SOS Papa

Je suis l’heu­reux papa depuis quelques temps d’une petite fille char­mante. Je ne vis pas avec elle, mais j’ai la chance de la voir très souvent.

Comme beau­coup de pères dans ma situa­tion, j’ai par­fois recher­ché des conseils et des sou­tiens autour de moi, dans les moments de doute, quand la dis­tance n’est pas simple à gérer, quand le futur inquiète. J’ai la chance d’a­voir des amis atten­tifs, et une famille qui m’a beau­coup aidé. J’ai aus­si sur­fé sur le net pour trou­ver d’autres pères comme moi. On trouve plein de choses dif­fé­rentes sur la toile, des bonnes et des moins bonnes.

Ce billet est consa­cré à l’as­so­cia­tion SOS Papa, qui fait par­tie des moins bonnes choses.

Lors­qu’on visite pour la pre­mière fois leur site, lors­qu’on lit les témoi­gnages d’un oeil atten­tif mais rapide, et qu’on a encore au coeur la dou­leur d’un père loin de ses enfants, je suis sûr qu’on peut se lais­ser embo­bi­ner. Leurs textes sont tra­vaillés pour ne pas cho­quer, leurs forums sont sur­veillés pour qu’au­cun pro­pos ne puisse être pris contre eux, leurs com­mu­ni­ca­tions s’af­finent au fil des mois (cer­tains pro­pos un peu justes ont semble-t-il dis­pa­ru de leurs pages).

Mais il n’empêche, mal­gré tout le mal qu’ils se donnent pour paraitre poli­ti­que­ment cor­rect, mal­gré l’a­vis favo­rable de l’U­NAF à leur égard, leur côté mal­sain n’ar­rive pas à dis­pa­raitre. En voi­ci quelques illustrations.

Manipulation des chiffres

Lors­qu’un chiffre offi­ciel sort, sur le nombre d’en­fants voyant leur père régu­liè­re­ment, sur le nombre d’en­fants pas­sant noël loin de leur père, ou sur tout autre chiffre lié à la pater­ni­té, l’as­so­cia­tion reprend rapi­de­ment ce chiffre et le bran­dit comme une preuve sup­plé­men­taire du cal­vaire des pères. Sou­vent dans ce genre de pro­pos, on remarque les jeux de pour­cen­tages : le chiffre est don­né sur la popu­la­tion des familles sépa­rées, il est rame­né à la popu­la­tion glo­bale. On remarque aus­si des inco­hé­rences beau­coup plus gros­sières : le chiffre de papas qui pas­se­ront noël sans leur enfant est sup­pé­rieur au nombre de parents séparés…

Bref, on sent la bidouille des chiffres, qu’ils se font fort de por­ter en étan­dard, ou de taire quand défi­ni­ti­ve­ment aucune bidouille n’est possible.

Citation d’un pédopsychiatre contesté

Par­mi les spé­cia­listes sou­vent cités, G. Ney­rand, fort de son appar­te­nance au comi­té d’hon­neur de l’as­so­cia­tion, voit ses thèses reprises et sou­te­nues. Outre son dis­cours sur la garde alter­née, régu­liè­re­ment mon­trée du doigt par de nom­breuses asso­cia­tions de défense des enfants et par ses confrères, ce socio­logue par­tage cer­taines idées avec celles de Richard Gard­ner et Ralph Under­wa­ger, qui défendent des thèses pro-pédo­cri­mi­nelles.

Prises de position au relan de paternalisme malsain

Bien qu’ils se défendent d’être pater­na­listes (rôle du père chef de famille, qui décide pour les autres, réduc­tion du rôle de la mère, patriar­cat oppres­sant, etc), les affir­ma­tions sur le rôle du père au fil de leurs pages est net­te­ment orien­té dans cette direc­tion. le rôle de la mère y est tou­jours mini­mi­sé. On peut ima­gi­ner qu’il s’a­gisse d’une posi­tion extrê­miste visant à lut­ter contre les posi­tions extrêmes inverses, mais ces posi­tions sont glo­ba­le­ment mal­ve­nues, et per­mettent cer­tai­ne­ment aux hommes qui se sentent lèsés par une sépa­ra­tion bru­tale de trou­ver une jus­ti­fi­ca­tion à leurs reven­di­ca­tions per­son­nelles et nombrilistes.

Pour ces pères, que leur enfant porte leur nom est cru­cial (ils conseillent de recon­naitre leur enfant avant la mère, pour assu­rer le nom de leur pro­gé­ni­ture), ils vont éga­le­ment jus­qu’à conseiller de kid­nap­per les enfants avant un juge­ment, dans le cas où la mère est par­tie avec les enfants (Tou­te­fois, pour un jeune enfant, le (la) magistrat(e) pour­ra vous repro­cher ensuite d’a­voir osé reti­rer l’en­fant sic).

La vio­lence conju­gale des hommes est même par­tiel­le­ment excu­sée, la nature ayant dotés [les hommes] d’une mus­cu­la­ture et d’un sys­tème hor­mo­nal qui leur donnent une supé­rio­ri­té phy­sique. Tout est bon à prendre pour défendre l’homme et son omni­pré­sence écra­sante au sein de la famille.

Dans tout leur dis­cours, la dia­bo­li­sa­tion de la mère est omni­pré­sente. La mère est celle qui part avec les enfants, enlève au pauvre père qui n’a rien fait sa pro­gé­ni­ture. Le par­ti-pris non construc­tif est constant, la remise en ques­tion n’a jamais lieu, on ne lit aucune modé­ra­tion dans les propos. 
Ils font le choix de défendre l’i­dée de garde alter­née coûte que coûte, à tout âge, et sans envi­sa­ger un choix réflé­chi du mode de garde en fonc­tion de la situa­tion géo­gra­phique, des besoins des enfants, de leur âge, etc. En pré­sen­tant leur posi­tion comme moderne et visant l’é­ga­li­té des deux parents, ils font dis­pa­raitre com­plè­te­ment l’in­té­rêt des enfants.

On note éga­le­ment que l’argent est une pré­oc­cu­pa­tion essen­tielle de ces pères : leurs forums regorgent de méthodes pour payer moins de pen­sion à la mère, leurs pages prin­ci­pales militent pour une sup­pres­sion de la néces­si­té de payer une pen­sion ali­men­taire en cas de sup­pres­sion d’au­to­ri­té paren­tale. Après leur petite per­sonne de père, ces hommes défendent leur argent… Vient en der­nier l’in­té­rêt des enfants, qu’on pour­rait presque croire cité comme pré­texte au reste du discours.

Petite odeur de fascisme

Pour conclure, je trouve que ce site suinte le Tra­vail, Famille, Patrie, et qu’il est impor­tant d’y prê­ter atten­tion : il s’a­dresse à des per­sonnes (hommes en pleine sépa­ra­tion d’a­vec leur conjoint, la plu­part du temps ayant de jeunes enfants) qui sont fra­giles. Le site ne fait qu’at­ti­ser un malaise, et en pro­fite pour trans­mettre leurs idées assez limite. Berf, cette asso­cia­tion n’aide en rien les papas et leur famille. Pire, il enferme les pères dans une atti­tude revan­charde, où le prin­cipe est de dénon­cer et de tirer les draps à soi au lieu de dis­cu­ter. Au final, les enfants en sont pro­ba­ble­ment les pre­miers à en pâtir.

Leur action de lob­bying de plus en plus active auprès d’une presse véri­fiant peu ses sources, ain­si qu’au­près d’hommes poli­tiques peu regar­dant des moti­va­tions pro­fondes des asso­cia­tions qu’ils consultent n’est pas faite pour rassurer.

Notes et liens
  • Je vous invite à signer la péti­tion qui dénonce la récente recon­nais­sance par l’U­NAF de SOS Papa
  • Les asso­cia­tions homo­sexuelles aus­si en lutte contre SOS Papa
  • Un site anti-patriar­cat à visi­ter, pour se tenir infor­mé sur ces prises de posi­tions patriar­cales type SOS Papa
  • Un dos­sier très com­plet sur le mas­cu­li­nisme sur le site d’arte
  • N’ayant aucune envie de faci­li­ter le réfé­ren­ce­ment de ce site, aucun lien vers leur site n’est pré­sent dans ce billet. Je ne vous demande pas de me croire sur parole, mais je conci­dère que moins on leur fait de la pub, mieux c’est.

