Je suis l’heureux papa depuis quelques temps d’une petite fille charmante. Je ne vis pas avec elle, mais j’ai la chance de la voir très souvent.
Comme beaucoup de pères dans ma situation, j’ai parfois recherché des conseils et des soutiens autour de moi, dans les moments de doute, quand la distance n’est pas simple à gérer, quand le futur inquiète. J’ai la chance d’avoir des amis attentifs, et une famille qui m’a beaucoup aidé. J’ai aussi surfé sur le net pour trouver d’autres pères comme moi. On trouve plein de choses différentes sur la toile, des bonnes et des moins bonnes.
Ce billet est consacré à l’association SOS Papa, qui fait partie des moins bonnes choses.
Lorsqu’on visite pour la première fois leur site, lorsqu’on lit les témoignages d’un oeil attentif mais rapide, et qu’on a encore au coeur la douleur d’un père loin de ses enfants, je suis sûr qu’on peut se laisser embobiner. Leurs textes sont travaillés pour ne pas choquer, leurs forums sont surveillés pour qu’aucun propos ne puisse être pris contre eux, leurs communications s’affinent au fil des mois (certains propos un peu justes ont semble-t-il disparu de leurs pages).
Mais il n’empêche, malgré tout le mal qu’ils se donnent pour paraitre politiquement correct, malgré l’avis favorable de l’UNAF à leur égard, leur côté malsain n’arrive pas à disparaitre. En voici quelques illustrations.
Manipulation des chiffres
Lorsqu’un chiffre officiel sort, sur le nombre d’enfants voyant leur père régulièrement, sur le nombre d’enfants passant noël loin de leur père, ou sur tout autre chiffre lié à la paternité, l’association reprend rapidement ce chiffre et le brandit comme une preuve supplémentaire du calvaire des pères. Souvent dans ce genre de propos, on remarque les jeux de pourcentages : le chiffre est donné sur la population des familles séparées, il est ramené à la population globale. On remarque aussi des incohérences beaucoup plus grossières : le chiffre de papas qui passeront noël sans leur enfant est suppérieur au nombre de parents séparés…
Bref, on sent la bidouille des chiffres, qu’ils se font fort de porter en étandard, ou de taire quand définitivement aucune bidouille n’est possible.
Citation d’un pédopsychiatre contesté
Parmi les spécialistes souvent cités, G. Neyrand, fort de son appartenance au comité d’honneur de l’association, voit ses thèses reprises et soutenues. Outre son discours sur la garde alternée, régulièrement montrée du doigt par de nombreuses associations de défense des enfants et par ses confrères, ce sociologue partage certaines idées avec celles de Richard Gardner et Ralph Underwager, qui défendent des thèses pro-pédocriminelles.
Prises de position au relan de paternalisme malsain
Bien qu’ils se défendent d’être paternalistes (rôle du père chef de famille, qui décide pour les autres, réduction du rôle de la mère, patriarcat oppressant, etc), les affirmations sur le rôle du père au fil de leurs pages est nettement orienté dans cette direction. le rôle de la mère y est toujours minimisé. On peut imaginer qu’il s’agisse d’une position extrêmiste visant à lutter contre les positions extrêmes inverses, mais ces positions sont globalement malvenues, et permettent certainement aux hommes qui se sentent lèsés par une séparation brutale de trouver une justification à leurs revendications personnelles et nombrilistes.
Pour ces pères, que leur enfant porte leur nom est crucial (ils conseillent de reconnaitre leur enfant avant la mère, pour assurer le nom de leur progéniture), ils vont également jusqu’à conseiller de kidnapper les enfants avant un jugement, dans le cas où la mère est partie avec les enfants (Toutefois, pour un jeune enfant, le (la) magistrat(e) pourra vous reprocher ensuite d’avoir osé retirer l’enfant
sic).
La violence conjugale des hommes est même partiellement excusée, la nature ayant dotés [les hommes] d’une musculature et d’un système hormonal qui leur donnent une supériorité physique
. Tout est bon à prendre pour défendre l’homme et son omniprésence écrasante au sein de la famille.
Dans tout leur discours, la diabolisation de la mère est omniprésente. La mère est celle qui part avec les enfants, enlève au pauvre père qui n’a rien fait sa progéniture. Le parti-pris non constructif est constant, la remise en question n’a jamais lieu, on ne lit aucune modération dans les propos.
Ils font le choix de défendre l’idée de garde alternée coûte que coûte, à tout âge, et sans envisager un choix réfléchi du mode de garde en fonction de la situation géographique, des besoins des enfants, de leur âge, etc. En présentant leur position comme moderne et visant l’égalité des deux parents, ils font disparaitre complètement l’intérêt des enfants.
On note également que l’argent est une préoccupation essentielle de ces pères : leurs forums regorgent de méthodes pour payer moins de pension à la mère, leurs pages principales militent pour une suppression de la nécessité de payer une pension alimentaire en cas de suppression d’autorité parentale. Après leur petite personne de père, ces hommes défendent leur argent… Vient en dernier l’intérêt des enfants, qu’on pourrait presque croire cité comme prétexte au reste du discours.
Petite odeur de fascisme
Pour conclure, je trouve que ce site suinte le Travail, Famille, Patrie, et qu’il est important d’y prêter attention : il s’adresse à des personnes (hommes en pleine séparation d’avec leur conjoint, la plupart du temps ayant de jeunes enfants) qui sont fragiles. Le site ne fait qu’attiser un malaise, et en profite pour transmettre leurs idées assez limite. Berf, cette association n’aide en rien les papas et leur famille. Pire, il enferme les pères dans une attitude revancharde, où le principe est de dénoncer et de tirer les draps à soi au lieu de discuter. Au final, les enfants en sont probablement les premiers à en pâtir.
Leur action de lobbying de plus en plus active auprès d’une presse vérifiant peu ses sources, ainsi qu’auprès d’hommes politiques peu regardant des motivations profondes des associations qu’ils consultent n’est pas faite pour rassurer.
Notes et liens
- Je vous invite à signer la pétition qui dénonce la récente reconnaissance par l’UNAF de SOS Papa
- Les associations homosexuelles aussi en lutte contre SOS Papa
- Un site anti-patriarcat à visiter, pour se tenir informé sur ces prises de positions patriarcales type SOS Papa
- Un dossier très complet sur le masculinisme sur le site d’arte
- N’ayant aucune envie de faciliter le référencement de ce site, aucun lien vers leur site n’est présent dans ce billet. Je ne vous demande pas de me croire sur parole, mais je concidère que moins on leur fait de la pub, mieux c’est.
Ce billet a été l’objet d’une mise à jour suite à une erreur d’interprétation présente dans la version originale
Edit : Après un an, un nouveau billet vient compléter celui-ci, annonçant la création d’un collectif pour la défense des enfants dans ces conflits : sos enfance partagée.
« SOS Papa et toutes les nombreuses autres associations de pères résistent au tout pouvoir de la mère envers l’enfant, pour qu’elle ne soit plus systématiquement le parent principal, mais un des deux parents de l’enfant. »
Il faut arrêter de se mentir, Partisant, la non objectivité et l’agressivité à l’encontre des mères que l’on lit à travers les différents documents diffusés par SOS papa ne confirme pas votre propos, bien au contraire : les enfants ne sont pas du tout le centre des actions et revendications des membres de cette association. Le mépris avec lequel on traite l’opinion des enfants en est un exemple parmi d’autres.
