comme un objet qu’on mani­pule gros­sie­re­ment au titre des ses envies et influence diverses. 
    Actuel­le­ment les meres sont accu­sées de tous les maux ; trop mater­nelles, cas­tra­trices, repon­sables des vio­lences urbaines, et créa­trice d’un syn­drome paren­tale qui fait que la voix de l’en­fant est assour­die par un concept arti­fi­ciel qui l’empeche de dire sa souf­france quand elle existe vrai­ment… alors il n’est plus pos­sible de pro­té­ger ses enfants. Mais les meres ne se mobi­lisent pas, alors que les per­es sont dans la rue…c’est à dése­pe­rer, vraiment.
    Et bien elles paie­ront le prix de leur immo­bi­li­té et.…leurs enfants aussi.

  28. C’est bien toutes ces his­toires per­son­nelles et il est vrai­ment mal­heu­reux qu’elles existent. Il serait hor­rible d’ou­blier qu’en effet, il y a des hommes qui mettent la main dans la culotte d’une petite fille. Et j’es­père que per­sonne ne trouve cela nor­mal ! Bien sûr, il existe des dénon­cia­tions qui ne sont pas calom­nieuses. Il n’empêche qu’il y a eu bizar­re­ment un grand nombre de pères accu­sés par leur femme de pédo­phi­lie dans un même tri­bu­nal pen­dant quelques mois (je crois que c’é­tait à POISSY) et que comme par hazard, toutes les mères étaient assi­tées de la même avocate.…Les coin­ci­dences parfois…
    Je vais vous par­ler un petit peu de moi. Je lis actuel­le­ment le livre noir de la garde alter­née de Jac­que­line Phe­lip. Elle pro­pose un clas­se­ment de la mésen­tente entre les parents. Mon ex-femme fait subir aux enfants chaque item qu’elle décrit. Jus­qu’au niveau 5. Elle a déjà arra­ché des mains le télé­phone de mon fils par­ce­qu’il était en conver­sa­tion avec moi. Elle le lui a sup­pri­mé durant les fêtes pour qu’il ne recoive pas mes voeux de bon­heur pour 2007. Elle stresse les enfants au sujet d’une éven­tuelle future belle-mère que je pour­rais leur impo­ser. Mais mes enfants ne sont pas dupes. Ils m’ont clai­re­ment dit qu’ils savaient que c’é­taient des délires de maman. Alors, pour leur bon­heur, j’é­vite au maxi­mum de leur télé­pho­ner quand ils sont chez leur mère, je ne reçois pra­ti­que­ment jamais per­sonne chez moi quand ils sont là.… 
    Au sens de jac­que­line Phe­lip, je suis et j’ai tou­jours été leur pour­voyeur de soin prin­ci­pal. Je ne dis pas que la mère soit une mau­vaise mère, mais la sta­bi­li­té, c’est chez moi qu’ils la trouvent.
    Seule­ment, pour obte­nir le droit d’é­le­ver mes enfants comme je le fai­sais avant de par­tir, il m’a fal­lu pas­ser par l’en­quète psy­cho­lo­gique de la famille, l’en­quète sociale, 4 ans de pro­cé­dure, plus de 10000 euros de frais de jus­tice, les fausses accu­sa­tions de coups et bles­sures volon­taires sur Madame. Tout cela pour que mes enfants obtiennent ce qu’ils ont tou­jours sou­hai­té : être éle­vés aus­si par leur père. (D’ailleurs, il est écrit dans les deux rap­ports d’ex­pert que si la garde alter­née ne fonc­tionne pas, il faut mettre les enfants chez le père). Le dos­sier chez mon avo­cat est trop gros pour être dépla­cé, je suis sur­en­det­té, je suis grillé sur le plan professionnel.… 
    Bien sûr, c’est mon his­toire à moi et elle n’est pas sta­tis­ti­que­ment repré­sen­ta­tive. Mais, je peux vous affir­mer qu’il est plus facile de pré­tendre être une bonne mère que de prou­ver qu’on est le pôle sécu­ri­taire des enfants quand on n’est qu’un père…
    Main­te­nant, comme je le dis à chaque post sur ce Blog, je ne nie pas les vécus des autres, mais s’il vous plait, ne pren­nez pas non plus vos his­toires pour des généralités.

  29. Bien sûr il ne faut pas prendre les his­toires per­son­nelles pour des géné­ra­li­tés. Ain­si, c’est pour celà qu’il faut faire du cas par cas en ce qui concerne la garde des enfants en cas de sépa­ra­tion car chaque famille vit dif­fé­rem­ment. Et cette loi sur la garde alter­née n’est pas assez souple. Elle est, d’a­près ce que j’ai com­pris, d’emblée appli­quée si l’un des parents la demande, une semaine chez l’un une semaine chez l’autre, sans tenir compte de l’in­té­rêt réel de l’en­fant, de son âge, de ses rela­tions avec cha­cun de ses parents, de ses besoins…

  30. A papa­joel
    Les pères qui « mettent la main dans la culotte » de leur fille ne sont quand même pas légion !!! 
    Mais il s’a­git plu­tôt comme le révèle cette étude cana­dienne, de qui­pro­quos entre le père et la mère.
    Per­sonne n’ar­ri­ve­ra jamais à résoudre tous les cas, mais déjà en s’en tenant de ce qu’on sait du déve­lop­pe­ment de l’en­fant, en fai­sant l’ef­fort de s’i­den­ti­fier à l’en­fant plu­tôt qu’à son père ou sa mère, on arri­ve­rait à en résoudre un grand nombre.
    Les juges, le plus sou­vent, essayent de faire « plai­sir » aux parents : on coupe la poire en deux ! et c’est inad­mis­sible de faire vivre à un enfant ce qu’au­cun d’entre nous aime­rait vivre. 
    Qui écoute dans de bonnes condi­tions l’en­fant plus grand ? per­sonne, tout le monde s’en fout. L’es­sen­tiel étant « MOI, MOI, encore MOI »