Ce billet a été l’ob­jet d’une mise à jour suite à une erreur d’in­ter­pré­ta­tion pré­sente dans la ver­sion originale

Edit : Après un an, un nou­veau billet vient com­plé­ter celui-ci, annon­çant la créa­tion d’un col­lec­tif pour la défense des enfants dans ces conflits : sos enfance par­ta­gée.

303 thoughts on “SOS Papa”

  1. Mme Get­tliffe n’a pas fui le Cana­da pour pro­té­ger ses enfants de l’E­glise Inter­na­tio­nale du Christ comme elle le pré­tend, mais pour pour­suivre des études uni­ver­si­taires à Lyon. Comme elle était en ins­tance de sépa­ra­tion d’a­vec son mari, le dépla­ce­ment des enfants devait faire l’ob­jet d’un consen­sus entre les deux parents. Le père a refu­sé qu’ils accom­pagnent leur mère à 13.500 km de lui, car l’exer­cice de son droit de visite serait impos­sible, pen­dant les dix mois du séjour en France. Le litige a été por­té devant une cour de jus­tice qui, après exper­tise, a conclu qu’un tel voyage ne cor­res­pon­dait pas à l’in­té­rêt supé­rieur des enfants, et l’a donc inter­dit. Aucune men­tion à une éven­tuelle dan­ge­ro­si­té de l’E­glise n’a­vait alors été évo­quée par la mère. 

    Comme cette déci­sion contra­riait ses pro­jets, Mme Get­tliffe est pas­sée outre et est par­tie quand même le 27/08/01, ce qui lui a valu un man­dat d’ar­rêt local pour par­jure, déli­vré le mois sui­vant. Pour ten­ter de jus­ti­fier ce dépla­ce­ment illi­cite, elle a uti­li­sé habi­le­ment le fait que l’é­glise de son mari a été consi­dé­rée comme secte par le rap­port par­le­men­taire fran­çais Gest-Guyard, lequel n’a d’ailleurs jamais eu force de loi et est mis au rebut depuis quatre ans par les auto­ri­tés françaises. 

    Les tri­bu­naux fran­çais ont d’ailleurs ordon­né le ren­voi des enfants au Cana­da, puis­qu’au­cune preuve de leur mise en dan­ger par la pré­ten­due secte n’a­vait été appor­tée par la mère. Pour évi­ter de pri­ver les enfants de leur mère, le man­dat d’ar­rêt a été levé en sep­tembre 2004. Le pro­blème c’est que Mme Get­tliffe, béné­fi­ciant des réseaux poli­tiques (ou autres) de son nou­veau concu­bin, n’est pas ren­trée au Cana­da avec ses gosses et a mené son ex en bateau pen­dant 18 mois avec une média­tion bidon. 

    Il faut savoir que depuis août 2001, M. Grant (le père) n’a vu ses enfants que 5 jours, en juin 2005. 

    Le 10 avril, Mme Get­tliffe ne s’est pas ren­due au Cana­da pour y signer un accord avec son ex, comme le pré­tendent ses proches : il n’est heu­reu­se­ment pas néces­saire de faire d’aus­si longs voyages pour fina­li­ser une média­tion inter­na­tio­nale. En réa­li­té, elle est allée là-bas pour sou­te­nir sa thèse de doc­to­rat le 12 avril. 

    Dans la série des men­songes dont on abreuve l’o­pi­nion fran­çaise, on peut éga­le­ment citer pêle-mêle : le man­dat d’ar­rêt inter­na­tio­nal qui n’a jamais exis­té, l’im­por­tance et l’in­fluence de la « secte » sur la jus­tice cana­dienne (170 membres pour toute la Colom­bie Bri­tan­nique), la déli­vrance d’un nou­veau man­dat d’ar­rêt 36 heures après l’ar­res­ta­tion, la rédac­tion de l’acte d’ac­cu­sa­tion par un pro­cu­reur parent de M. GRANT, la pro­pen­sion de Mme Get­tliffe aux gros­sesses dif­fi­ciles, le res­pect des droits de visites du père, etc… tout cela est par­fai­te­ment faux !

    S’il faut se scan­da­li­ser dans cette affaire c’est :
    – de la façon dont les enfants sont ins­tru­men­ta­li­sés par l’en­tou­rage de leur mère ;
    – de la bêtise avec laquelle les médias répètent les men­songes de ces gens sans se don­ner la peine de la plus élé­men­taire vérification ;
    – de la len­teur de la jus­tice fran­çaise à appli­quer la conven­tion de La Haye (qui ne concerne pas seule­ment les enlè­ve­ments com­mis par les pères nord-afri­cains comme cer­tains semblent le croire ici) ;
    – des passes-droits dont a béné­fi­cié jus­qu’à pré­sent cette mère rapteuse. 

    Réfléchissez‑y bien avant de vous faire manipuler 

  2. Tout d’a­bord, je n’ac­cep­te­rais pas que des pro­pos pro-secte soient tenus sur mon site internet. 
    Ceci étant dit, pour répondre à vos dif­fé­rentes remarques, je viens de réa­li­ser une biblio­gra­phie com­plète sur le sujet, que vous trou­ve­rez à l’a­dresse suivante :

    http://jmtrivial.info/wiki/wakka.php?wiki=InformationsNathalieGettliffe

    Comme vous le consta­te­rez, la secte en ques­tion est extrè­me­ment dan­ge­reuse, est recon­nue comme telle par l’É­tat fran­çais depuis 1996. Le père des enfants ne cherche pas à cacher les liens avec cette secte (vous ne pou­vez donc encore une fois vous retran­cher der­rière un quel­conque argu­ment du type « c’est le point de vue de Natha­lie, pro­pa­gande, etc »). Dès 2004 (les pre­miers articles qu’on trouve sur inter­net à ce sujet), il est dit que Natha­lie a fuit cette secte. Si vous affir­mez le contraire, il ne s’a­git que de votre parole contre la sienne (tous les obser­va­teurs s’ac­cordent sur ce point de vue).

    D’autre part, comme vous le consta­te­rez, elle n’a pu fuir le Cana­da « pour pour­suivre des études uni­ver­si­taires à Lyon » car elle avait fini ses cours de doc­to­rat, qu’elle a réa­li­sé au Canada…

    La déci­sion du tri­bu­nal fran­çais (voir ce point juri­dique) a été pour le moins non objec­tive, les juges pri­va­dois n’ont pas rete­nu l’article 13 de la conven­tion [de la Haye]. Ils s’appuient sur un rap­port très favo­rable au père des enfants, effec­tué par un psy­cho­thé­ra­peute dont l’impartialité est plus que dou­teuse puisque les deux hommes se connais­saient déjà. Nous tenons ce rap­port médi­co-psy­cho­lo­gique pour modèle de cer­ti­fi­cat de com­plai­sance.. On ne peut pas dire que ce soit un exemple d’im­par­tia­li­té, et l’as­pect inter­na­tio­nal s’en mèlant, on ne peut que repro­cher à la France de ne pas avoir assu­mé sa posi­tion quant au sta­tut de secte de cette église, en pré­fé­rant ména­ger ses rela­tions internationales.

    Enfin, on peut craindre le pire, car leur retour au Cana­da en juillet 2006, les enfants « auraient été confiés par leur père à un psy­cho­logue « condam­né à 16 reprises, notam­ment pour cruau­té envers des enfants »». Certes c’est du condi­tion­nel, mais jamais (encore une fois) cela n’a été nié par le prin­ci­pal inté­res­sé. Les enfants n’ont d’ailleurs depuis plus la pos­si­bi­li­té de voir Natha­lie, car leur père ne les conduit plus depuis fin juillet, met­tant fin aux visites…

    Je n’ac­cep­te­rais donc pas que vous conti­nuiez à tenir de tels pro­pos ici. Affir­mer en l’air sans preuve est carac­té­ris­tique de votre mau­vaise foi et d’une médio­cri­té simi­laire à la majeur par­tie des com­men­taires que vous avez pu lais­ser ici.