Quand les pensions alimentaires ne seront pas leur sujet de discussion favoris, quand leurs forums ne seront plus remplis de basses insultes, quand la raison reprendra le pas sur la haine et l’agressivité, alors peut-être pourra-t-on sereinement discuter de ces questions.
Encore une fois, comme je l’ai dit ici, il fallait être présent au quotidien auprès de ses enfants avant la séparation… Car la garde principale ne peut être accordée en toute honnêteté qu’au parent ayant passé le plus de temps au quotidien avec ses enfants.
Essayez de penser un peu plus loin que le bout de votre nez !
en tout cas dans mon cas ( divorcé et ayant suite à ce divorce de très gros problèmes financiers et d’hébergement) j’ai un droit de visite classique .
après deux mois SDF et quelques mois dans une chambre de 35 M2 mal chauffée en hiver j’ai quand même reçue ma fille de 7 ans ( aujourdh’ui le 14 novembre elle a 9 ans ) Nous dormions ensemble dans le même lit par manque de moyens et de place. Elle s’ennuyait très rapidement et nous allions nous promener dans paris ( elle n’aime pas marcher) et allions au Mac do pour avoir avec des tickets restaurants des places de ciné pour la distraire pendant ces deux ou 1 jour et demi. Bref j’ai fait et fait encore tout mon possible pour la voir le plus souvet possible ( 2 W par mis, le 2em et le 4 eme ) question de finance, au début du mois j’ai de l’argent et à la fin ma paie tmobe à peu prêt quand elle vient. Je l’ai emmené en vacances 2 fois 15 jours chez une amie à bordeaux au bord de la mer au mois d’aout et à montpelleir dans une très grande maison avec piscine et sa chambre individuelle avec télé perso et 15 jour en Août dernier en Arriège dans un chalet. Et bine sa mère trouve que je n’en fait pas assez. elle veut m’obliger à la prendre 1–3‑5 week end du mois et toute la moitié des vacances scolaires.Je suis en commission de surendettement jusqu’en juin 2007 ( j’ai pris ses impôts et fait la connerie de signer à l’époque de notre vie commune le stockage de ses meubles héritage de sa grand mère, meubles dont elle n’a plus voulu) enfin la banque de France a rendu son bila : j’ai 1.08 par mois de bénéfice. J’ai un salaire net de 1500 euros et verse une pension de 357 euros mois. Je ne peut pas plus pour le moment surtout que mon es habite à Pontault Combault et moi à Asnières . J’emprunte une voiture à chaque fois pour aller la prendre ( frais d’essance et usure de la voiture qui ne m’appartiens pas). Je m’arrte là mais j’ai beaucoup à dire et ne me fait aucune illusion sur le jugement du JAF à ma requête de garder la périodicité au moins pour l’instant. Donc je vais à la guerre, à la vraie guerre . Quelqu’un va rester sur le carreau, peut être moi ! peut importe vivre à genoux n’est pas mon style. son objectif est de m’empécher de vivre et de raire ma vie. J’ai 57 ans et elle 40 et elle disait souvent que notre fille était un enfant de vieux ( très chaleureux). Je n’ai ce soir et je crois pour longtemps aucune pitié pour les mères car nous ne sommes nous les hommes – pères ou non que des cibles à atteindre. mais je lui conseille de bien visé car moi j’ai mis mon armure de guerrier au risque de perdre ma fille – tout celà n’est qu’une question d’angle de vue de l’esprit. Tuez la mère et vous etes libéré. La guerre des sexes sera la vraie fin du monde.
tout à fait d’accord avec JM sur le discours de partisant : dès les premiers mots, il me semblait sortir d« une de ces rencontres propagandes « meeting » et autres « rassemblement » ou les messages subliminaux sont rabachés en permanence. d’ailleurs, entre le 11 et le 14 Novembre, son message ne varie pas d’un yota ! …bourrage de crâne, discours appris , évocation du 119 à l’appui sans matière…: où est le vrai discernement ?
Je suis tout à fait d’accord pour que celà soit celui ou celle qui a passé le plus de temps avec l’enfant qui l’ait le plus souvent avec lui ou elle en cas de séparation. C’est le plus souvent la mère car, tout simplement, c’est elle qui porte les enfants dans son ventre, les met au monde, les allaite. L’enfant en a besoin. C’est la continuité. Il se crée un lien très fort. Ceci dit, celà n’empèche en rien le père de les avoir régulièrement et plus d’un week end sur deux et la moitiè des vacances solaires.
Fanfan, je pense exactement comme toi sur les visites régulières du parent n’ayant pas la garde principale. C’est d’ailleurs comme ça que nous faisons.
à fanfan et JM…bravo au meilleur que vous apportez à vos enfants : de l’amour…
N’en déplaise à certain. Encore un nouveau site sur le calvaire de beaucoup.
http://www.papa-action.com
vous avez vraiment un problème monsieur papa très seul.…
Oui, j’ai certainement un gros problème. Je suis seul et coupé de mes enfants. Et eux, sont privés de leur père.
Mais ici, sur ce site, ce n’est pas cela qui est important. Ce qui est important de montrer, c’est que nous sommes nombreux en France !
Au fait, combien de mois de prison pour Nathalie au Canada ? Pour un délit très banal et quasiment impuni en France ? Ah, c’est vrai, là-bas il y a des sectes partout…
Je viens de parcourir ce blog. Je ne m’étais pas aperçu que SOS-PAPA était à ce point malsain. En particulier, je n’ai pas compris qu’ils conseillaient, comme il est écrit plus haut, de kidnapper les enfants. J’avais compris qu’ils rappelaient simplement qu’il est également « autorisé » à un père qu’à une mère de partir avec les enfants avant qu’une décision ne soit prise.
Alors, je vous demande : quand on n’a pas la chance comme l’auteur de ce site d’avoir des relations correctes avec son ex concernant les enfants, où apprend-t-on à défendre ses enfants ?
C’est vrai que c’est la mère de mes enfants qui les a portés et allaités, physiologie oblige. Mais, c’est toujours moi qui me suis levé la nuit même pendant les congés de maternité. J’ai donné les bains, les bibs, enfin je ne vais pas tout vous décrire… Au moment de la séparation, c’est elle qui m’a dit « je te pourrirai la vie toute ta vie » et depuis 4 ans elle le fait très bien y compris en utilisant les enfants comme arme et comme bouclier. Mes attestations lors de la non-conciliation n’ont pas du tout été utilisées par le juge. Mais ce juge a noté que « la preuve que la mère s’occupe des enfants au quotidien, elle organise les goûters d’anniversaire » (sic). Et elle a donné les enfants en garde chez la mère ! Et ensuite on ose me parler de statistiques !!!