  31. C’est bien vrai Nouvelle45. Il était même ques­tion, pour les asso­cia­tions SOS PAPA ou autres de sup­pri­mer jus­qu’à la notion d’in­té­rêt de l’en­fant. Je l’ai lu quelque part. Les membres de cette asso­cia­tion (dont, il est vrai, je ne me sou­viens pas de laquelle) disait qu’il ne devait plus y avoir la notion d’in­té­rêt de l’en­fant, ne plus faire du cas par cas et d’ap­pli­quer la for­mule moi­tié-moi­tié pour la garde. Tant pis si celà ne convient pas à l’en­fant, l’es­sen­tiel est que les adultes aient leur jouet ou tro­phée la moi­tié du temps. Comme lorsque l’on ramène une coupe après une com­pé­ti­tion de sport et que chaque enfant la garde le même nombre de jours que les autres chez lui, pour ne pas faire de jaloux. Mais la réa­li­té et bien plus nuan­cée que ça, les rela­tions entre les êtres plus sub­tiles. D’a­près ce que j’en ai lu, les gens membres de ces asso­cia­tions paraissent être des gens envieux de l’autre, de la mère bien sou­vent. On ne peut le nier. Depuis que l’être humain existe, c’est tou­jours la mère qui a assu­ré les soins, dont les enfants ont été proches et main­te­nant on crie haro sur elle, on la traite de cas­ta­trice, de toxique. En revanche un père peut pra­ti­que­ment tout se per­mettre on dit l’en­fant a besoin de son père quoi­qu’il fasse ! Et bien non c’est pas comme celà que ça se passe. Des his­toires comme celle d’Une fille de parents divor­cés » il doit y en avoir plus qu’on pense. Cer­taines mères ne sont pas mieux. C’est pour celà qu’il faut être vigi­lant quant au mode de garde et suivre ses besoins à lui ! Et les besoins des enfants, main­te­nant on les connaît !

  32. à FANFAN

    Ou vous avez des pro­blèmes de lec­ture, ou vous êtes tel­le­ment sûre de vous que vous n’a­vez cure des mes­sages des autres. Vous écri­vez juste après moi que la garde alter­née est accor­dée sys­té­ma­ti­que­ment si l’un des deux parents la demande. Alors que moi, juste avant vous je vous expli­quais la galère que mes enfants et moi avons vécue, que mal­gré un dos­sier prou­vant que c’est moi qui me suis tou­jours occu­pé d’eux et que je ne deman­dais « que » la garde alter­née, les enfants ont quand même été mis chez leur mère (c’é­tait il y a 4 ans). J’ai fait lire le rap­port d’au­dience de divorce (il date de 15 jours) à quelques per­sonnes, en par­ti­cu­lier, une qui ne me connait pas vrai­ment. Tous ont été cho­qués que le divorce ait été à torts par­ta­gés et quelques per­sonnes m’ont même dit que le juge avait peut-être lais­sé son « mi-temps » à la mère pour ne pas ris­quer qu’elle fasse une très très grosse connerie
    Quant aux his­toires d’a­dultes qui me racontent com­ment leur mère les a pri­vés de leur père quand ils étaient enfants, j’en ai enten­dues aussi. 
    Vous devriez choi­sir vos lec­tures et vos sources d’in­for­ma­tions. Il est tou­jours plus facile de ne s’in­ter­res­ser qu’aux gens qui pensent comme soi-même.

  33. A papa­joel,
    Bien sur j’ai lu votre his­toire très conflic­tuelle. Mais j’a­vais dit « d’a­près ce que j’en ai com­pris la rési­dence alter­née est d’emblée appli­quée si l’un des deux parents la demande ». J’ai bien dit d’a­près ce que j’ai com­pris. Il est vrai que c’est mar­qué dans le code civil et j’ai lu pas mal de cas où celà était fait ain­si. En ce qui concerne votre divorce, il paraît avoir été un divorce pour faute très dif­fi­cile. Ce n’est peut-être pas la majo­ri­té des cas non plus.

  34. Bon­jour à tous,
    Ce petit mot inquiet qui s’a­dresse à tous ceux qui défendent la cause des enfants. Les asso­cia­tions et les sites qui se posi­tionnent sur le sujet de la GA nous les connais­sons. L’as­so­cia­tion (et le site) L’en­fant d’a­bord subit car­ré­ment des menaces en la per­sonne de Mm Phe­lip de la part d’as­so­cia­tions patriar­cales, et sspp se posi­tionne très concrè­te­ment auprès des medias et des poli­tiques. Valé­rie Pecresse porte parole UMP aujourd’­hui mais pré­cé­dem­ment « Défen­seur des enfants » vient de recon­si­dé­rer son point de vue sur cette question.…en faveur des pères. 

    Les lob­bys enflent et dif­fusent leurs posi­tions abon­dam­ment sur le net via plu­sieurs sites « pov pères » et les petits « sol­dats » adhé­rents sont sur tous les forums (au feminin.com, les forums des chaînes télé)… Enfin il existe peu de site com­mu­nau­taire pour les parents sépa­rés, pour les mamans il y a maman solo qui se posi­tionne assez contre la GA (évi­dem­ment que des mamans) mais qui n’a aucune action d’en­semble. Et parent solo, qui prend de l’am­pleur au niveau médias qui ont peu de sites « réfé­rents » en la matière, et avec qui je viens d’a­voir une dis­cus­sion par mail, car en bonne place dans la page lien trône SSpp et en face pour les mamans…2 sites limite tri­cots et papo­tages. Réponse concrète après un bla­bla du style « il n’y a pas 2 poids 2 mesures dans l’information » :
    « La garde alter­née est une réa­li­té, qui avance aus­si au niveau légis­la­tif : cela ne sert à rien de se voi­ler la face et de vou­loir faire marche arrière. Nous ne sommes pas d’ac­cord, nous ne vou­lons pas voir les mêmes choses abou­tir, nos phi­lo­so­phies socié­tales sont différentes » 
    Le pro­pos est clair et le posi­tion­ne­ment aussi.

    A ima­gi­ner ces enfants trans­for­més pour leurs pre­mières années de vie en cam­ping car…me cœur de maman est tou­chée et si dému­nie. Quand je vois le peu de mobi­li­sa­tion, je crains fort que la par­tie soit perdue…Ceux et celles qui défendent leurs points de vue anti GA sont consi­dé­rées limite comme des « extré­mistes ». Les mères sont « pour la supré­ma­tie mater­nelle » les pères consi­dères comme des « sous homme »…

    Au secoooooooooooour … je suis limite à bais­ser les bras, n’é­tant pas moi-même concer­née par la GA mais pre­nant la défense des enfants uni­que­ment. Sans une mobi­li­sa­tion (et avant les pré­si­den­tielles) concrète et par­lant, je pense qu’il reste peu d’es­poir, de ne pas voir cette GA impo­sée  » à un parent récal­ci­trant » comme dirait Sego.

    Dites moi ce que vous en pen­sez svp.

    Ps : Pour Nou­velle 45 : je t’ai envoyé un post sur « au femi­nin » pour te sou­te­nir dans tes posts. 