  3. « …Fran­cis Gru­zelle. Il a affir­mé que les deux enfants, depuis leur retour au Cana­da, auraient été confiés par leur père à un psy­cho­logue « condam­né à 16 reprises, notam­ment pour cruau­té envers des enfants ». 

    SVP : des preuves ! (nom du psy, articles de journaux…) 

  4. Bon­jour « papa trés seul ! »

    Pour répondre à vos messages :
    D’a­près le dic­tion­naire Tré­sor de la langue fran­çaise, « toxique » signi­fie « Ce qui agit néga­ti­ve­ment sur l’in­di­vi­du, son psy­chisme ou son phy­sique. » Main­te­nant que vous connais­sez la défi­ni­tion du mot toxique, vous voyez mieux la défi­ni­tion du terme « parent toxique » ? (votre com­men­taire n° 46)
    Pour le genre « guer­rier » des mots (com­men­taire 47), sachez que « arme » ne signi­fie pas seule­ment un élé­ment d’é­qui­pe­ment de com­bat meur­trier (ce à quoi vous pen­sez ?), mais éga­le­ment de « moyens pour atteindre le but dési­ré ». C’est bien le cas ici, le « SAP » est un « moyen d’at­teindre son but » de plus pour un parent toxique.

    Et non, nous ne par­lons pas juste du non res­pect des DVH, nous par­lons « SAP » et toxi­ci­té de parent. Ca ne se résume pas en non res­pect des DVH.
    Quand aux exemples que vous pre­nez, il y a le cas de Natha­lie Get­liffe, JM vous en a lar­ge­ment par­lé (non moi notez, et répon­dez à la bonne per­sonne par la suite svp). 

    Pour répondre à « Sans objet », c’est le Nou­vel Obs qui a publié les infor­ma­tions concer­nant le psy­cho­logue « condam­né à 16 reprises, notam­ment pour cruau­té envers des enfants »

  5. Le nou­vel a publié :

    « Fran­cis Gru­zelle a affir­mé que les deux enfants, depuis leur retour au Cana­da, auraient été confiés par leur père à un psy­cho­logue « condam­né à 16 reprises, notam­ment pour cruau­té envers des enfants. »

    et non pas :

    Le Nou­vel Obs a publié les infor­ma­tions concer­nant le psy­cho­logue « condam­né à 16 reprises, notam­ment pour cruau­té envers des enfants. »

    Qui mani­pule qui…

  6. Comme vous l’a­vez remar­qué, j’ai éga­le­ment uti­li­sé le condi­tion­nel. A l’heure où j’é­cris ces mots, aucun démen­ti n’a été publié…

  7. ceux qui tentent la mani­pu­la­tion se contentent des « on sait que » des « c’est comme ça » des chiffres com­plè­te­ment sor­tis de leurs contextes etc… reli­sez les com­men­taires, vous retrou­ve­rez faci­le­ment les manipulateurs
    pour le psy, vous vou­liez l’o­ri­gine de l’in­fo, vous l’a­vez. Quand au condi­tion­nel, il porte sur le recours plau­sible (non démen­ti) par le père, non sur les condam­na­tions de ce psy. Il a d’ailleurs été uti­li­sé dans le mes­sage d’o­ri­gine de JM (qui l’a sou­li­gné) et repris par vous. Quand à moi, je ne parle pas du père mais juste du psy, donc pas de conditionnel.

  8. A pro­pos du SAP (syn­drome d’a­lié­na­tion parentale)

    le syn­drome c’est un « ensemble de signes, de symp­tômes, de modi­fi­ca­tions mor­pho­lo­giques, fonc­tion­nelles ou bio­chi­miques de l’or­ga­nisme, d’ap­pa­rence par­fois dis­pa­rate mais for­mant une enti­té recon­nais­sable qui, sans pré­sa­ger obli­ga­toi­re­ment des causes de ces mani­fes­ta­tions, per­mettent d’o­rien­ter le diagnostic. »
    Et c’est bien là le pro­blème, avec ce pré­ten­du « syn­drôme », le doute devient difficile.

    Un enfant qui rejete l’un de ses parent, qui l’ac­cuse de maux, pos­sède cet ensemble de symp­tômes, et donc, on oriente le « diag­nos­tic » vers le « SAP ». C’est nier à l’o­ri­gine la pos­si­bi­li­té d’a­bus, de violences.
    Reje­ter l’in­ven­tion du « SAP », appe­ler à la pru­dence concer­nant ce pré­ten­du syn­drôme, ce n’est nul­le­ment nier la pos­si­bi­li­té de mani­pu­la­tions de la part d’un parent, mais seule­ment rap­pe­ler que les parents abu­seurs, les parents vio­lents existent, et qu’AU­CUNE de ces deux hypo­thèses (mani­pu­la­tion ou réelle vio­lence) n’est à pri­vi­lé­gier sur l’autre, et ce quelque soit le sexe du parent accusé.

  9. Concer­nant vos dérives de pro­pos sur l’en­lè­ve­ment d’en­fant à l’é­tran­ger (pour­quoi en arri­ver à ça ?), qu’il soit le fait de pères ou de mères, per­sonne n’a ici (du moins de mémoire) pré­ten­du que c’é­tait une bonne chose. Si l’exemple que vous avez pris (Natha­lie Get­liffe) divise tant les opi­nions, c’est tout sim­ple­ment parce qu’il n’y a pas qu’une ques­tion de vio­la­tion de déci­sion de jus­tice, mais éga­le­ment une his­toire de secte. Et c’est bien là que les opi­nions divergent. Trou­vez une his­toire d’en­lè­ve­ment d’en­fant par son père ou par sa mère sans vio­lences, sans sectes, sans abus sexuel et nous serons tous d’ac­cord pour dire que c’est inadmissible.
    Cela dit, ça ne change rien sur le dis­cours pater­na­liste et sexiste de l’as­so dont il est fait men­tion à l’o­ri­gine de ce billet.

  10. Bon­jour tout le monde,
    Tout extré­misme, tout juge­ment sans recherche et sans nuance sont dan­ge­reux, l’é­ga­li­ta­risme pous­sé à son paroxysme est dan­ge­reux (d’ailleurs tout ce qui ce ter­mine par isme : tota­li­ta­risme, com­mu­nau­ta­risme..). C’est igno­rer que chaque indi­vi­du n’a pas les même besoins que celà soit au niveau maté­riel (cer­tains ont beau­coup d’ap­pé­tit d’autres non.…), au niveau affec­tif etc… (les besoins d’un enfant vis à vis de ses 2 parents sont dif­fé­rents tant en qua­li­té qu’en quan­ti­té). Toutes ces rai­sons font d’SOS papa une asso­cia­tion dan­ge­reuse qui met tout le monde dans le même bain (les mère les méchantes cap­ta­trices et les pères les pauvres cali­mé­ro). C’est vrai que les enfants ont besoin de leurs 2 parents. Mais pas de la même manière et faire du 50/50 sys­té­ma­tique sans se pré­oc­cu­per de la vie réelle des familles avant la sépa­ra­tion est, à mon sens, une aber­ra­tion. L’al­ter­nance c’est bien. Ce qui est cho­quant c’est ce « toi, la mère, tu n’au­ra pas un iota de plus que moi le père. Et puis comme j’ai les enfants autant que toi tu n’au­ras pas de pen­sion ali­men­taire même si je gagne le double que toi. » C’est cet esprit infan­tile violent et agres­sif qui me me fait peur et donne une piètre image de cer­tains hommes et cer­tains pères.