Je suis en train de lire le livre noir de la garde alternée de j Phelip. Il serait super ce livre si justement il n’était pas sexiste. Comme par hasard, il n’y a aucun témoignage issu de père. Elle prétend que l’aliénation parentale n’existe pas mais elle en donne des exemples dans un témoignage sur deux : « le père de mes enfant dit ça sur moi devant les enfants ». Ce n’est pas de l’aliénation parentale de la part du pere contre la mère ? Elle parle de maltraitance en conspuant immédiatement les hommes. La maltraitance psychologique (perversion narcissique par exemple) est loin d’être uniquement masculine. Quant à la maltraitance physique, ça fait peut-etre rire, mais il y a aussi des hommes tués par leur femme. Moins que le contraire, d’accord, mais il y en a… Elle dit qu’un enfant a un pôle sécuritaire de référence chez un adulte ; souvent la mère, parfois le père, exceptionnellement un autre membre de la famille ou un professionnel. Mais dans le reste du livre, c’est systématiquement la mère qui est cette personne référente.
En conclusion, je ne défends pas systématiquement SOS-PAPA mais reconnaissons quand même que les enfants privés de leur père par leur mère ne sont pas si rares que vous avez l’air de le suggérer et qu’ils ont besoin de défenseurs. Je souhaite qu’ils apparaissent un jour…
Le syndrome d’aliénation parentale défini par Richard Gardner en 1986 consiste à dire que dans tous les cas, quand un enfant ne veut plus voir le parent avec lequel il ne vit pas, c’est que forcément l’autre parent l’a monté contre lui.
Il existe certainement des cas pour lesquels c’est vrai, mais ce n’est sûrement pas un syndrome, comme le décrit Gardner. Le fait que ce soit un syndrome voudrait dire que dès l’instant où l’on détecte des « manifestations » correspondant à la description de Gardner, alors il y a manipulation.
L’émergence de ce syndrome devant les tribunaux à a mon avis fait plus de mal que de bien aux enfants, car il systématise un point de vue sans s’attacher à leur réelle opinion.
Désolée papajoel, à propos du « syndrôme d’aliénation parentale » J. Phélip n’écrit pas dans le « livre noir de la garde alternée » qu’il n’existe pas, au contraire, elle affirme que l’aliènation parentale existe depuis que le divorce existe. Mais elle précise et études à l’appui, :
1) qu’on ne peut pas parler aujourd’hui de « syndrôme »
2) que les assos de pères particulièrement, abusent de ce concept dès qu’il y a « difficultés de contact entre un enfant et son père » et que cette utilisation abusive a fait des ravages aux USA.
3) que l’aliénation parentale touche tout au plus 0,4 % des situations très confictuelles.
Par ailleurs, même pas besoin d’études ou de stats, il suffit de regarder autour de soi pour observer que ce sont encore et très majoritairement les mères qui s’occupent des jeunes enfants. Donc rien d’étonnant à ce que ce soit les mères qui soient le « pôle sécuritaire » pour les jeunes enfants !
Enfin, elle précise bien que si la RA n’est pas adaptée à un jeune enfant, il faut pourtant que celui-ci accède à son père mais sur un rythme adapté à son âge.
Bref ! rien que du raissonnable.….
Syndrome ou pas syndrome, moi je vois régulièrement des enfants qui peu de temps après la séparation étaient contents de se rendre chez leur père et qui petit à petit y sont de plus en plus réticent. Il y a aussi des adultes qui un jour découvrent que leur père n’était pas ce que leur mère leur avait décrit. Le chiffre de 0.4% que vous citez me paraît totalement discordant avec le livre de Mme Philip : en effet, dans de très nombreux témoignages (si ce n’est la majorité) rapportés par l’auteur, la mère se plaint de ce que le père dit du mal de la mère devant l’enfant. Avec ou sans le mot syndrôme, si ce n’est pas de l’aliénation parentale, ça !
« Par ailleurs, même pas besoin d’études ou de stats, il suffit de regarder autour de soi pour observer que ce sont encore et très majoritairement les mères qui s’occupent des jeunes enfants. Donc rien d’étonnant à ce que ce soit les mères qui soient le « pôle sécuritaire » pour les jeunes enfants ! »
C’est horrible ce que vous dîtes : sous pretexte que MAJORITAIREMENT les femmes s’occupent des jeunes enfants, obligatoirement ce sont les mères qui sont le pôle sécuritaire ! Pauvres enfants qui dés leur naissance ont un père qui est le pôle sécuritaire et qu’il leur est systématiquement enlevé sous pretexte que les mères sont obligatoirement de bonnes mères ! Moi, j’en connais des papa-poules à qui la justice a donné un droit de visite spécial père (1 WE sur 2) et la garde à une mère perverse narcissique…
« Par ailleurs, même pas besoin d’études ou de stats, il suffit de regarder autour de soi pour observer que ce sont encore et très majoritairement les mères qui s’occupent des jeunes enfants. Donc rien d’étonnant à ce que ce soit les mères qui soient le « pôle sécuritaire » pour les jeunes enfants ! »
Oui même si vous voulez changer cette réalité elle ne pourra être confronté qu’au fait que les mères sont un pôle referant prioritaire pour les enfants et depuis que la nature existe, et vous, qui avez élu domicile dans le ventre de votre mère pendant 9 mois et qui avait avec elle en commun un cordon ombilical, vous le savez pertinemment.
Les mères il y quelques années s’occupaient non stop des enfants et les pères les voyaient, genre 15 mn après leur travail à l’extérieur. Je n’ai pas vu de mouvements de pères s’insurger contre ça. Bizarre, aujourd’hui une mère dirait à un père « tu vois 15mn les enfants par jour » la clique sos papa (tiens pas d’sos mamans au passage ???) s’indignerait. Mais non, là ça arrangeait ces pères.
Je ne vois pas beaucoup de pères assistant maternel, nounous, ou prenant un congé sabbatique pour s’occuper à plein temps des enfants…
Que les pères ont été l’autorité référente depuis des millénaires ne semble pas non plus vous interpeller en terme d’égalité de droit parentale. Que les mères ont eu « droit » d’intervenir dans cette autorité qu’en 1975, la non plus, pas de tollé général de la part des pères. Enfin, un certain nombre de pères démissionnaires qui laissent tomber les mères et les enfants
Des exemples de « mauvaise pères et mères » on en a tous mais, nous débattons là d’une généralité, qui me semble t’il met en évidence, le trop peu d’investissement des pères d’une manière général. Que certains fassent différemment soit, mais admettez que ce n’est pas la généralité, et que les mères ne sont pas EN MAJORITE les perverses narcissiques que vos associations décrivent à longueur de temps. C’est injuste et humiliant pour toutes celles qui se défonçent pour leurs momes avec 7 fois sur 10 aucune pension alimentaire (66% pour le chiffre officiel) et avec des pères démissionnaires qui pour certains utilise la loi pour faire chi….r l’ex (et je sais de quoi je parle, j’ai eu la police pour non présentation d’enfant alors que je demandais au père d’un bb d’un an de lui laissé terminer sa sieste, genre 15 mn, quitte a récupérer ces 15mn en fin de journée.. il a fait direct le 17 !!). et se pointent 4 ans plus tard avec selon la loi LES MEMES DROITS QUE LES MERES QUI ONT TRIMEES SEULES POUR TT ASSUMER. Cela aussi vous semble normal ?
Alors monsieur, quand vous aurez derrière vous des siècles d’abnégation, de courbage d’échine, et de compromis fait pour les enfants, mais aussi, quand vous aurez de votre vous pourrez revendiquer d’être une référence.