  35. Effec­ti­ve­ment je pense qu’il serait impor­tant de se posi­tion­ner col­lec­ti­ve­ment et pour le bien-être des enfants de manière lisible. Que faire ? Aider l’as­so­cia­tion l’en­fant d’a­bord en appor­tant nos forces aux leurs, ou mon­ter un site indé­pen­dant ? On n’au­ra jamais la lisi­bi­li­té qu’a l’en­fant d’a­bord en si peu de temps…

  36. Cher JM, suis grave décon­fite. Je me suis fait tel­le­ment jetée par les pro GA, (mamans com­pris) que j’en ai les bras qui tombent.Les menaces sur Mme Phe­lip (qui a du prendre un avo­cat) me font peur quand à la puis­sance des ass patriar­cales. Le cou­rage de cette femme, sage femme à la retraite, sou­te­nue par son mari, qui défend cette cause et qui se font trai­ter de la plus vil des manieres (comme Ber­ger) alors QU’ILS N’ONT RIEN A Y GAGNER, m’in­ter­pelle et force mon admiration.
    En meme temps j’ai tou­jours été der­riere ceux qui avez des coui…es et meme s’ils leurs en cou­tait per­son­nellment , je pense à Bové, à Bethan­court, que cer­tains conspuent mal­gré leurs altruismes et des ideaux qui nous concerne TOUS et pour les­quels ils ont don­nés un part de leur vie..

    Je me suis posée les mêmes ques­tions quant à une « fédé­ra­tion » des forces vives, est ce pos­sible ? j’ai pour ma part adhe­rer à l’ass Enfts, his­toire d’ai­der un peu finan­cie­re­ment… Mais il rame c’est sur, face au bud­get des sspp aidés par l’e­tat. Et ces meres qui subissent.…c’est a se deman­der si ce n’est pas dans leurs gènes : ///

    Sais plus…

    Bien cor­dia­le­ment à tous.

  37. il fau­drait peut-etre recen­trer un peu le débat sur la réa­li­té des choses : il y a 3 façons de se « par­ta­ger » les enfants suite à un divorce : chez la mère, chez le père et garde alter­née. (la palisse)

    Avant 2002 : 
    La garde alter­née est qua­si inexis­tante et illé­gale. Il faut des arti­fices stu­pides pour contour­ner la loi tels que faire chan­ger tous les ans l’a­dresse des enfants.
    Les enfants sont en rési­dence prin­ci­pale chez le père dans 8% des cas. Au point que de nom­breux pères croient que c’est la loi de mettre les enfants chez la mère. 

    Après 2002 : 
    La garde alter­née est consi­dé­rée comme un mode de garde qui per­met aux pères de gar­der contact avec leurs enfants plus d’un jour sur 14. Qui rap­pelle aux hommes qu’ils ont le droit et le devoir d’é­du­quer leurs enfants. Qui rap­pelle aux mères que leurs enfants ne leur appar­tiennent pas. Et qui lance une reflexion au niveau de la jus­tice pour que les pères sépa­rés soient enten­dus comme autre chose que des four­nis­seurs de sperme et de chèques.
    SOS PAPA y a été pour beau­coup de même que d’autres asso­cia­tions moins connues. 

    Suite à cette loi de 2002 : 

    Les impôts ont inven­té les quart de part pour les enfants en rési­dence alternée.
    La CAF verse tou­jours inté­gra­le­ment toutes les pres­ta­tions sociales liées aux enfants ( allocs, Aged …) à la mère sauf si elle-même fait la demande de trans­fé­rer son sta­tut d’al­lo­ca­taire au père. Si c’est pas du lob­bying fémi­niste, ça !
    Les impri­més dis­tri­bués dans les écoles, jus­qu’aux car­nets de cor­res­pon­dance dans les col­lèges parlent encore de « res­pon­sable légal », notion qui n’existe plus depuis 15 ans envi­ron. Alors, on peut espe­rer que dans 20 ans il y aura la pos­si­bi­li­té de mettre 2 adresses pour l’en­fant dans les cas ou la GA est adaptée.

    Le mérite de cette loi aura été ce que de très nom­breux pères comme moi en atten­dait, et c’est presque tou­jours ce que j’ai retrou­vé sur le forum de SOS PAPA : Le débat est lan­cé et la place édu­ca­tive du père réap­pa­rait après 30 ou 40 ans de silence.

    Evi­dem­ment, il y a des cons par­tout. Les dates limite d’al­lai­te­ment, les gardes alter­née avec alter­nance d’é­cole et autres abé­ra­tions comme celles-là. Les pères qui font de leur pater­ni­té un com­bat en oubliant leur enfant dans la bagarre. Les mères qui s’ap­pro­prient les enfants en consi­dé­rant que, puis­qu’elles ont per­du le mari, elles doivent faire perdre le père à leur enfant. Comme les meutres d’en­fants, les mains dans les culottes… il n’y a pas que ça. 

    Alors, par­lons de choses utiles :
    La garde alter­née, est-elle bonne ou mau­vaise ? En fait, on s’en fout. Elle est désor­mais légale et ça c’est très bien. 
    Il y aura tou­jours des déci­sions incom­pré­hen­sibles de la part de la jus­tice. Ca s’ap­pelle des erreurs judi­ciaires et il y en aura tou­jours dans tous les domaines.
    En fait, cette loi de 2002, elle a per­mis entre autre l’exis­tence de ce sujet sur ce blog, et ça c’est très bien. Par­ceque avant 2002, il n’y avait pas grand monde pour se deman­der si vrai­ment les pères étaient si inutiles que ça à l’é­du­ca­tion des enfants. Per­sonne à part les asso­cia­tions de père ne poin­tait l’a­bé­ra­tion des 8% d’en­fants en garde chez la mère. Per­sonne ne disait que les JAF, dans 92% des cas fai­saient des orphe­lins de père. 
    Et, bizar­re­ment, après 2002, il y a eu une aug­men­ta­tion du nombre de demandes de divorces. Seraient-ce des hommes qui ne révaient que de ça depuis des années, mais qui res­taient par peur de ne plus voir leurs enfants qu’un jour sur 14 ? (Y en a au moins un : moi)

    Alors, oui, la loi de 2002 a été une grande avan­cée socio­lo­gique en France. Mal fice­lée, d’ac­cord. Mais géniale. 

    La garde alter­née n’est pas par­faite ? Certes. Trou­vez donc autre chose, mais mes enfants sont bien chez leur père et veulent y res­ter. Alors à vos stylos !