  11. Bon­jour « Papa très seul ! »

    Je releve déjà un point, dans leurs dires, qui prouve leur mau­vaise foi.
    En effet, ce point tota­le­ment faux, cer­tai­ne­ment non véri­fié par leur part lors de leur dif­fu­sion de cette page, a déjà fait sur leur forum l’ob­jet de dis­cus­sions pour en mon­trer l’ab­sur­di­té. Je constate que mal­gré tout ce point reste iden­tique à lui même.
    Il a pour seul but de fus­ti­ger les mères, de les rendre cou­pables de fait dont elles ne sont pas responsables.
    Puisque c’est un copy­right, je ne peut reco­pier ce point ici, mais c’est dès les pre­miers para­graphes, sur l’API.

    D’a­près eux, le mon­tant de l’A­PI cor­res­pon­drait envi­ron au mon­tant du SMIC (sic). Le SMIC cor­res­pond à 151.67h * 6.81€ = 1030 € net mensuel.
    Quand à l’A­PI, il s’é­lève à (551,81–50 de « for­fait loge­ment » = )500€ si la femme est enceinte (moi­tié du SMIC)
    il s’é­lève à (735,75–100 de for­fait loge­ment = )636 € si le parent a un enfant (60% du SMIC)
    il s’é­lève à (735.75+183,94–125€ de for­fait loge­ment =) 795€ si le parent à deux enfants (77% du SMIC). dès lors, on arrive qu’à 3/4 du SMIC (ce qui est envi­ron pareil ?), alors qu’à par­tir de là, les allo­ca­tions fami­liales sont accor­dées au familles tou­chant le SMIC mais non à celles tou­chant les API.
    Bref, ensuite, ils pré­tendent que cette allo­ca­tion voi­sine du SMIC est accor­dé à la mère, ce qui est faux, puis­qu’elle est accor­dé à tout parent iso­lé, quelque soit son sexe (on a ten­dance à la géné­ra­li­sa­tion facile chez les sos papa !)
    D’autre part, ils parlent de pra­tiques frau­du­leuses à l’i­ni­tia­tive de la mère (ben voyons, encore une accu­sa­tion gra­tuite). D’a­près la CAF, pour tou­cher les API, il faut vivre seul, dès lors que le parent vit en couple, que ce soit avec l’autre parent ou non, il n’y a plus droit à l’A­PI, et c’est la seul condi­tion. Rien à voir donc avec ce que sos papa pré­tend. Sur ce sujet, j’au­rais plu­tôt ten­dance à croire la CAF…

    Tout de suite après, ils pré­tendent que la loi fait obs­tacle à la pater­ni­té ! Dès lors qu’un homme peut aller dans n’im­porte quelle mai­rie pour recon­naitre n’im­porte quel enfant et sans avoir rien d’autre à mon­trer que sa pièce d’i­den­ti­té, où est l’obs­tacle ? La pièce d’i­den­ti­té est gra­tuite en France depuis une dizaine d’an­nées, donc l’obs­tacle n’est pas financier…
    Pour l’ac­cou­che­ment sous X, ils doivent revoir leurs copies, ce n’est plus le cas…
    Quand au père natu­rel qui ne vivait pas avec la mère, il ne per­dait pas tous ses droits comme le pré­tend sos papa, mais uni­que­ment l’au­to­ri­té paren­tale conjointe.
    Quand à leur selon SOS PAPA (donc selon eux mêmes) bla­bla­bla… n’a que la valeur que l’on veut bien leur accor­der, et leurs taux alors cités ne sont que de leur propre ini­tia­tive dont on ne connait pas l’origine.

    Ils ne donnent qu’une seule cause pos­sible de la non demande de la garde des enfants par les pères, en éli­mi­nant direc­te­ment toutes les autres, en les niant, car elles ne servent pas ou moins leur cause. Pra­tique, facile…

    Je note aus­si, dans la suite de leurs écrits, qu’il défi­nissent l’at­ta­che­ment natu­rel d’une mère pour son enfant comme vis­cé­ral et imma­ture… Ah ? Et pour­quoi cela ? Qu’est ce qui leur per­met d’af­fir­mer de telles choses ? Ils affirment éga­le­ment se mettre dans la tête des majo­ri­tés de pères en disant ce qu’ils sont cen­sés pen­ser. Extra­po­la­tion ni plus ni moins, mais la phrase est bien tour­née, elle fait encore pas­ser les mères pour des femmes imma­tures ayant un grain, et met­tant tout en oeuvre pour écar­ter le père…
    Sur leur para­graphe concer­nant la GA, ils se contentent encore une fois de fus­ti­ger les mères en les accu­sant de pro­vo­quer les conflits (ben voyons, tout le monde sait bien que les femmes sont seules déten­trices de l’art du conflit…). Il est aus­si fait men­tion de « dém­mé­na­ge­ment abu­sif ». Qu’est ce donc pour eux un dém­mé­na­ge­ment abu­sif ? Aucune pré­ci­sion bien entendu…
    Encore et tou­jours des extra­po­la­tions par la suite sur ce qu’est cen­sé pen­ser un père et sur son inté­rêt pour l’en­fant (qu’il ne défi­nissent cepen­dant pas en se conten­tant de dire que l’or­don­nace est contraire à ce point là)
    Ils géné­ra­lisent éga­le­ment les compte ren­dus des exper­tises psy et sociales en disant qu’elles sont en faveur des mères et appa­rem­ment sans rai­sons valables… Pour appuyer leurs dires, ils prennent des mor­ceaux (et encore on consi­dè­re­ra que ces pas­sages sont vrais) de compte ren­dus. Auraient il oublier que dans leurs propres archives, ils ont des compte ren­dus allant dans l’autre sens ? (http://www.sospapa.asso.fr/docs/... )

    Sur ce qui concerne les non repré­sen­ta­tion d’en­fants, ain­si que les non paie­ments de pen­sion ali­men­taires, encore une fois, il y a géné­ra­li­sa­tion. Ce serait les mères et uni­que­ment elles qui ne pré­sen­te­raient pas l’en­fant, et les pauvres pères et uni­que­ment eux qui fini­raient en pri­son dès qu’il ne don­ne­raient pas l’argent dû à leurs enfants. Les NPE sont pour­tant le fait de mères mais aus­si de pères. Si dans la majo­ri­té des cas, les visites se font à l’a­miable, avec des arran­ge­ments, dans d’autres cas, il y a des conflits, et par­fois il y a des NPE qui peuvent être occa­sion­nel, une fois, ou sur une durée longue, plu­sieurs mois… c’est condam­nable, per­sonne ne dira le contraire, mais là ou il y a dis­cours sexiste, c’est bien dans leur géné­ra­li­sa­tion. Et puis les pères qui ne voient plus leur enfants pen­dant des années mal­gré de mul­tiples plaintes pour NPE sont déjà pas si cou­rant que ça, alors des pères qui en plus finissent en pri­son pour avoir arre­ter la PA suite à ces années… qu’elle est leur notion du « pas rare » ?

    Et puis, autre chose de cho­quante… Ils ne cessent de par­ler des droits du père et des droits de l’en­fant à conser­ver ses deux parents. A ce pro­pos, où sont leurs pro­po­si­tions pour OBLIGER les pères à res­pec­ter leurs DEVOIRS ? Où sont les pro­po­si­tions de sos papa pour qu’un père soit tenu d’en­tre­te­nir un lien avec son enfant ? Ah non, les droits de l’en­fant oui, à condi­tion qu’ils ne deviennent pas des devoirs pour les pères… 

  12. la décou­verte de votre site est comme un grand rayon de soleil : vous met­tez en évi­dence le poids des lob­bings qui prennent nos enfants en otage pour défendre une cause sexiste ( mas­cu­li­nisme ) qui sans doute doit rap­por­ter beau­coup d’argent ( à qui ? ). en effet lors­qu’on tombe dans leur piège, il faut pou­voir se défendre et là des années de pro­cé­dures inter­mi­nables où l’in­jus­tice nous condamne à nous taire : alors on paye pour conti­nuer dans l’es­poir qu’un jour .… .Cela fait du bien de vous ren­con­trer quand on sur­vit face au lyn­chage de la secte SOS PAPA. Tout ce que vous sou­te­nez est vrai et nous sommes nom­breux à sou­hai­ter le déman­tè­le­ment de « ces tra­fiques d’en­fants » : que font les asso­cia­tions de lutte contre la mal­trai­tance aux enfants ? que font les poli­tiques avec l’ap­pli­ca­tion des droits des enfants ? com­ment ce lob­bing est-il sou­te­nu au point de rebon­dir et d’é­ra­di­quer l’en­tou­rage des enfants qui tente d’ins­tal­ler un dia­logue et oeu­vrer pour leur bien-être.
    Je conti­nue­rai de vous lire???