A vouloir l’équité obtient l’équanimité, à se vouloir égalitaire devient égalitariste, c’est-à-dire réductrice des besoins spécifiques de l’enfant qui évoluent en fonction de son âge. La loi de 2002 sur la garde alternée (notamment) représente un vrai jugement de Salomon car, ne pas différencier les besoins d’un enfant de 2 mois avec ceux d’un enfant de 2 ans est une méconnaissance dont les effets peuvent être particulièrement graves pour le développement de l’enfant. VOILA CE QUE DIT LE LIVRE DE MME PHELIP.
Cette évidence, connue empiriquement de toutes les sociétés, mêmes les plus primitives, est également respectée dans les sociétés traditionnelles. Nos sociétés modernes ont parfois à le réapprendre en évoquant non pas la tradition, mais les connaissances scientifiques qui valident alors l’empirisme.
Ainsi, par exemple, reconnaissant les ravages des traumatismes des séparations précoces, les médecins hospitaliers ont pris l’habitude d’encourager les mères à accompagner leurs nourrissons dont l’état de santé nécessite une hospitalisation. Cela s’appelle « l’hospitalisme » mais ça aussi vous souhaitez le nier, c’est plus simple de faire table rase des besoins d’un être humains, pour parlez de VOUS et encore de vous.
Bien sûr, chacun des deux parents a les mêmes droits, mais pas la même utilité au même moment, pour l’enfant. Méconnaître la prééminence de la mère au début de la vie, c’est méconnaître que le petit d’homme naît prématuré, qu’il poursuit alors son développement neuro-encéphalique et qu’il ne commence à s’individuer qu’après un temps d’intense relation avec la mère et avec le corps de la mère. Ce temps fondateur et sa nécessaire évolution ne sont pas compatibles avec l’exercice de droits des parents qui seraient égalitaires. Bien au contraire, il faut respecter le temps nécessaire pour l’enfant, son droit a lui.
Bizarrement, je suis pour de nombreuses choses d’accord avec vous Odine :
Tout d’abord, comme vous le dites, il ne faut pas prendre son propre cas pour une généralité. Et je ne suis pas un représentant ni même un adhérent d’SOS-PAPA. Faudrait pas stigmatiser.
Ensuite, il faut que les pères s’occupent plus de leurs enfants. Il y a de plus en plus de papas à la sortie des écoles mais peut-être par encore assez. Néanmoins, j’ai vu de nombreuses mères empecher leur conjoint de toucher à « mon fils » ou « ma fille » oubliant ainsi que c’est « notre » fils ou fille.
Je suis moi aussi scandalisé par ces pères qui démissionnent devant leur paternité. A leur décharge, il faut avouer que l’impact sur l’enfant d’un jour et demi tous les 14 jours, c’est pas motivant. Imaginez-vous n’avoir vos enfants qu’un jour et demi tous les 14 jours…
Mais je ne suis pas d’accord avec d’autres choses :
Tout d’abord, je ne me sens pas responsable des millénaires passés, ni même des décennies passées. Comme je ne me sens aucune responsabilités dans les erreurs de mes ainés. Vous ne voulez pas que je sois responsable des guerres de religion, de la traite des noirs… Excusez-moi, mais je préfère me tourner vers l’avenir.
Quant à la nature qui a si bien gravé l’instinct maternel dans le patrimoine génétique des mammifères : dois-je vous rappeler que dans de nombreuses espèces dont les gorilles qui sont relativement proches de nous, la mère tue son enfant à la naissance dans certains cas. D’ailleurs nous avons vu recemment que ça se faisait aussi dans des proportions non négligeables dans l’espèce humaine.
Enfin, soit je suis un extra-terrestre, soit je fais partie de la minorité mais : Quand mon enfant a été opéré des végétations, c’est moi qui l’avais dans les bras au reveil, et qui suis resté à l’hopital toute la journée. C’est moi qui prend mon mercredi, c’est moi qui ai donné les bibs, changé de couche, donné leur bain, c’est moi qui me suis toujours levé la nuit. C’est toujours moi qui les ai calmés quand ils pleuraient. Mon dernier, qui a 6 ans maintenant, sa mère me l’a fait « dans le dos ». Alors, je suis resté avec elle parceque je savais que dans cette société, si je partais, les enfants perdrait leur pole sécuritaire. Je suis parti, enfin, quand ce petit dernier a eu 3 ans. Malgré mon dossier, c’est la mère qui a eu les enfants au grand desespoir des deux grands. Bravo la justice impartiale…
Alors, même si je fais partie d’une minorité, par pitié, laissez les minorités exister et revendiquer leurs droits. Sinon, faites taire les homosexuels, les peaux colorées.…..
Odine et jm : bravo à tous les deux. Je pense que ce n’est même pas le fait que le père s’occupe des enfants qui est important. Ils se sont toujours occupés de leur enfant. Avant, ils se préoccupaient de leur bien être matériel et étaient fiers de cette responsabilité. Des études ont été faites en Suède où le congè parental pour les pères existe et est pris par certains d’entre eux (27 % je crois) et qui ont prouvé que, malgrè la présence quotidienne du père pendant que la mère travaille, les enfant sont plus sécures avec leur mère et se tournent plus vers elle que vers leur père. Ce phénomène est encore plus accentué que lorsque les mères sont au foyer et les pères au travail. Cette histoire de pôle de préférence ne dépend donc pas forcément du fait que le père materne ou non ses enfants mais bien de la psychologie du nourrisson et de l’enfant en bas âge. Et au niveau de la résidence alternée on est bien obligé de tenir compte de cet état de fait et les pères ne devraient pas se sentir lésés. Ce n’est ni de leur faute, ni de la faute des mères et encore moins de la faute des enfants. Et je maintiens que les enfants, tout en étant plus en continu avec leur mère, peuvent voir régulièrement et fréquemment leur père.
Fanfan
papajoel écrit
« Et je ne suis pas un représentant ni même un adhérent d’SOS-PAPA. Faudrait pas stigmatiser. »
Ces personnes « stigmatisent » comme vous dites la paternité et se considèrent comme des victimes, quelques soient leurs responsabilités et en faisant fi des réalités.
NON je ne suis pas d’accord avec cette « victimisation » générale des pères, car si vous avez vu » de nombreuses mères empêcher leur conjoint de toucher à « mon fils » ou « ma fille » (..) » les mères ont vu elles beaucoup de pères :
1) non investi, ex vécu : moi les enfants ça m’intéresse quand ils parlent, pas avant.
2) Oubliant leurs devoirs (je répète : 7 pères sur 10 ne contribuent pas à l’entretien des enfants) et pour certains carrément absents. Et pour eux, même après des années, des droits complets et identiques à ceux du parent qui s’est occupé des enfants, normal !!??
3) Revanchard et procédurier mettant en péril toute une famille pour se « venger » de cette femme qui s’est permise de les quitter (euh leurs responsabilités dans cette séparation, jamais évoquée, no responsabilité).
Et là des exemples j’en ai trois tonne, d’autant que statistiquement les pères reforment très vite un couple et que la mère doit laisser du jour au lendemain les enfants à…. une inconnue parfois très mal choisie, qui prend le relais d’un père peu concerné par le « maternage » Et pourtant on ne lui demande pas son avis à cette mère à propos de la chair de sa chair, elle y est contrainte à cela, sinon c’est non présentation d’enfant et prison à la clé. Même une nounou on peut la choisir..
papajoel écrit « Je suis moi aussi scandalisé par ces pères qui démissionnent devant leur paternité. A leur décharge, il faut avouer que l’impact sur l’enfant d’un jour et demi tous les 14 jours, ce n’est pas motivant. Imaginez-vous n’avoir vos enfants qu’un jour et demi tous les 14 jours.. ».