  38. De mon point de vue, ce n’est pas tant l’ac­cep­ta­tion de la garde alter­née comme garde pos­sible qui est cri­ti­cable, mais la ten­dance à la rendre solu­tion par défaut qui pose un réel problème.
    Certes, il est des cas où cette solu­tion sera la bonne solu­tion, et comme je l’ai dit ici à plu­sieurs reprise, chaque sépa­ra­tion est unique, chaque famille sépa­rée doit trou­ver la solu­tion adap­tée qui convient à tous.
    Et quand je dit tous, j’in­clue les enfants dedans. C’est ce point, impor­tant à mes yeux, qui est sou­vent oublié par les défen­seurs de la garde alter­née à tout prix.
    Comme vous l’a­vez sou­li­gné, les contraintes géo­gra­phiques, l’âge des enfants, leurs rela­tions avec leurs parents sont des points qu’il ne faut pas oublier avant de déci­der pour eux d’une garde alter­née. Bien sûr, quand ils sont plus grands, c’est à eux de choi­sir, mais aupa­ra­vant, inutile de cham­bou­ler encore plus leurs vies.
    Mais il a été prou­vé que dans de nom­breuses situa­tions, la garde alter­née n’é­tait pas une bonne solution. 
    Aus­si, l’at­ti­tude gros­sière qui consiste à dire « je tire la cou­ver­ture à moi » sans prê­ter atten­tion aux enfants en consi­dé­rant leur bien-être comme un dom­mage col­la­té­ral, ou pire en pen­sant que puisque c’est bien pour les parents, alors c’est bien pour les enfants est vrai­ment honteux.

    C’est le par­ti pris de ces dif­fé­rentes asso­cia­tions et au pre­mier chef SOS Papa que nous cri­ti­quons ici.

  39. La GA se pra­tique à 80% par vali­da­tion d’un accord paren­tal, et avant la loi c’e­tait pareil (mm « illé­gal » comme vs dites). 
    Le pro­bleme c’est cette loi qui per­met à cer­tains de sur­fer sur « la nou­velle paren­ta­li­té » qui n’existe pas. Les per­es pour la MAJORITE ne se sont pas plus concer­nés par les enfants qu’a­vant. Et quand c’est le cas, à moins de cas exep­tion­nel, la mere est tel­le­ment contente qu’il y a peu de conflit, mais des accord entre parents.

    Donc la loi fait office de cou­pe­ret POUR TOUS LES AUTRES CAS. La majo­ri­té donc, ou demis­sion du pere rime avec ven­geance en cas de sepa­ra­tion sou­vent à l’i­ni­tia­tive des meres. 

    J’a­joute que pour cer­tains ce chan­tage à l’En­fant et gra­vi­sisme, une mere qui vou­drais pro­te­ger ses enfants d’un pere qui demande une GA pour un BB, se voit rem­bal­ler par la jus­tice : trop pro­tec­trice, bri­seuse de lien pere/enfants.

    Mon­sieur Joel , trou­vez vous qu’une mere qui refuse une GA pour un petit doit etre, comme aujourd’­hui, soup­con­née de tout ? Et que doit elle faire quand elle craint les souf­frances engen­drées sur les petits, et qu’on L’OBLIGE par voie de jus­tice à remettre quand meme l’en­fant au pere, qui lui vit dans le déni com­plet de cette souf­france, ou pire qui est violent ?

    Lisez ce temoi­gnage extrait de la mis­sion par­le­men­taire sur le sujet, et dites moi com­ment vous voyiez la chose ?

    « Ma fille a été sou­mise par le juge aux affaires fami­liales à une rési­dence alter­née de 8 jours/8 jours quand elle avait deux ans. Elle a deux ans et demi aujourd’­hui. Les symp­tômes qu’elle a pré­sen­té d’emblée n’ont ces­sé de croître. Elle hurle lit­té­ra­le­ment quand son père vient la prendre, elle se débat. C’est tel­le­ment déchi­rant que je l’emmène la nuit sinon son père m’en­voie les gen­darmes. Elle se réveille toutes les nuits en pleu­rant et en appe­lant « maman ». Je peux même plus sor­tir sans être obli­gée de l’emmener avec moi, sinon elle a une crise de panique. Elle fait à nou­veau pipi dans sa culotte …
    J’ai écrit au juge. Des per­sonnes qui ont assis­té à ces départs bou­le­ver­sants m’ont fait des attes­ta­tions. Mais le juge a décla­ré que « ma requête est irre­ce­vable faute d’élé­ments nou­veaux ». Je suis atter­rée. Que dois-je faire pour sau­ver mon bébé ? Son père ne veut rien savoir ».

    Moi je dis,c’est non-assis­tance à per­sonne ne dan­ger ça, et par son propre pere. Et ça avant la loi de 2002, ça n’exis­tait pas ! 
    Bon­jour l’avancée.

  40. A papa­joel :

    Que la loi per­mette la pos­si­bi­li­té de tous modes de garde est OK ! mais qu’elle per­mette à un juge , faute du moindre garde-fou, de déci­der ce que bon lui semble est INACCEPTABLE !
    En ce sens « le livre noir de la garde alter­née » a été une révé­la­tion pour bien des gens, dont les journalistes !!!

    Il est par trop facile d’ou­blier que dans l’im­mense majo­ri­té des cas, ce sont encore les mères qui jouent et bien , leur rôle de mère !
    Il est par trop facile d’ou­blier, que dans l’im­mense majo­ri­té des cas, ce sont les mères qui aban­donnent leur tra­vail ou qui le réduisent en cas de nais­sance pour s’oc­cu­per ( et c’est tout à fait nor­mal) de leur bébé, alors que les pères ne changent rien au leur “(étude de l’INED) !
    Ces pères ne changent rien non plus à leur car­rière quand ils obtiennent une RA pour leur petit et c’est la nou­velle copine ou la grand mère pater­nelle qui prend en charge l’enfant !!!

    Il est par trop facile d’ou­blier que ce qui fait le pré­sent d’un enfant, c’est aus­si tout le pas­sé. Et ce pas­sé, pour l’en­fant petit, ce sont les soins prin­ci­paux qui ont été don­nés par sa mère !!!

    Il est par trop facile d’oc­cul­ter l’ex­pé­rience des pays qui nous ont pré­cé­dés dans la voie de la garde alter­née, et qui , quelques années après en ont consta­té les DEGATS sur tant d’enfants !!!

    Il n’y a qu’à revoir ce repor­tage de la TV cana­dienne où une dizaine d’en­fants de 5 à 12 ans en RA, don­naient leur ressenti :

    « JAMAIS NOUS N IMPOSERONS CA A NOS ENFANTS »

    Quelle honte pour des pères ou des mères soi-disant si aimants !!!!!

    Cette incons­cience est irres­pon­sable mais montre que l’en­fant n’est plus qu’un médi­ca­ment pour parents imma­tures dont le nom­bril passe avant le nom­bril de l’enfant !!!!