  13. Soyons sérieux ! Que pen­ser de ces per­sonnes d’ SOS PAPA qui recrutent en pro­po­sant sur leur site des conseils en stra­té­gie de divorce ?

    Cer­tains, ‘très bien’conseillés écha­faudent alors un ‘‘authen­tique’’ dos­sier à charge. 

     Etude et mise en place d’un plan d’actions à mener.
     Eta­blis­se­ment de cour­riers vous étant adres­sé et qui ser­vi­ront de ‘‘ preuves’’ contre vous devant le JAF. Des pré­textes soi­gneu­se­ment choi­sis seront alors invo­qués pour vous faire pas­ser pour le mau­vais sujet… N’oubliez pas ils ont fait leurs preuves…
     S’assurer les ser­vices d’un détec­tive pri­vé (fila­tures, écoutes télé­pho­nique, pose de micros à votre domicile….)
     Eta­blis­se­ment d’attestations de complaisance.

    Quelle véra­ci­té appor­ter à ces attes­ta­tions éta­blies par les par­ties dans le cadre d’un divorce ?

    Poudre aux yeux, jetée à la face de la justice. 

  14. je viens de lire l’en­semble des échanges. 
    Je constate que les don­neurs de leçons sont tous, aus­si doués, quelque soit leur camp.
    Vous avez cha­cun un point de vue très par­tial, et mal­gré tous vos efforts d’ob­jec­ti­vi­té, les jeux sont faits comme on dit.
    il s’a­git de défendre sa théo­rie, de l’ar­gu­men­ter et de l’illus­trer en chois­sis­sant ses exemples.
    Le nec plus ultra étant de ridi­cu­li­ser le par­ti-pris de l’exemple du contra­dic­teur, ou d’in­vo­quer des situa­tions très graves et la plu­part du temps exeptionnelle.
    je vou­lais juste savoir, s’il vous est envi­sa­geable, qu’un père qui s’est occu­pé de ses enfants de manière tout à fait conforme, puisse avoir la garde de ses enfants.
    la ques­tion est simple, je demande juste votre jugement. 

  15. Bon­soir père divorcé(e?)
    Je pense que chaque situa­tion est unique, et qu’il n’y a pas de géné­ra­li­té à faire sur les divorces, et les gardes d’enfants.
    Après pour votre ques­tion , tout dépend de ce que vous appe­lez « tout à fait conforme » et « puisse avoir la garde de ses enfants » (là, je vais admettre que vous vou­liez dire rési­dence au domi­cile du père avec DVH clas­sique pour la mère). D’a­près le rap­port de l’IN­SEE en 1999 « Tan­dis que les femmes accordent chaque semaine 26 h à leurs enfants, les hommes leur consacrent 13h. », donc si c’est votre vision de la confor­mi­té, pour ma part je dirais non. Si votre vision du « conforme » est dif­fé­rente, alors je dirais peut être.

  16. mer­ci pour votre réponse Elise
    Mani­fes­te­ment, la faille dans ma ques­tion est le mot « conforme ».
    je suis d’ac­cord avec vous sur le coté unique de chaque situation.
    Cepen­dant je peux poser la ques­tion de cette manière :
    Est-il envi­sa­geable, qu’un père qui s’est occu­pé de ses enfants de manière tout à fait conforme (selon votre point de vue) , puisse avoir la garde de ses enfants ?

  17. J’ai beau cher­cher, je ne vois pas de dif­fé­rence entre les deux manières de poser la question…

  18. Papa très seul à père divorcée.

    Elise t’as déjà répon­du le lun­di 18 sep­tembre 2006 : « je dirais peut être. »

    (peu et” ben que oui, peu et” ben que non)
    Est-ce une réponse de Nor­mand ou du sexime anti-homme ?
    Vous avez le choix !

    « Com­ment osons nous, tristes sires, nous croirent tout per­mis parce qu’un de nos tétards s’est mira­cu­leu­se­ment posé sur la pla­nète Mars ! »
    Voi­là une phrase d’une seconde mère fran­çaise ayant, elle aus­si, des dif­fi­cul­tés avec la jus­tice Cana­dienne et rete­nue au Cana­da contre sa volon­té qui résume à elle seule la posi­tion des concep­teurs de ce site. 

    Lais­sez tom­ber ! Ce site est un piège pour cap­ter des inter­nautes et leur évi­ter d’al­ler voir le vrai site : SOS Papa

  19. Bon­jour,
    com­ment pou­vez-vous affir­mer que mon site est un « piège » alors que j’ai par­lé dans ce billet de mon his­toire, de ce que j’ai vécu avec ma fille, et des mal­hon­nê­te­tés d’une asso­cia­tion qui ment aux pères…

    J’es­père que d’autres pères sui­vront mon exemple, mon­trant ain­si que nous ne sommes pas tous des mou­tons bor­nés et hargneux…

  20. « peut être » tout sim­ple­ment parce qu’il y a bien d’autres élé­ments à prendre en compte me semble t’il, que la simple « confor­mi­té » du père…
    Je n’ex­clue pas la pos­si­bi­li­té qu’un père puisse avoir la garde de ses enfants (un exemple dans mon entou­rage où j’au­rais confiée la garde au père : un couple où le père au cho­mage s’oc­cu­pait de ses enfants tan­dis que la mère tra­vaillait beau­coup – parce que c’é­tait son désir. Les deux parents aimaient leurs enfants et s’en occu­paient bien, pas de mal­trai­tance, pas de vio­lences conju­gales, un cas « nor­mal », « conforme ». La mère a eu la garde, et c’est empres­sée de se retrou­ver un bon­homme pour ser­vir de « nounou »)
    « papa très seul », « papa trés seul » et Co lisez bien ce que vous vou­lez lire. Et ce sont les autres que vous accu­sez de mau­vaise foi !

  21. Bon­jour Elise,
    pour reprendre l’exemple que vous don­nez, il me semble que le pro­blème est jus­te­ment là. Il est anor­ma­le­ment trop dure pour un père de faire valoir auprès des JAF, son envie, sa pos­si­bi­li­té, sa capa­ci­té et son droit d’as­su­mer la garde de ses enfants, et en même temps trop facile pour une mère d’a­voir la garde des ses enfants, parce que « c’est nor­mal que la mère a la garde des enfants ».
    Per­son­nel­le­ment au moment de notre divorce, nous avons fait le choix d’une rési­dence alter­née, qui, 2 ans plus tard, a été remise en cause par la mère d’une manière trop facile, sur une inter­pré­ta­tion très sim­pliste de sa part et étayé par des attes­ta­tions douteuses. 
    Suite à la pro­cé­dure, la rési­dence alter­née a été maintenue.
    Cepen­dant vous ne vous ren­dez pas compte à quel point, il a été dif­fi­cile de de se faire entendre et com­prendre. L’im­pres­sion que j’ai, est que pour un père, il est anor­mal qu’il veuille et ensuite qu’il puisse avoir la garde de ses enfants. Cette démarche même, est sujet à sus­pi­cion. Nous devons prou­ver sans cesse notre capa­ci­té à s’oc­cu­per de nos enfants, et être extrè­me­ment vigi­lant, car un rien peut être le pre­texte à la remise en cause de ce mode de garde.
    SOS PAPA est peut être une asso­cia­tion dont les moti­va­tions sont suspectes.
    Cepen­dant, sans entrer dans une dis­cus­sion sans fin, inutile et sté­rile, sur les moti­va­tions des « mau­vais pères de SOS PAPA » et les moti­va­tions des « mau­vaises mères contre SOS PAPA » (c’est de la pro­voc pas la peine de me répondre sur ce pas­sage) , on peut aus­si se poser cette question : 
    La dif­fé­rence dans le trai­te­ment judi­ciaire entre les pères et les mères ne nour­rit-elle pas l’emergence, le déve­lop­pe­ment et la recon­nais­sance d’une asso­cia­tion comme SOS PAPA.