Non monsieur, les pères « démissionnaires » le sont, AVANT, PENDANT, ET APRES le couple parentale désolée. Et nous sommes nombreuses à avoir pensé qu’un changement pouvait être possible…arf arf, comme nous sommes tombées de haut (quel co…nes!)
papajoel écrit « Tout d’abord, je ne me sens pas responsable des millénaires passés, ni même des décennies passées. Comme je ne me sens aucune responsabilités dans les erreurs de mes ainés. Vous ne voulez pas que je sois responsable des guerres de religion, de la traite des noirs… Excusez-moi, mais je préfère me tourner vers l’avenir. »
La traite des noirs et les guerres de religion ne concerne pas ce sujet, qui est je vous le rappelle, pour les informations citées, TRES RECENT. Mais vous n’étiez peut être pas né dans les années 60 ??
papajoel écrit « Quant à la nature qui a si bien gravé l’instinct maternel dans le patrimoine génétique des mammifères : dois-je vous rappeler que dans de nombreuses espèces dont les gorilles qui sont relativement proches de nous, la mère tue son enfant à la naissance dans certains cas. D’ailleurs nous avons vu récemment que ça se faisait aussi dans des proportions non négligeables dans l’espèce humaine. »
L’histoire des gorilles m’interpelle beaucoup et apporte énormément au débat…juste qu’il n’y a que vous qui l’affirmez. Et vous avez raison la proportion des drames que sont les infanticides sont à mettre en corrélation avec toutes les mères du monde qui se sont évertuer à protéger, aimer, éduquer leurs enfants, tout en laissant le bénéfice de tout cela au père qui au final récoltait les lauriers du haut de son patriarcat. Mais vous avez raison, de parlez des drames des enfants, continuons sur l’inceste…très féminin comme geste, non ?
papajoel écrit « Enfin, soit je suis un extra-terrestre, soit je fais partie de la minorité mais : Quand mon enfant a été opéré des végétations, c’est moi qui l’avais dans les bras au réveil, et qui suis resté à l’hopital toute la journée. C’est moi qui prend mon mercredi, c’est moi qui ai donné les bibs, changé de couche, donné leur bain, c’est moi qui me suis toujours levé la nuit. C’est toujours moi qui les ai calmés quand ils pleuraient. »
Et bien à la lecture de ceci vos enfants sont apparemment orphelins de leur mère, elle devrait être ravie de lire ça.
Quand à l’enfant « qu’on va fait dans le dos », c’est une bien vilaine manière de voir l’arrivée d’un enfant, vous en conviendrez, et bien figurez vous que moi aussi on m’a fait « un enfant dans le dos », et quand je vois le « remerciement » du père qui n’avait pas d’enfant à 43 ans et qui serait stérile, comme tt sa famille, sans moi, je suis ravie.
Ma fille à 2 ans et c’est le 2eme noël qu’elle passe avec cette famille (qui me crache dessus au passage)… de l’amertume nous en avons tous et de bonnes raisons aussi. Mais cela ne va pas nous faire avancer…moi j’ai pardonné les « délires » du père surfant sur l’actuelle vague pro-pere, genre porter plainte pour « jet de coussin dans le dos » SI C’EST VRAI ! et je vous passe TOUT le reste. Lui de son côté à utilisé ses DROITS comme une absolution à tous ces débordements, la juge n’a même pas pris en compte l’absurdité des plaintes déposées, ni l’opinion du commandant de police sur le comportement excessif du père. Bravo la justice impartiale comme vous dites… Mais lui est toujours dans son moteur de rancune, et peut importe si un petit enfant en subit les conséquences de manière directe ou indirecte. Ce n’est pas ça, être un bon père, à mon sens. Et j’aurais préféré un JM avec qui ont peut parler parentalité quand on ne peut plus parler de couple. Une personne NORMALE quoi.
Encore tout mon respect à vous monsieur JM, vraiment.
A papajoel :
Je vous comprends mais ceci dit, quelles solutions envisagez-vous pour que les juges fassent du « cas par cas » comme on dit ? C’est étonnant de voir que les formules toutes faites sont déconnectées de toute réalité.
Non, on ne partage pas un bébé ou un jeune enfant !!!! Ca, c’est du délire total ! Dans quelques decennies les historiens seront époustouflés, en se penchant sur notre époque, de constater les imbécilités ce que des cerveaux (malades) ont pu inventer.…
Vous parliez de mères infanticides ? et que dire alors de ces pères pour qui l’ultime vengeance est de tuer leurs propres enfants lors d’une séparation ?
« Libération » parlait d’un sur six qui avaient tué ses enfants au cours du seul été, juillet-aout 2004 !!!!
Les extrêmistes de sos papa en accusent de surcroît les mères !!!!!!
Il est vrai que cette asso récupère surtout les violents en tout genre.
Il est donc préférable de ne pas s’aventurer sur ce terrain des mères infanticides qui ne tuent jamais leur enfant pour se venger d’un homme qui les quitte.
Quant au « syndrôme d’aliénation parentale », vous faites des amalgames papajoel, avec bien d’autres choses. Comme quoi les objectifs des sos papa marchent bien !!!! comme aux USA où les mêmes causes ont provoqué des tragédies sur les enfants. Ces tristes individus sont une honte pour les vrais pères et en réalité ils ne les défendent pas, ils les enfoncent. JM a bien raison de le dénoncer. Que ce soit de gré ou par nécessité, la RA, tôt ou tard,sera abandonnée car elle nuit à trop d’enfants. Le jusqu’auboutisme de ces masculinistes qui se tamponnent du lien père-enfant, envoient les pères, les vrais, dans le mur. Et aujourd’hui même les juges reviennent sur la RA mais pour la remplacer par le sempiternel week end sur deux !!! voilà ce que sont en train de gagner ces abominables assos !!! Leur haine des femmes et des mères transpirent dans chacun de leur post et de plus en plus de professionnels de justice s’en rendent compte.
Pour compléter et répondre à ce que dit nouvelle45, je pense que si la situation géographique s’y prête, si l’enfant est suffisamment grand et s’il en a envie, alors la garde alternée ne doit pas être exclue.
Pour répondre à JM, je suis là aussi d’accord avec vous,mais je ne pense que la justice intervient peu dans ce type de configuration où l’on pressent l’entente du couple.Les choses peuvent se mettre en place naturellement et on fait du « sur mesure » en matiere de « garde » d’enfant. Chacun sensible à ne pas présumé l’adaptabilité des enfants, de sa volonté etc..
Le probleme aujourd’hui, c’est :
1) de ne pas instaurer des mediations avant les saisis de Jaf
ainsi les conflits sont exacerbés par l’audience ou les justifications et attestations de tous genre, sont là pour donner une opinion peu positive des protagonistes.
2) se voir imposer une garde alternée.
Que certaines famille decident de fonctionner ainsi…soit, mais qu’on oblige un parent « recalcitrant » à laisser son mome faire ces alternances spacio- temporelles incessantes, qui produisent (pour certains enfants) des symptomes graves et permettent ainsi à l’un des parents » d’instrumentaliser » l’enfant, souvent par vengeance. Là c’est vraiment un probleme.