    Quant à len­fant­da­bord, pas de sou­ci à se faire, je pense ! 
    j’ha­bite dans le sud et leur répu­ta­tion de sérieux tant auprès des avo­cats, pédop­sy, jour­na­listes et même juges qui m’en­tourent, ont fait avan­cer les choses de façon très positive.
    C’est bien d’ailleurs ce qui pro­voque la hargne des sos papa et de son pré­sident qui ne sait plus qu’in­ven­ter pour nuire. Une façon comme une autre de mon­trer leur vrai visage comme le démontre JM

  41. VOICI QUELQUES ETUDES EMANANT DE SPECIALISTES INTERNATIONNALEMENT CONNUS

    une garde alter­née peut être très dangereuse »
    pour un enfant si elle ne lui convient pas !!!!

    Des tra­vaux, spe­cia­le­ment amé­ri­cains, de cher­cheurs CONNUS inter­na­tio­na­le­ment le DISENT suite à des ETUDES SCIENTIFIQUES et l’ex­pé­rience le PROUVE :

    1) le « LE LIVRE NOIR DE LA GARDE ALTERNEE » (Dunod) démontre, avec exemples, dos­siers et avis de pédop­sy et avo­cats, les TERRIBLES faits qui se pro­duisent par tri­bu­naux interposés.

    2) Aux USA, qui ont 20 ans de recul, les mêmes FAITS se sont produit.

    Une étude d’en­ver­gure a été menée par le minis­tère de la justice.
    Les experts, mon­dia­le­ment connus,ont don­né leur avis.

    Les voici :

    Judith WALLERSTEIN, 

    fon­da­trice du Centre pour la famille en chan­ge­ment de Corte Made­ra, Cali­for­nie, réfé­rence inter­na­tio­nale des tra­vaux sur le bien-être de len­fant après le divorce.

    La garde alter­née peut aider des familles qui en ont fait le choix, si cela convient à len­fant. Mais les situa­tions sont très diverses et selon les cas doivent exis­ter des for­mules de garde dif­fé­rentes pour les dif­fé­rents types de familles.
    Mais lors­quun tri­bu­nal IMPOSE une garde alter­née, les consé­quences qui en résultent atteignent les membres LES PLUS FAIBLES de la famille, cest-à-dire les enfants. Ils peuvent alors pré­sen­ter des TROUBLES SERIEUX.

    « La garde alter­née ne DIMINUE PAS la détresse de lenfant. 
    Le prin­ci­pal pro­blème pour les LES JEUNES ENFANTS dans les orga­ni­sa­tions de garde à deux reste le même : la peur de labandon. 
    Du point DE VUE DE L ENFANT, la créa­tion de DEUX foyers accen­tue leMANQUE DE STABILITE par rap­port à UN SEUL foyer où la mère et le père vivent ensemble avec les enfants sous le même toit. 
    De plus, les tran­si­tions entre les deux foyers peuvent faci­le­ment RENFORCER L ANXIETE en ce qui concerne la sta­bi­li­té et la fia­bi­li­té des per­sonnes et des lieux .

    EN VO :
    Joint cus­to­dy does not undo the childs dis­tress. Cen­tral wor­ry for young chil­dren in both cus­to­dial arran­ge­ments remains the same : fear of aban­don­ment. The crea­tion of two homes, from the childs pers­pec­tive, still adds up to less sta­bi­li­ty than the one home where mother and father live toge­ther with the chi­dren under one roof. Moreo­ver, the tran­si­tions bet­ween the two homes can easi­ly rein­force anxie­ty about constan­cy and relia­bi­li­ty of people and places 
    WALLERSTEIN J. S., BLAKESLEE S. (1989). Chances. Men, Women and Chil­dren a decade after divorce. Who wins, who loses, and why. Tick­nor and Fields, New York , p.267

    BRAVER

    Bra­ver est un fervent défen­seur de l’i­dée d’im­pli­quer les pères dans la vie de leurs enfants après le divorce. Il est éga­le­ment très favo­rable à la copa­ren­ta­li­té qu’il voit comme un outil per­met­tant l’im­pli­ca­tion accrue des pères après le divorce.
    Cepen­dant l’é­tude de Bra­ver ( pères divor­cés) ne donne aucune indi­ca­tion concer­nant le bien-être des enfants après le divorce et n’é­va­lue pas non plus sur le béné­fice que repré­sente pour les enfants une plus grande impli­ca­tion de leur père.

    Le tra­vail de Bra­ver ne PLAIDE D AILLEURS PAS EN FAVEUR DE LA GARDE ALTERNEE ? puis­qu’il s’est sur­tout inter­es­sé à la coparentalité.

    D’ailleurs,comme la PLUPART DES EXPERTS du divorce, il conclut que la garde alter­née VA RAREMENT DANS LE SENS DE L INTERET DE L ENFANT et admet qu’une poli­tique de garde alter­née serait une mau­vaise chose.

     » Nous ne dis­po­sons pas assez d’élé­ments pour pou­voir nous per­mettre de pré­co­ni­ser une appli­ca­tion sys­té­ma­tique de la garde alter­née. Les etudes limi­tées que d’autres cher­cheurs ont mené invitent par ailleurs à la PRUDENCE » ( Page 223 in » pères divorcés »)

    « Si cHaque parent obtient l’au­to­ri­té paren­tale sur son enfant et a la pos­si­bi­li­té de s’im­pli­quer dans les acti­vi­tés de celui-ci, cha­cun, parents et enfant, sera géné­ra­le­ment satisfait.
    Un parent qui, au contraire, n’a en tête que l’i­dée de VOIR SON ENFANT EXACTEMENT AUTANT QUE SON EX-EPOUSE DEVIENT MOINS UN PARENT QU’UN COMPTABLE. 

    Le strict par­tage du temps est par ailleurs source de conflits, puisque les chan­ge­ments de der­nière minutes qui arrivent fré­quem­ment, viennent contra­rier une telle organisation.
    Enfin, le par­tage équi­table du temps ne peut être qu’une dis­po­si­tion TRANSITOIRE, les enfants ayant avec le temps de moins en moins envie de chan­ger de domi­cile fréquemment.

    En bref, mettre l’ac­cent sur le par­tage stric­te­ment égal du temps entre parents est peut-être dans l’in­té­rêt du parent le plus FAIBLE mais pas dans CELUI DE L ENFANT  » (Page 224 in « pères divorcés »

    MACCOBY

    Elea­nor E. MACCOBY et coll. , Pro­fes­seur Emé­rite de psy­cho­lo­gie, Uni­ver­si­té Stan­ford : étude de 1124 familles, enfants de moins de 16 ans, contexte légal net­te­ment favo­rable à la garde alternée.