  22. Bon­jour
    je n’ai pas osé poser la ques­tion de cette manière la 1ere fois.
    Vu le peu de réponse, je me demande si la dif­fé­rence dans le trai­te­ment judi­ciaire entre les pères et les mères ne nour­rit-elle pas l’emergence, le déve­lop­pe­ment, la recon­nais­sance et la néces­si­té d’une asso­cia­tion comme SOS PAPA.

  23. Bon­jour père divor­cée.
    J’a­vais com­men­cé à pré­pa­rer une réponse, puis me suis dit que tout le monde avait dû faire cette réflexion, et que donc il était inutile de la pos­ter. Il semble que non.
    Voi­ci donc ce que je pense : le jour où les hommes occu­pe­ront dans la vie de la famille une part aus­si impor­tante (en temps quo­ti­dien) que les femmes, le jour où les hommes lais­se­ront un peu aux femmes de la place dans la vie publique, alors on pour­ra cer­tai­ne­ment être moins caté­go­rique… Mais voi­là, l’homme tient à rou­ler en grosse voi­ture, à occu­per une situa­tion pro­fes­sion­nelle « meilleure » que sa femme (en géné­ral il a fait plus d’é­tudes d’ailleurs), etc. Bref, il faut arrê­ter à un moment, et arrê­ter de vou­loir le beurre et l’argent du beurre… Les volumes horaires indi­qués par élise un peu plus haut illus­trent clai­re­ment le fait que les hommes « en géné­ral » passent moins de temps que les femmes à s’oc­cu­per de leurs enfants. 
    Aus­si, si on ne veut pas per­tur­ber la vie fra­gile des enfants, en géné­ral la garde de ces der­niers sera attri­buée à la mère. Mais cela n’empèche en rien les enfants de voir leur père il me semble…

    Dans le cas d’une sépa­ra­tion, il faut for­cé­ment faire des com­pro­mis : tout le monde ne pour­ra pas se voir tout le temps. Et il est à mes yeux évident que le mini­mum de per­tur­ba­tion pour les enfants est un fac­teur qui passe avant l’é­go des parents. 

  24. Bon­jour JM

    Vous ne répon­dez pas à ma ques­tion, et vous étayez de manière peu inté­res­sante votre point de vue dans ce débat.

    Mani­fes­te­ment d’a­près vous, je n’ai comme choix d’être uni­que­ment un macho au volant de ma grosse voi­ture gagnant plus de fric que ma femme, qui peut s’es­ti­mer heu­reuse d’a­voir un mec comme moi qui lui per­met de vivre aus­si bien.

    A mon avis, la meilleure manière de lut­ter contre une dis­cri­mi­na­tion sociale, quel­qu’elle soit, n’est cer­tai­ne­ment pas en la dis­cre­di­tant de cette façon.

    Je retire de mes favo­ris l’a­dresse de ce blog.

    Je vous remer­cie, Elise, pour la per­ti­nence et la qua­li­té de vos remarques. 

  25. Déci­dé­ment, les mères ne peuvent sup­por­ter l” éga­li­té là où elles ont tou­jours eu la supériorité.
    En ce qui concerne la paye­ment des pen­sions ali­men­taires, les mères qui n” obtiennent pas la garde enragent toutes de devoir payer une pen­sion alimentaire!!!tiens tiens bizarre !
    La garde prin­ci­pale au père ou la garde alter­née sont une garan­tie pour l” enfant de conser­ver un lien fort avec ses deux parents, ce qui est le plus impor­tant pour l” enfant.
    Lorsque les mères trouvent (qui cherche trouve) des défauts chez le pères, leur objec­tif n” est jamais d” obte­nir que le père puisse cor­ri­ger ses défauts mais d” exploi­ter les défauts trou­vés pour éloi­gner le père et obte­nir de l” argent.
    Je suis un vieux papa de 47 ans qui lutte pour que ses fils et ses filles n” aient pas à se livrer un com­bat achar­né pour l” obten­tion d” un droit de garde ou pour obte­nir un rap­port finan­cier équilibré.
    Il faut abo­lir le droit de garde et les pen­sions alimentaires.
    Donc garde par­ta­gée et moyens par­ta­gés ; la paix des parents est le plus grand gage de bien être pour les enfants.
    Le parent qui réclame la garde des enfants et l” argent adopte un com­por­te­ment égoiste suf­fi­sant et pré­ten­tieux (signe évident d” alié­na­tion paren­tale) et devrait donc ins­pi­rer chez les juges la plus grande méfiance.
    Ce n” est pas le cas ! pour­quoi ? ne serions nous pas dans une socié­té matriarcale ?
    La chose qui doit inquié­ter au plus haut point une bonne mère est l” absence du père dans la vie de son enfant. Un enfant a autant besoin de son père que de sa mère.
    pen­sée évi­dente dans l” esprit du père, bien moins évi­dente dans l” esprit de la mère ! pour­quoi ? triste indice de socié­té matriar­cale sans doute !
    Heu­reu­se­ment sos papa veille à pro­té­ger l” enfant sur ce point capital !
    j” aime autant mon père que ma mère et cette évi­dence de mon enfance m” a per­mis d” avoir une enfance heu­reuse, je tiens à remer­cier sos papa qui veille à pro­té­ger cette évi­dence (et donc le bon­heur de nos futurs enfants) aujourd’­hui remise en cause par le matriarcat.
    Même le patriar­cat n” a jamais por­té atteinte au lien mère-enfant comme le matriar­cat porte atteinte mas­si­ve­ment au lien père-enfant.
    Com­ment un parent (mère sou­vent) peut-il admettre de pri­ver de son enfant l” autre parent qui tra­vaille le plus clair de son temps pour payer les pen­sions ali­men­taires rela­tives à cet enfant ? il s” agit de chan­tage affec­tif, de vio­la­tion des droits les plus élé­men­taires tant des droits de l” enfants que des droits de l” homme.
    Illo­gisme grave du matriar­cat aujourd’­hui sans pré­cé­dent historique.

  26. En ce qui me concerne je sou­hai­te­rais pou­voir m” occu­per des enfants à temps plein et que mon ex aille tra­vailler avec une belle voi­ture et me paye des pen­sions alimentaires.
    Je me sen­ti­rais très bien dans la peau d” une femme a tel point que si j” avais a choi­sir mon sexe j” aurais choi­si d” être une femme tant à notre époque matriar­cale qu” au époque anté­rieure ; ain­si je n” aurais pas cour­ru le risque de devoir faire la guerre, tra­vailler comme un boeuf et je me serais garan­tis un lien affec­tif avec mes enfants et avec mes petits enfants pour mes vieux jours ; ain­si très égois­te­ment j” aurais choi­si d” être une femme.
    Vrai­ment je regrette d” être un homme et de devoir être un macho avec une belle voi­ture pour que les femmes daignent s » inté­res­ser à moi !
    En effet, je suis pauvre et rui­né à cause de mon ex ! et aucune femme riche ne s” inté­resse à moi!!
    je vou­drais être une jolie pauvre femme (pas besoin de tra­vailler pour avoir une belle car­ros­se­rie) et épou­ser un bel homme riche!!
    jean-marie

  27. Le parent qui réclame la garde des enfants et l” argent adopte un com­por­te­ment égoiste suf­fi­sant et pré­ten­tieux (signe évident d” alié­na­tion paren­tale) et devrait donc ins­pi­rer chez les juges la plus grande méfiance.
    Vous pen­sez donc que les pen­sions sont une mau­vaise idée ? Hum.

    La garde prin­ci­pale au père ou la garde alter­née sont une garan­tie pour l’en­fant de conser­ver un lien fort avec ses deux parents, ce qui est le plus impor­tant pour l” enfant.
    Ah ? Pour­quoi la garde à un père garan­ti­rait plus la conser­va­tion du lien fort entre les deux parents qu’une garde à une mère ? Là ça me dépasse.