Rappellons nous que S.Royal est tout a fait POUR la seconde situation, et qu’elle est tres proche des associations extremistes et masculinistes cités plus haut, qui souhaitent que la GA soit inscrite dans LE CODE CIVIL, comme mode de garde par défaut.
Aux urnes cytoyens.
Encore des informations sur le SAP.
Joyeux Noël
Bonne fêtes de fin d’année à vous JM et à tout votre famille, et merci à tous ceux qui cherchent, comme vous, à préserver l’enfance.
Bien cordialement,
Odine
à vous aussi Odine…et bravo pour votre courage et votre lucidité.…moi si je fais un voeu pour 2007…c’est rencontrer un JM : je crois qu’on en a toutes rêvé…d’un monsieur qui nous accompagne en tant que partenaire et non pas comme un joujou dont on essaie de faire ce que l’on veut .…allez on y croit : que l’année prochaine vous amène à tous tout le meilleur !
Tous mes voeux de bonheur à vous JM pour cette année 2007 et merci du respect que vous avez pour votre ex et de l’amour et du respect que vous avez pour vos enfants.
Meilleurs voeux également à tous.
Fanfan
Il y a une réelle injustice défavorable pour les papa.
Durant 3 ans je n’ai pu voir mon fils agé de 2 ans qu’un week end sur deux.
Trouvez vous cela normale ?
De ces tristes réalités imposés aux pères et aux enfants a engendré l’existance de SOS Papa.
Oui il faut avoir le coeur solide pour prendre connaissance des faits rela té par cette association qui tente de dénoncé ces ignominies.
Sachez cependant que des hommes, des enfants, des compagnes, des familles ne se contente pas comme vous de lire ces histoire mais les vivent…
Eric.
Ingénieur.
Bravo guidon !
Je suis de tout à fait d’accord avec tes propos.
Pour ma part j’ai encore trouvé des choses intéressantes sur Internet.
Voici un article sur la justice d’aujourd’hui concernant les infanticides.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=14653
A PAPA TRES SEUL
ENCORE UNE HISTOIRE D’INFANTICIDE PAR LA MERE JE SUPPOSE ??? JE PENSE QUE VOUS SERIEZ PLUS A L’AISE DANS LE SITE SOS PAPA QUE SUR CE SITE QUI NE VOUE PAS UNE HAINE IMODEREE DES PERES OU DES MERES !!! QU’IL Y AIT DES INFANTICIDES CERTES MAIS CE N’EST PAS LA MAJORITE DES CAS HEUREUSEMENT. DE MEME QUE JE NE PENSE PAS QUE LES PERES TUANT LEURS ENFANTS POUR SE VENGER DE LEUR MERE SOIT LA MAJORITE !!!
A guidon
Donc si j’ai bien compris, les meres ont eu de tout temps, des siecles durant l’abnégation suffisante pour faire passer les enfants avant tous ; carrieres, argent ‚education, et autorité parentale,le tout pris en main par le pere tout puissant , et vous, vous n’auriez aucune abnégation ni altruisme pour eux en les préservant durant les premieres années de vie d’une alternance spatio-temporelle qui ON LE SAIT cause des degats (et c’est tellement logique) IRREMEDIABLES. Et vous vous trouvez bon pere ?
é bé, les hommes ont le sens du sacrifice pour leurs enfants !!! Ah mais j’oubliais VOS DROITS avant TOUT.
à Guidon : quel est votre besoin de préciser que vous êtes ingénieur.…alors que votre message est truffé de fautes d’orthographe !!!!
Bonsoir à tous,
J’ai parcouru cles commentaires suite à votre article, JM. J’avais déjà entendus quelques critiques concernant l’association SOS PAPA mais je n’y avais pas prêté d’attention même si j’étais assez consternée des prétendus experts dont ils se réclament.
Mais c’est pas pour ça que je voulais poster un commentaire. C’était juste pour apporter mon petit témoignage d’une femme de 28 ANS qui a souffert atrocement du divorce de ses parents .… A CAUSE DE SON PERE.
Ben oui, ma mère, à qui j’ai repproché le divorce toute mon adolescence (ils se sont séparés quand j’avais 12 ans et mon frangin 6 ans), a toujours appliqué les décisions du JAF à la lettre (jugement bateau : un week-end sur 2, moitié des vacances scolaires). Sauf que mon père, qui disait et dit toujours à tous qu’il s’coccupait parfaitement de ses enfants puisque sa femme n’était jamais là, qu’il les emmenait chez le docteur quand ils étaient malade, qu’il les aidaient à faire leurs devoirs (euhhhhh, avant que les crieurs de SOS PAPA se mettent à crier, ce sont des mots que j’ai entendu MOI-MÊME de la bouche de mon papa toute mon enfance et mon adolescence), a du se faire tirer fortement l’oreille pour nous prendre enfin.
Et une fois qu’il a daigné nous prendre selon le jugement établi, tout ce qu’il a fait pendant les premières années suivant le divorce pendant qu’il nous avait avec lui : cracher sur ma mère, sur son nouveau compagnon, nous manipuler (ben oui, à 12, 13 ou 14 ans et à 6, 7 ou 8 ans pour mon frère, c’est pas simple de s’entendre dire que sa mère est une dépravée, qu’elle couche avec n’importe qui, que son compagnon – le seul qu’elle est depuis le divorce de mes parents – est fou parce qu’après son divorce et le fait que son ex-femme soit partie à l’autre bout du monde avec ses enfants ; il a fait une TS).
C’est pas normal à 12 ans de se sentir obligée de devoir aller chez son père parce qu’il a dit que sinon il ferait un procès à maman si on venait pas. C’est pas normal parce que maman nous poussait à y aller aussi. Et surtout c’est pas normal que deux enfants, une soeur et son petit frère soient obligés de passer un pacte où ils jurent de se soutenir l’un et l’autre, de ne pas oublier l’autre parce que le chemin pour y aller était tellement un calvaire que j’ai tenté à 14 ans de passer sous les roues d’une voiture, sous les yeux de mon petit frère.…
Au fait, ce cher père que j’ai adoré enfant .… Pendant qu’il daignait nous garder quand ma mère avait des réunions tard le soir, en profitait pour mettre sa main dans ma culotte … Et je n’ai porté plainte contre lui qu’à l’âge respectable de 25 ans. C’est-à-dire il y a 3 ans … Et, j’en ai parlé à ma mère qu’à l’âge de 24 ans … Alors il est où le syndrome d’aliénation parentale ??? Dites-moi il est où ? Les victimes d’inceste, les victimes de pédophiles ne parlent, en grande majorité, que lorsqu’elle sont adultes, que lorsque c’est trop tard parce qu’il y a prescription pour les faits (c’est mon cas). Et, je n’ai plus les chiffres en tête, donc, j’éviterais d’affirmer quoi que ce soit, mais les dénonciations calomnieuses, dans le cadre d’un divorce conflictuel, de pseudo-inceste paternel, sont, je crois, très minoritaires.
Et là je ne vous parle pas des conditions particulières dans lesquelles je faisais mes devoirs .… En fait, j’ai tellement occulté pour aimer mon père et haïr ma mère comment il nous le demandait, que c’est ma mère qui aujourd’hui me remémore certains faits de quand j’étais petit fille, que mon père a reconnu !