    La rela­tion de co-paren­ta­li­té entre des parents sépa­rés doit se construire et ne peut cer­tai­ne­ment pas appa­raître miraculeusement. 
    Cela demande aux deux parents du temps et des efforts. SEULEMENT 30% des familles ont été capables de mettre en place des rela­tions de coopé­ra­tion parentale.

    Les enfants retirent un béné­fice de len­tente paren­tale mais ont des risques impor­tants de souf­frir de la discorde. 
    Dans 25% des familles la com­mu­ni­ca­tion paren­tale est très faible et le conflit per­siste 3 à 4 ans après la séparation.

    Il est sou­vent affir­mé que la garde alter­née pré­serve les inté­rêts de len­fant. En fait le recours qua­si sys­té­ma­tique à la garde alter­née EST TRES INQUIETANT POUR LES ENFANTS qui sont pris au cur du conflit parental. 
    Elle nest JUSTIFIEE que lorsque les parents sou­haitent la mettre en pratique.

    FURSTENBERG

    Franck FURSTENBERG , Pro­fes­seur de socio­lo­gie, Uni­ver­si­té de Pen­syl­va­nie, et Andrew J. CHERLIN, Pro­fes­seur de socio­lo­gie, Uni­ver­si­té John Hopkins.

    Le DEGRE DE CONFLIT entre les parents et la SOLIDITE du parent chez lequel vit len­fant sont importants.

    La FREQUENCE des contacts avec le parent qui na pas la garde a MOINS D’IMPORTANCE que le CLIMAT de ces contacts.
    La garde alter­née ne devrait être encou­ra­gée que lorsque le DEUX PARENTS font la démarche VOLONTAIRE de la deman­der. IMPOSER ce mode de garde ABOUTIT A ATTISER LE CONFLIT PARENTAL sans aucun béné­fice pour lenfant.

    Pro­fes­seur BRAZELTON

    Un enfant ne doit pas­ser des nuits en dehors de son foyer qu’à par­tir de 3ans, et 15 jours de vacances qu’à par­tir de 6 ans.

    Pro­fes­seur GAUTHIER

    « J’exa­mine de plus en plus sou­vent des enfants qui vont mal suite à la mise en place de garde alter­née. Ces enfants sont trai­tés comme des COBAYES »

    Pro­fes­seur Poussin

     » un nour­ris­son (0 à 2 ans)ne doit pas être sépa­ré de sa mère plus d’une jour­née (c’est déjà beaucoup.
    «  plus un enfant est jeune plus on doit s’é­loi­gner du 50/50 »
    « Pas de RA jus­qu’à 3 ans si les parents sont en conflit »
    « pas de RA si l’en­fants n’en veut pas »

    Pro­fes­seurs HAYEZ et KINOO

    « En 30 ans d’exer­cice nous n’a­vons que 30% de garde alter­née marcher »

    McINTOSH

     » la garde alter­née a été asso­ciée aux atta­che­ments désor­ga­ni­sés entre mère-enfant dans 60% des cas d’en­fants de moins de 18 mois. Mais les enfants plus grands et les ADULTES ayant vécu ce type de garde ont mon­tré des niveaux ALARMANTS d’in­sé­cu­ri­té émo­tion­nelle et une faible capa­ci­té à sur­mon­ter de fortes émo­tions » (Mcin­tosh, 2003)

    PEARSON et THOENNES

    Pear­son et Thoennes, 1990 montrent qu’un an après un juge­ment, les parents en garde alter­née font état d’un réel mécontentement.

    « Il y a deux points prin­ci­paux qui sous-tendent et pro­meuvent la garde alter­née : l’in­té­rêt de l’en­fant et le fait que de voir ses deux parents de manière égale est son meilleur intérêt.
    Cepen­dant, ce qui sur­prend dans des études faites sur des cas où la garde conjointe a été choi­sie libre­ment dans les années 70 est que ce point a été DEMENTI : 2 ans après les enfants ne sont pas mieux adap­tés que ceux vivant en garde simple. Les enfants en RA ne montrent pas une meilleure adap­ta­tion sociale » 

    JONHSTON

     » L’en­thiou­sasme pour la garde alter­née au début des années 80 a été ali­men­tée par des couples qui étaient extrê­me­ment moti­vés pour que ça marche » (Jonhs­ton, 1995)
    Cet enthiou­sasme s’est étio­lé ces der­nières années sur­tout à cause des résul­tats d’é­tudes en sciences sociales. »

    KELLY

    Les parents ayant des rela­tions conflic­tuelles ( sans neces­sai­re­ment de la vio­lence) ont un pro­nos­tic peu opti­miste quant à deve­nir des parents coopé­rants et il y a de plus en plus de preuves selon les­quelles les enfants de divor­cés ont plus de pro­blèmes à cause des conflits de leurs parents AVANT la sépa­ra­tion et non à cause d’elle, Kel­ly, 1993.

    « les enfants bal­lo­tés d’un parent à l’autre sont plus expo­sés et impli­qués dans des conflits et agres­sions paren­taux et paraissent aux deux parents plus depres­sifs, intro­ver­tis, non com­mu­ni­ca­tifs et/ou agressifs.Ces résul­tats sont cohé­rents avec les résul­tats d’autres études » Jonhs­ton, Kline, 1989.

    SOLOMON et GEORGE ( à bien lire, car il s’est dit des sot­tises sur ce sujet)

    Solo­mon et George ont mon­tré qu’il y avait plus d’at­ta­che­ments desor­ga­ni­sés avec la mère chez les enfants qui pas­saient des nuits à l’ex­té­rieur du domi­cile mater­nel pour dor­mir chez leur père, sans qu’il y ait pour autant d’ef­fets posi­tifs sur le lien père-enfant.
    Lamb qui indique que les bébés peuvent dor­mir chez leur père, A CONDITION que les mêmes rituels de cou­cher et lever se fassent chez père et mère, se base, non sur une étude, mais sur le niveau de « mater­nage » du père dans les couples unis et non dans le cadre d’une rési­dence alternée.

    JONHSTON

    « les enfants bal­lo­tés d’un parent à l’autre sont plus expo­sés et impli­qués dans des conflits et agres­sions paren­taux et paraissent aux deux parents plus depres­sifs, intro­ver­tis, non com­mu­ni­ca­tifs et/ou agressifs.Ces résul­tats sont cohé­rents avec les résul­tats d’autres études » Jonhs­ton, Kline, 1989.