    De manière géné­rale, je défends ici l’i­dée que le plus impor­tant est de res­pec­ter les enfants, et non d’en­trer dans un conflit finan­cier et d’é­go : ce qui compte, c’est leur bien-être, et c’est de mini­mi­ser les per­tur­ba­tions d’une sépa­ra­tion sur leur vie. 
    En ce sens, il est nor­mal à mes yeux que ce soit le parent qui ai pas­sé le plus de temps à s’en occu­per avant la sépa­ra­tion qui s’en occupe après.

    Si vous regret­tez de ne pas vous être impli­qués plus auprès de vos enfants avant votre sépa­ra­tion, sachez que vous ne pou­vez vous en prendre qu’à vous : ce n’est pas la socié­té (qu’elle soit matriar­cale ou patriar­cale) qui a déci­dé pour vous de votre vie d’alors.

  28. for­fai­ture semble bien por­ter son nom ! cela le der­ran­ge­rait ‑il qu’un homme puisse por­ter autant de sen­si­bi­li­té et d’ou­ver­ture d’es­prit qu’il ne le fait ? 

  29. à resistante…votre adresse ne semble pas valide (resistante@orange.fr)Pourriez vous véri­fier SVP ?

  30. A For­fai­ture,

    La rai­son habite rare­ment les âmes communes
    La bête n’est peu être pas trop sotte, mais ce n’est qu’une bête…. 

  31. for­fai­ture, ne seriez vous pas une femme ? .…ou non, plû­tot un homme cas­tré par sa mère ? …plein de haine mas­cu­li­niste en tous les cas.….et de mau­vais gout , certes…comme vous devez souf­frir ! l

  32. For­fai­ture serait-elle Isa­belle Mori­ni Bosc de RTL ?

    Vous disiez en réponse la semaine der­nière à l’antenne que les âmes com­munes regardent pri­son breack. 

    Quel res­pect pour les plus de 6 mil­lions de télé­spec­ta­teurs dont je fais par­tie qui l’ont vus.

    Isa­belle Mori­ni Bosc, Julien Cour­bet sou­tiennent sur leurs temps d’antenne les lob­byings de pères. 

  33. SOS Papa et toutes les nom­breuses autres asso­cia­tions de pères résistent au tout pou­voir de la mère envers l’enfant, pour qu’elle ne soit plus sys­té­ma­ti­que­ment le parent prin­ci­pal, mais un des deux parents de l’enfant. 

    Résis­ter , c’est oppo­ser une force à une autre force, une dyna­mique, une action, c’est beau­coup plus que dire non, c’est s’indigner, c’est refu­ser, c’est agir pour faire évo­luer les valeurs bafouées, c’est éveiller chez les autres le sen­ti­ment d’inéquité que dans notre socié­té consti­tue l’exclusion inac­cep­table des pères en cas de sépa­ra­tion du couple conju­gal, c’est reven­di­quer un besoin de plus de jus­tice et fra­ter­ni­té parentale 

    Dès lors qu’il sera accep­té dans le couple paren­tal qu’en cas de sépa­ra­tion du couple conju­gal, le père ait sa place , et qu’il ne soit pas sys­té­ma­ti­que­ment relé­gué au rôle de parent secon­daire , l’ob­jec­tif des asso­cia­tions de père dis­pa­rai­tra car bien sou­vent les adhé­rents de ces asso­cia­tions se placent au dehors des com­bats sté­riles, très « people » et sans len­de­main des asso­cia­tions fémi­nistes et masculinistes. 

    Les mères ne sont pas seules déten­trices de l’in­té­rêt de l’en­fant, elles peuvent même être dan­ge­reuses pour l’en­fant, elles sont plus sus­cep­tibles de com­mettre un infan­ti­cide que les pères, et la vio­lence mater­nelle envers les enfants est supé­rieure à celle des pères et aug­mente depuis plu­sieurs années, ce n’est pas SOS Papa qui le dit ‚mais les rap­ports du Sna­tem ( allo 119)

    Ce qui est nou­veau depuis peu, c’est que le sujet est de moins en moins tabou dans les média. 

  34. BRAVO BRAVO BRAVO…POUR VOTRE COURAGE, VOTRE BON SENS, VOUS ETES UN PAPA MA-GNI-FI-QUE PARCE QUE VOUS FAITES EN PRIORITE PASSER LE BIEN ETRE DE VOS ENFANTS,COMME LE FONT SOUVENT LES MAMANS. MERCI POUR L’EXEMPLE ET LE COURAGE QUE VOUS NOUS DONNEZ, MONSIEUR VOUS AVEZ TOUT MON RESPECT.
    Carole : )

  35. mer­ci

    heu­reuse qu’un papa sou­ligne la dan­ge­ro­si­té de cette association

    je garde votre site en mémoire et je le relai­rai autant que possible

    merci

  36. A Len­gler Jean-Marie  » je vou­drais être une jolie pauvre femme (pas besoin de tra­vailler pour avoir une belle car­ros­se­rie) et épou­ser un bel homme riche!! »

    Pffff , pôvre indi­vi­du, vous vivez dans quel monde…quand vous sup­por­te­rez TOUS ce que les femmes ont sup­por­tés et sup­portent encore de la socié­té, mais aus­si de cer­tains hommes, ou au nom de cultures, vous vien­drez chia­ler ici sur votre « sta­tut  » de mec. Vous feriez mieux de remer­cier cette femme qui vous a fait des enfants, qui ne sont pas là pour vous assu­rer un pou­voir (une fois de plus) mais qui doivent etre vos pro­té­gés en toutes cir­cons­tances. Les femmes ne sont pas vos ventres por­teurs et les enfants vos otages!!!! VISIBLEMENT votre intel­li­gence se limite à des « droits » et virent vite fait vos devoirs d’homme avec un grd H. Le grnd H c’est ce papa qui à le merite de l’a­voir. Un homme res­pec­table, ce qui n’est pas votre cas « vieux papa » comme vous dites…

    En ce qui concerne la « pari­té » si cher à vos yeux, par­ta­ger déjà cela, et je n’ose pas ima­gi­ner ce que serait la vie des meres si c’e­tait CES MESSIEURS qui pre­naient en charge tout cela.

    Y avait-il une pari­té homme-femme avant la sépa­ra­tion du couple ?
    – pen­dant la gros­sesse ? Non
    – lors de l’accouchement ? Non
    – pour l’allaitement au sein ou au bibe­ron toutes les 3 heures ? Non
    – pour se lever la nuit ? Non
    – pour ces­ser son tra­vail lorsque l’enfant était malade ? Non
    – pour s’occuper de ses vête­ments (éten­dage, repas­sage, ran­ge­ment) ? Non
    – pour l’emmener ou aller le cher­cher à la crèche ou à l’école ? Non
    – pour l’accompagner chez le méde­cin, l’orthophoniste, le coif­feur … ? Non
    – pour ache­ter ses vête­ments, ses chaus­sures … ? Non
    – pour l’accompagner à des acti­vi­tés extra-sco­laires ? Non 

    Notez bien que ces enfants mal­me­nés ne VOUS AIMERONT JAMAIS ET SE SOUVIENDRONS DU MAL QUE CERTAINS PERES ONT FAIT A LEUR MERE.

     » Les plus jeunes, outre des dys­fonc­tion­ne­ments dans « l’attachement » à leur mère (dont on sait la gra­vi­té poten­tielle) outre tous leurs symp­tômes psy­cho­so­ma­tiques, finissent, pour nombre d’entre eux, par sou­hai­ter la mort de leur père :
    http://www.lenfantdabord.org/len...