Ahhhh, j’ai aussi vu mon beau-père pleurer pendant des années à noël, pour son anniversaire, aux dates des anniversaires de ses enfants, parce que leur mère les avaient emmené loin de lui, dans notre pays sous prétexte, justement, d’accusations d’agressions sexuelles sur ses enfants et d’instabilité mentale .… Or, il n’en était rien .…
Et les enfants en ont énormément souffert, surtout l’aîné, un garçon qui avait mon âge.
Bref, j’estime plus louable une attitude comme celle de JM qui cherche à véritablement écouter l’intérêt de l’enfant que celle de pères ou de mères revanchardes qui dans leur haine oublient leurs enfants. Parce que dans ce cas-là vous vous trouverez avec des enfants cassés, psychologiquement, physiquement, socialement.
Un enfant n’est pas un objet que l’on se vole ou reprend. Un enfant doit être protégé de la guerre des adultes. Et si, ça ça veut dire de moins voir son enfant, d’avoir un peu moins de contacts avec lui parce que les relations avec votre ex-femme ou votre ex-mari sont difficiles .… Tant qu’il est bient traité, éduqué selon les lois en vigueur en France, c’est peut-être mieux, non ? Parce que sinon les mots durs que vous auraient eu envers l’autre parent (et il y en a toujours, il suffit d’un moment d’exaspération), voire les gestes violents, deviendront des maux dans la tête de vos chers bambins.
Beaucoup de parents l’oublient aujourd’hui encore, je trouve : un enfant n’est pas à vous, vous êtes chargé de l’éduquer, de l’élever jusqu’à qu’il puisse prendre son envol .…..
Pourtant, je connais tellement d’enfants aujourd’hui adultes qui se sont lamentablement écrasés sur le bitume au bas de l’arbre .… Et j’en fait partie .…
Terriblement désolée par tout ce gachis vecu et dont vous temoignez, ceci montrant bien que les « droits » des parents , sont avant tout des DEVOIRS, de protection et d’amour. Ceux et celles qui transgresse cette « loi » ne sont pas digne des enfants qu’il leur a été donné d’accompagner.
L’enfant, selon la Convention de New York relative aux les droits de l’enfant nous rappelle que ce dernier est sujet de droit. Il « n’apartient » pas dès lors à ses parents comme un objet qu’on manipule grossierement au titre des ses envies et influence diverses.
Actuellement les meres sont accusées de tous les maux ; trop maternelles, castratrices, reponsables des violences urbaines, et créatrice d’un syndrome parentale qui fait que la voix de l’enfant est assourdie par un concept artificiel qui l’empeche de dire sa souffrance quand elle existe vraiment… alors il n’est plus possible de protéger ses enfants. Mais les meres ne se mobilisent pas, alors que les peres sont dans la rue…c’est à déseperer, vraiment.
Et bien elles paieront le prix de leur immobilité et.…leurs enfants aussi.
C’est bien toutes ces histoires personnelles et il est vraiment malheureux qu’elles existent. Il serait horrible d’oublier qu’en effet, il y a des hommes qui mettent la main dans la culotte d’une petite fille. Et j’espère que personne ne trouve cela normal ! Bien sûr, il existe des dénonciations qui ne sont pas calomnieuses. Il n’empêche qu’il y a eu bizarrement un grand nombre de pères accusés par leur femme de pédophilie dans un même tribunal pendant quelques mois (je crois que c’était à POISSY) et que comme par hazard, toutes les mères étaient assitées de la même avocate.…Les coincidences parfois…
Je vais vous parler un petit peu de moi. Je lis actuellement le livre noir de la garde alternée de Jacqueline Phelip. Elle propose un classement de la mésentente entre les parents. Mon ex-femme fait subir aux enfants chaque item qu’elle décrit. Jusqu’au niveau 5. Elle a déjà arraché des mains le téléphone de mon fils parcequ’il était en conversation avec moi. Elle le lui a supprimé durant les fêtes pour qu’il ne recoive pas mes voeux de bonheur pour 2007. Elle stresse les enfants au sujet d’une éventuelle future belle-mère que je pourrais leur imposer. Mais mes enfants ne sont pas dupes. Ils m’ont clairement dit qu’ils savaient que c’étaient des délires de maman. Alors, pour leur bonheur, j’évite au maximum de leur téléphoner quand ils sont chez leur mère, je ne reçois pratiquement jamais personne chez moi quand ils sont là.…
Au sens de jacqueline Phelip, je suis et j’ai toujours été leur pourvoyeur de soin principal. Je ne dis pas que la mère soit une mauvaise mère, mais la stabilité, c’est chez moi qu’ils la trouvent.
Seulement, pour obtenir le droit d’élever mes enfants comme je le faisais avant de partir, il m’a fallu passer par l’enquète psychologique de la famille, l’enquète sociale, 4 ans de procédure, plus de 10000 euros de frais de justice, les fausses accusations de coups et blessures volontaires sur Madame. Tout cela pour que mes enfants obtiennent ce qu’ils ont toujours souhaité : être élevés aussi par leur père. (D’ailleurs, il est écrit dans les deux rapports d’expert que si la garde alternée ne fonctionne pas, il faut mettre les enfants chez le père). Le dossier chez mon avocat est trop gros pour être déplacé, je suis surendetté, je suis grillé sur le plan professionnel.…
Bien sûr, c’est mon histoire à moi et elle n’est pas statistiquement représentative. Mais, je peux vous affirmer qu’il est plus facile de prétendre être une bonne mère que de prouver qu’on est le pôle sécuritaire des enfants quand on n’est qu’un père…
Maintenant, comme je le dis à chaque post sur ce Blog, je ne nie pas les vécus des autres, mais s’il vous plait, ne prennez pas non plus vos histoires pour des généralités.
Bien sûr il ne faut pas prendre les histoires personnelles pour des généralités. Ainsi, c’est pour celà qu’il faut faire du cas par cas en ce qui concerne la garde des enfants en cas de séparation car chaque famille vit différemment. Et cette loi sur la garde alternée n’est pas assez souple. Elle est, d’après ce que j’ai compris, d’emblée appliquée si l’un des parents la demande, une semaine chez l’un une semaine chez l’autre, sans tenir compte de l’intérêt réel de l’enfant, de son âge, de ses relations avec chacun de ses parents, de ses besoins…
A papajoel
Les pères qui « mettent la main dans la culotte » de leur fille ne sont quand même pas légion !!!
Mais il s’agit plutôt comme le révèle cette étude canadienne, de quiproquos entre le père et la mère.
Personne n’arrivera jamais à résoudre tous les cas, mais déjà en s’en tenant de ce qu’on sait du développement de l’enfant, en faisant l’effort de s’identifier à l’enfant plutôt qu’à son père ou sa mère, on arriverait à en résoudre un grand nombre.
Les juges, le plus souvent, essayent de faire « plaisir » aux parents : on coupe la poire en deux ! et c’est inadmissible de faire vivre à un enfant ce qu’aucun d’entre nous aimerait vivre.