    WALLERSTEIN ET BLAKESLEE, 1989)

    Une étude récente por­tant sur 9 816 élèves de secon­daires aux Pays bas indique que le niveau de bien-être des enfants vivant en garde simple est plus éle­vé que celui de ceux qui vivent en RA ( minis­tère jus­tice Cana­da, 1997)

    « Les enfants dont les vies ont été diri­gées par les ordon­nances de cours ou des arran­ge­ments paren­taux de média­tion, m’ont tous dit qu’ils se sen­taient comme des cityens de seconde zone qui avaient per­du les liber­tés que les autres enfants pre­naient pour acquises » (Wal­ler­stein, 2000)

    FINKELHAR

     » les enfants en RA montrent moins d’af­fec­tion envers leurs parents que les enfants en garde simple »(Fin­kel­har, 1992)

    MACCOBY, MNOOKIN

    Mac­co­by et Mnookin(1992) dans une étude faite en cali­for­nie, ont consta­té que la RA est par­fois uti­li­sée pour résoudre les conflits entre les parents.
    « Une garde alter­née impo­sée exa­cerbe les conflits »

     » L’or­ga­ni­sa­tion d’une garde prin­ci­pale par la mère appa­rait plus stable que d’autres. Les enfants qui vivent avec leur mère après le divorce res­te­ront plus pro­ba­ble­ment dans la garde telle qu’elle a été orga­ni­sée, pen­dant les trois ou quatre années après la sépa­ra­tion. Alors que plus de la moi­tié des enfants en garde alter­née subissent au moins un chan­ge­ment d’or­ga­ni­sa­tion » ( Mac­co­by et Mnoo­kin, 1992)

    AMATO

     » 3 ans et demi après la sépa­ra­tion, ces couples étaient consi­dé­ra­ble­ment plus en conflit et moins coopé­rants que les couples qui avaient fait le choix ensemble de la garde conjointe » ( Amato)

    STEINMAN

     » Dans les familles pion­naires et volon­taires de la garde alter­née, si trois quart des enfants s’y étaient adap­tés, 25% des enfants étaient dans la confu­sion et mal­heu­reux à cause des exi­gences de deux mai­sons et conser­vaient un stress de cet arran­ge­ment » ( Stein­man, 1981)

    JOYCE, ARDITTI

     » les enfants en garde conjointe souffrent plus que ceux en garde simple lors­qu’il y a conflit paren­tal » (Joyce, Ardit­ti, 1997)

    BENNET

     » Assez fré­quem­ment les ordon­nances de garde alter­née ne font preuve d’au­cun bon sens, ayant pour effet une situa­tion où les enfants sont consi­dé­rés comme du bétail » (B. Ben­net, 1999)

    FURSTEMBERG, CHERLIN

    « la garde alter­née n’im­plique pas que le père passe plus de temps avec les enfants. les pre­miers soins sont sou­vent don­nés par des sub­sti­tus mater­nels et la garde conjointe se tras­forme fré­quem­ment en des arran­ge­ments copiant la garde simple mater­nelle avec DHV au père !  » ( Furs­ten­berg, Cher­lin, 1991)

    Et voi­ci ce que dit POUSSIN :

    – « un NOURRISSON ( 0 à 2 ans)ne doit PAS être SEPARE de sa mère plus d’une jour­née et il ajoute « c’est déjà beaucoup »
    – Pas de RA pour un moins de 3 ans si CONFLIT PARENTAL

    – Pas de RA si l’en­fant n’en VEUT PAS 

  42. Je ne vois pas très bien ce que je peux rajou­ter à tout cela. J’ai déjà répon­du à tout dans mes pré­cé­dents posts.
    Je vais quand même essayer, de redire la même chose, ça por­te­ra peut-etre ses fruits :
    J’ai lu (pas tout à fait fini à ce jour) le livre de j Phe­lip et j’y ai trou­vé de nom­breux exemples de ce que mes enfants vivent. Comme les exemples que vous citez. Seule­ment dans mon cas, c’est la mère qui est mal­trai­tante. Et, c’est moi qui suis le « care­gi­ver » comme il est décrit dans le livre. 
    Alors, que les mères qui veulent pro­té­ger leurs enfants le fasse, c’est très bien. Mais croyez-vous un seul ins­tant qu’il existe un seul juge capable de com­prendre qu’une mère peut ne pas être par­faite et un père sécurisant ?
    Vous croyez peut-être que quand je vois mes enfants avoir peur de leur mère, je m’en fous ? Et, c’est encore ce que j’ai vu dimanche (il y a 3 jours). Evi­dem­ment, c’est mon témoi­gnage. Vous pou­vez le contrer comme vous vou­lez avec d’autres exemples inverses si ça vous amuse.
    Tant que la mère n’est pas un dechet ambu­lant, les JAFs consi­dèrent que le père n’est utile que 1 jour sur 14. Et vous, vous trou­vez ça normal ?
    C’est bien les effets de mode et c’est très bien de par­ler des cas où la garde alter­née est impo­sée à mau­vais escient. Mais vous êtes vous bat­tus pour les enfants pri­vés de père par la jus­tice ? Non, ça fait 40 ans que ça ne sert à rien un père et vous n’a­vez rien dit. Il serait quand même étrange que les enfants qui ont été pri­vés de père ne passent jamais à la télé. Vous me citez un nombre impres­sion­nant de tra­vaux qui décrivent les effets per­vers de la garde alter­née. Bra­vo pour un tel tra­vail biblio­gra­phique mais, il était inutile de vous don­ner un tel mal. Pour­quoi ne me sor­tez-vous aucune étude décri­vant le mal-être des enfants sans père ? Si on veut dis­cu­ter serei­ne­ment, il faut dis­cu­ter avec toutes les cartes en main. (Ca aus­si, je l’ai déjà dit de ne pas lire que ce qui va dans notre sens).

    Au fait, c’est tou­jours Mon­sieur Alain CAZENAVE le pré­sident de SOS papa ? Sauf erreur de ma part, il a été accu­sé par la mère de ses enfants de tri­po­tages intem­pes­tifs de ceux-ci. Pen­dant 2 ans, il lui a été inter­dit de les voir. Quand la pro­cé­dure a été finie et qu’il a été décla­ré non cou­pable, il a eu le droit de voir ses enfants 4 heures par mois dans une admi­nis­tra­tion entou­ré d’é­du­ca­teurs. Je n’en sais pas plus et je ne sais pas ou il en est main­te­nant. Je serais peut-être deve­nu extré­miste après une telle épreuve. Je vou­drais voir com­ment une bonne mère réagi­rait à cela !