    « Tant mieux si cette mouche elle meure, elle sera plus obli­gée d’aller chez son papa » (3 ans)

    « Qu’est ce que tu as de la chance que ton papa soit mort » (Gar­çon de 6 ans et demi à une petite cama­rade dont le papa est mort d’une rup­ture d’anévrisme)

    « Moi, je vou­drais que papa y meure dans un acci­dent » (5 ans)

    « Achète moi une trousse de chi­miste. Comme ça je pour­rai empoi­son­ner papa » (7 ans)

    Bien sûr, tous ces enfants ne sou­haitent pas la mort effec­tive de leur père. Mais ils tra­duisent ain­si leur désir de voir ces­ser une situa­tion trop, beau­coup trop lourde à supporter.
    D’autres, nom­breux, finissent, au fil du temps, par refu­ser tota­le­ment d’aller chez leur père, mani­fes­tant un pro­fond rejet pour lui, met­tant ain­si leur mère en grande difficulté.
    D’autres, enfin, parlent de fugue, de sui­cide : ils ont 7, 8, 9 ans…

    BRAVO pour ce beau résultat !!!

  37. « Le lun­di 16 octobre 2006 à 15:54, par Forfaiture
    JM êtes-vous vrai­ment un homme ? »

    Le plus bel hom­mage ren­du à cet homme et à ce pere, c’est celui de la mere de ses enfants, et ça mes­sieurs, ça vous laisse loin der­riere, vous , votre égoisme, vos reven­di­ca­tions de mecs frus­trés qui tapent sur les plus faibles ; femmes et enfanst, au lieu de les pro­te­ger. Vous m’ins­pi­rez une répu­gnance cer­taine. Un jour vos enfants vous vomi­ront aussi…et là vous serez SEULS avec vos sales cer­ti­tudes d’egoistes.
    Et je crois que le pire ce sont ces femmes qui cau­tionnent ces dénaturés. 

  38. odine > il y a aus­si des pères qui par­tagent avec leur com­pagne la vie quo­ti­dienne de leurs enfants. On ne peut pas non plus faire une géné­ra­li­té de tout.

    Il y a aus­si des enfants qui vivent bien la sépa­ra­tion de leurs parents (sou­vent quand ces der­niers ont réus­si à s’en­tendre) et qui n’ont pas peur d’al­ler chez le parent qui n’a pas la garde principale.

    Bien sûr, il existe de nom­breux cas dou­lou­reux, mais ce n’est à mon avis pas en don­nant l’im­pres­sion que ce pro­blème est uni­ver­sel (dans le sens com­mun à toutes les familles) qu’on le résoudra.

    Ce que j’ai vou­lu écrire ici, c’est que ce n’est ni à la mère ni au père d’a­voir la garde prin­ci­pale, mais c’est à celui d’entre eux qui ren­dra la situa­tion la moins contrai­gnante pour les enfants. Il arrive sou­vent que ce soit la mère qui se retrouve dans cette situa­tion, par manque de pari­té comme vous le décri­vez, mais ce n’est pas quelque chose d’automatique.

    L’a­gres­sion ver­bale n’est jamais une solu­tion pour être enten­du et paraître crédible…

  39. Oui je m’emporte désolée…mais j’ai bien du mal avec ce sujet quand je vois des cas d’en­fants gra­ve­ment atteints par la mechan­ce­té de certains. 
    Et je sais aus­si que cer­taines meres se rendent cou­pables de mal­ver­sa­tions de ce genre (pour moi kelke chose d’in-cro-yable).. mais je doute fort que ce soit la majo­ri­té, comme d’ailleurs le cas des per­es qui se disent spol­liés par les meres et qui devient aus­si dans le dis­cours actuel une généralité.
    Sor­ry Jm, je m’emporte, je m’emporte…

  40. un jour nous nous sommes separes, ma com­pagne a aus­si­tot deman­dé sa muta­tion à 350 km de la et a eme­né notre fille de trois ans. Cette fille je l’ai­mais, je m’en occu­pais bibe­rons, bains, etc.… du jour au len­de­main je ne la voyais plus ; j’ai ramé des années pour main­te­nir le lien , au gré de mon tra­vail je devais sau­ter dans des trains ou en voi­ture pour aller que­man­der un WE par ci par la. La mere avait la haute main sur tout et me le fai­sait sen­tir a toutes occa­sions. Petit a petit ma fille a com­men­cé a me reje­ter en public alors que nous avions de tres bons moments ensemble, je ne com­pre­nais plus rien . Je suis tom­bé sur des sites qui expli­quaient le SAP et j’ai vu la des­crip­tion par le menu de tout ce qui se pas­sait . J’ai grace a cela pu agir année apres année pour essayer d’e­qu­lil­brer ce qui pou­vait l’etre.
    un beau jour je suis allé a une per­ma­nence de SOS­pa­pa, j’ai été bien reçu et j’ai eu une vraie ecoute, quelques conseils je ne me suis pas sen­ti pous­sé « au crime » par un lob­by faciste…j’y suis retour­né quelques fois et j’ai sur­tout vu des hommes a ramas­ser la petite cuiller, qui pleu­raient parce qu’il n’a­vaient pas vu leurs enfants de puis des mois, parce qu’ils s’é­taient vu inter­dire l’acces a leur appart par une com­pagne qui avait fait chan­ger les ser­rures pen­dants qu’ils étaient au tra­vail etc… com­bien sont de bonne foi com­bien sont de men­teurs ? je n’en sait rien. Com­bien de mere sont a plaindre et com­bien sont de veri­tables brutes ? je n’en sais rien non plus . pour l’a­voir vecu je sais que le mal­heur n’a pas de sexe que dans ces conflit c’est tou­jours l’en­fant qui souffre le plus.
    J’ai tou­jours evi­té de dire du mal de mon ex a notre fille, j’ai tou­jours essayé d’en faire une fille ouverte et auto­nome, qui sache affron­ter la vie et j’ai por­té en silence le far­deau de la haine d’une femme que je ne deteste même pas . Aujourd’­hui elle 16 ans et je crois que mal­gré les années noires elle s’en tire­ra bien ; elle m’aime et me le dit cela suf­fit a mon bon­heur et a effa­cer les palies du passé.
    J’ai­me­rais voir un peu plus de modé­ra­tion dans le pro­pos ici et un peu de res­pect pour tous les parents hommes et femmes qui souffrent d’être loin de leurs enfants. Un soup­çon de com­pre­hens­sion pour ce qu’ils font pour se defendre et defendre le bien de leur enfant même s’ils sont mal­adroits et par­fois criticables. 

  41. SOS Papa et toutes les nom­breuses autres asso­cia­tions de pères résistent au tout pou­voir de la mère envers l’enfant, pour qu’elle ne soit plus sys­té­ma­ti­que­ment le parent prin­ci­pal, mais un des deux parents de l’enfant. 

    Résis­ter , c’est oppo­ser une force à une autre force, une dyna­mique, une action, c’est beau­coup plus que dire non, c’est s’indigner, c’est refu­ser, c’est agir pour faire évo­luer les valeurs bafouées, c’est éveiller chez les autres le sen­ti­ment d’inéquité que dans notre socié­té consti­tue l’exclusion inac­cep­table des pères en cas de sépa­ra­tion du couple conju­gal, c’est reven­di­quer un besoin de plus de jus­tice et fra­ter­ni­té parentale 

    Dès lors qu’il sera accep­té dans le couple paren­tal qu’en cas de sépa­ra­tion du couple conju­gal, le père ait sa place , et qu’il ne soit pas sys­té­ma­ti­que­ment relé­gué au rôle de parent secon­daire , l’ob­jec­tif des asso­cia­tions de père dis­pa­rai­tra car bien sou­vent les adhé­rents de ces asso­cia­tions se placent au dehors des com­bats sté­riles, très « people » et sans len­de­main des asso­cia­tions fémi­nistes et masculinistes. 

    Les mères ne sont pas seules déten­trices de l’in­té­rêt de l’en­fant, elles peuvent même être dan­ge­reuses pour l’en­fant, elles sont plus sus­cep­tibles de com­mettre un infan­ti­cide que les pères, et la vio­lence mater­nelle envers les enfants est supé­rieure à celle des pères et aug­mente depuis plu­sieurs années, ce n’est pas SOS Papa qui le dit ‚mais les rap­ports du Sna­tem ( allo 119)

    Ce qui est nou­veau depuis peu, c’est que le sujet est de moins en moins tabou dans les média. 

Les commentaires sont fermés.