    « Mon­sieur Joel , trou­vez vous qu’une mere qui refuse une GA pour un petit doit etre, comme aujourd’­hui, soup­con­née de tout ? Et que doit elle faire quand elle craint les souf­frances engen­drées sur les petits, et qu’on L’OBLIGE par voie de jus­tice à remettre quand meme l’en­fant au pere, qui lui vit dans le déni com­plet de cette souf­france, ou pire qui est violent ? »
    Et vous, Madame ODINE, vous ne savez pas qu’un père ne se ris­que­rait même pas à refu­ser quoi que ce soit. Que doit faire un père qui voit ses enfants apeu­rés de retour­ner chez leur mère ? Et ne me dites pas que la jus­tice peut faire quel­que­chose ! La mère de mes enfants a mena­cé la famille de mort 2 fois dont une par écrit. Elle a essayé de me tuer une fois. Vous savez ce qu’elle fait dans ce cas, la jus­tice ? Elle esquive ! Et le père, il n’est pas soup­con­né de tout peut-etre ?

    Encore une fois, vous voyez le mal que fait la garde alter­née, c’est juste et c’est bien. Mais regar­dez un tout petit peu plus loin que le bout de votre nez, et vous décou­vri­rez des choses bien aus­si graves hors garde alternée…

  43. A Joel
    Je sais, vous savez, nous savons TOUS, que cer­tains et cer­taines « deraillent » d’un coté comme de l’autre. C’est inamis­sible d’a­voir la main de son pere dans sa culotte et tout autant de mena­cer qui que ce soit de mort. NOUS SOMMES DACCORD SUR CA. Et la jus­tice par­tial ce n’est bonne pour PERSONNES ! 

    Mais ces exemples per­son­nels ne doivent pas faire la géné­ra­li­té, ne me dites pas que le cas de la mere de vos enfants est celui de toutes les meres et je ne dis pas que les per­es sont TOUS démi­sion­naires, pro­ce­du­rier, voir negli­geants ou pire encore des vio­leurs en puissance…mais les per­es JM sont rares force est de le consta­ter. Et le fait est que l’on veut impo­ser aujourd’­hui sous la pres­sion de cer­tains pere (qui ont une cause per­so à defendre), à la majo­ri­té des couples un mode de garde inadap­té pour la crois­sance des enfants, Moi je dis NOn pour l’en­fant et pas pour « empe­cher » le pere de le voir. Mais aujourd’­hui, se posi­tion­ner ain­si, c’est devant un juge (et j’y suis pas­sé) un pro­cés d’in­ten­tion qui com­mence par « cas­tra­trice de mere, bri­seuse de lien pere/enfants!!

    Si cer­taines mamans « faillissent » il faut quand meme RECONNAITRE que ce n’est pas la majo­ri­té et que ces « monos » (que je pra­tique depuis 17ans) se debrouillent tres sou­vent (meme en couple) à tout gerer, sans (ou pas) de PA (si decriée par les assos de pere alors que 66% ne sont pas payés) et sont pour cer­taine obli­gées par la loi de lais­ser des touts petits qui NE SUPPORTENT PAS CETTE ALTERNANCE CONTRE NATURE , à un papa qui les fourguent à une nou­velle com­pagne plus ou moins bien choi­sie, ou à un tiers qui ne vas pas hesi­ter à dis­cré­di­té la mere. C’est ça la rea­li­té aussi !
    Et ces per­es là c’est pas des JM. Reli­sez le temoi­gnage de cette mere. 

    Je repose donc ma ques­tion ; On fait quoi quand le mome souffre de son sta­tut de cam­ping-car ? on repond quoi à cette mere confron­tée à un pere qui SE FOUT du bien etre de son propre enfant et passe ses « droits » en force aus­si des­truc­teurs que cela puisse etre ? On res­sort les his­toires per­so de Casenave ?

  44. Res­sor­tir les his­toires de Mr. Caze­navE ? inter­es­sant. Mais si il a obte­nu un point ren­contre, c’est donc qu’il n’est pas si blanc que cela ? Ses enfants auraient-ils dit la véri­té eux aussi ?
    Dans tous vos débats ce qui m’in­ter­pelle, c’est la naï­ve­té de cer­tains à croire qu’en étant accom­pa­gné par ces asso­cia­tions, nos enfants seront enten­dus et « jus­tice » sera faite. C’est tout le contraire qui se passe. Ces repré­sen­tants ne cherchent que des adeptes à embo­bin­ner sur leur mal­heurs pour mas­quer leurs reven­di­ca­tions per­son­nelles de fémi­nistes ou de mas­cu­li­nistes. L’in­té­rêt de l’en­fant est sys­té­ma­ti­que­ment dénié quand on va chez eux. Il faut pro­pa­gan­der « conflit conju­gal », SAP et autres dif­fa­ma­tions citées au tra­vers des nom­breux témoi­gnages. Je trouve dom­mage qu’i­ci, nous n’ayons pas tous cette luci­di­té pour nous asso­cier afin de com­battre et dire à ses grou­pus­cules de mani­pu­la­teurs sac­ca­geurs de nos vies : STOP …car appa­re­ment c’est le sort de nos enfants qui nous préoccupe.

  45. Je crois que cette dis­cus­sion n’a plus d’in­te­rêt. Vous répé­tez inlas­sa­ble­ment que cer­taines mères sont confron­tées depuis la loi 2002 à la mise en place d’une garde alter­née des­truc­trice. Je répète à chaque post que cette loi de 2002 a per­mis à des pères d’exis­ter pour leurs enfants. 
    Je défends moi aus­si, comme vous, que la garde alter­née n’est pas une pana­cée. Mais je me bats aus­si pour que la place des pères cesse d’être bafouée. 
    Mais, là, il y a une totale néga­tion de votre part du fait que de nom­breux pères puissent être de bons pères ; par­fois même plus sécu­ri­sants pour leurs enfants que la mère. J’ai bien com­pris que votre expé­rience per­son­nelle ne vous a pas ouvert à cette notion. 
    Mal­heu­reu­se­ment, je ne crois pas qu’il soit pos­sible de vous faire entendre la voix des pères éli­mi­nés par la jus­tice française.

    Bonne continuation,

  46. papa­joel > ce que vous ne sem­blez pas com­prendre, c’est que je ne défends ici ni les pères ni les mères, mais la cause des enfants. Certes, j’ai mon­tré en quoi la dérive des asso­cia­tions de pères pou­vait être dan­ge­reuse pour les enfants, mais ce n’est pas l’ob­jet premier. 
    Et je pense que d’autres per­sonnes à témoi­gner ici veulent illus­trer la même chose.

    Bon sang, arrê­tez de tou­jours prendre le rôle de la victime !

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