Qui écoute dans de bonnes conditions l’enfant plus grand ? personne, tout le monde s’en fout. L’essentiel étant « MOI, MOI, encore MOI »
C’est bien vrai Nouvelle45. Il était même question, pour les associations SOS PAPA ou autres de supprimer jusqu’à la notion d’intérêt de l’enfant. Je l’ai lu quelque part. Les membres de cette association (dont, il est vrai, je ne me souviens pas de laquelle) disait qu’il ne devait plus y avoir la notion d’intérêt de l’enfant, ne plus faire du cas par cas et d’appliquer la formule moitié-moitié pour la garde. Tant pis si celà ne convient pas à l’enfant, l’essentiel est que les adultes aient leur jouet ou trophée la moitié du temps. Comme lorsque l’on ramène une coupe après une compétition de sport et que chaque enfant la garde le même nombre de jours que les autres chez lui, pour ne pas faire de jaloux. Mais la réalité et bien plus nuancée que ça, les relations entre les êtres plus subtiles. D’après ce que j’en ai lu, les gens membres de ces associations paraissent être des gens envieux de l’autre, de la mère bien souvent. On ne peut le nier. Depuis que l’être humain existe, c’est toujours la mère qui a assuré les soins, dont les enfants ont été proches et maintenant on crie haro sur elle, on la traite de castatrice, de toxique. En revanche un père peut pratiquement tout se permettre on dit l’enfant a besoin de son père quoiqu’il fasse ! Et bien non c’est pas comme celà que ça se passe. Des histoires comme celle d’Une fille de parents divorcés » il doit y en avoir plus qu’on pense. Certaines mères ne sont pas mieux. C’est pour celà qu’il faut être vigilant quant au mode de garde et suivre ses besoins à lui ! Et les besoins des enfants, maintenant on les connaît !
à FANFAN
Ou vous avez des problèmes de lecture, ou vous êtes tellement sûre de vous que vous n’avez cure des messages des autres. Vous écrivez juste après moi que la garde alternée est accordée systématiquement si l’un des deux parents la demande. Alors que moi, juste avant vous je vous expliquais la galère que mes enfants et moi avons vécue, que malgré un dossier prouvant que c’est moi qui me suis toujours occupé d’eux et que je ne demandais « que » la garde alternée, les enfants ont quand même été mis chez leur mère (c’était il y a 4 ans). J’ai fait lire le rapport d’audience de divorce (il date de 15 jours) à quelques personnes, en particulier, une qui ne me connait pas vraiment. Tous ont été choqués que le divorce ait été à torts partagés et quelques personnes m’ont même dit que le juge avait peut-être laissé son « mi-temps » à la mère pour ne pas risquer qu’elle fasse une très très grosse connerie
Quant aux histoires d’adultes qui me racontent comment leur mère les a privés de leur père quand ils étaient enfants, j’en ai entendues aussi.
Vous devriez choisir vos lectures et vos sources d’informations. Il est toujours plus facile de ne s’interresser qu’aux gens qui pensent comme soi-même.
A papajoel,
Bien sur j’ai lu votre histoire très conflictuelle. Mais j’avais dit « d’après ce que j’en ai compris la résidence alternée est d’emblée appliquée si l’un des deux parents la demande ». J’ai bien dit d’après ce que j’ai compris. Il est vrai que c’est marqué dans le code civil et j’ai lu pas mal de cas où celà était fait ainsi. En ce qui concerne votre divorce, il paraît avoir été un divorce pour faute très difficile. Ce n’est peut-être pas la majorité des cas non plus.
Bonjour à tous,
Ce petit mot inquiet qui s’adresse à tous ceux qui défendent la cause des enfants. Les associations et les sites qui se positionnent sur le sujet de la GA nous les connaissons. L’association (et le site) L’enfant d’abord subit carrément des menaces en la personne de Mm Phelip de la part d’associations patriarcales, et sspp se positionne très concrètement auprès des medias et des politiques. Valérie Pecresse porte parole UMP aujourd’hui mais précédemment « Défenseur des enfants » vient de reconsidérer son point de vue sur cette question.…en faveur des pères.
Les lobbys enflent et diffusent leurs positions abondamment sur le net via plusieurs sites « pov pères » et les petits « soldats » adhérents sont sur tous les forums (au feminin.com, les forums des chaînes télé)… Enfin il existe peu de site communautaire pour les parents séparés, pour les mamans il y a maman solo qui se positionne assez contre la GA (évidemment que des mamans) mais qui n’a aucune action d’ensemble. Et parent solo, qui prend de l’ampleur au niveau médias qui ont peu de sites « référents » en la matière, et avec qui je viens d’avoir une discussion par mail, car en bonne place dans la page lien trône SSpp et en face pour les mamans…2 sites limite tricots et papotages. Réponse concrète après un blabla du style « il n’y a pas 2 poids 2 mesures dans l’information » :
« La garde alternée est une réalité, qui avance aussi au niveau législatif : cela ne sert à rien de se voiler la face et de vouloir faire marche arrière. Nous ne sommes pas d’accord, nous ne voulons pas voir les mêmes choses aboutir, nos philosophies sociétales sont différentes »
Le propos est clair et le positionnement aussi.
A imaginer ces enfants transformés pour leurs premières années de vie en camping car…me cœur de maman est touchée et si démunie. Quand je vois le peu de mobilisation, je crains fort que la partie soit perdue…Ceux et celles qui défendent leurs points de vue anti GA sont considérées limite comme des « extrémistes ». Les mères sont « pour la suprématie maternelle » les pères considères comme des « sous homme »…
Au secoooooooooooour … je suis limite à baisser les bras, n’étant pas moi-même concernée par la GA mais prenant la défense des enfants uniquement. Sans une mobilisation (et avant les présidentielles) concrète et parlant, je pense qu’il reste peu d’espoir, de ne pas voir cette GA imposée » à un parent récalcitrant » comme dirait Sego.
Dites moi ce que vous en pensez svp.
Ps : Pour Nouvelle 45 : je t’ai envoyé un post sur « au feminin » pour te soutenir dans tes posts.
Effectivement je pense qu’il serait important de se positionner collectivement et pour le bien-être des enfants de manière lisible. Que faire ? Aider l’association l’enfant d’abord en apportant nos forces aux leurs, ou monter un site indépendant ? On n’aura jamais la lisibilité qu’a l’enfant d’abord en si peu de temps…
Cher JM, suis grave déconfite. Je me suis fait tellement jetée par les pro GA, (mamans compris) que j’en ai les bras qui tombent.Les menaces sur Mme Phelip (qui a du prendre un avocat) me font peur quand à la puissance des ass patriarcales. Le courage de cette femme, sage femme à la retraite, soutenue par son mari, qui défend cette cause et qui se font traiter de la plus vil des manieres (comme Berger) alors QU’ILS N’ONT RIEN A Y GAGNER, m’interpelle et force mon admiration.
En meme temps j’ai toujours été derriere ceux qui avez des coui…es et meme s’ils leurs en coutait personnellment , je pense à Bové, à Bethancourt, que certains conspuent malgré leurs altruismes et des ideaux qui nous concerne TOUS et pour lesquels ils ont donnés un part de leur vie..
Je me suis posée les mêmes questions quant à une « fédération » des forces vives, est ce possible ? j’ai pour ma part adherer à l’ass Enfts, histoire d’aider un peu financierement… Mais il rame c’est sur, face au budget des sspp aidés par l’etat. Et ces meres qui subissent.…c’est a se demander si ce n’est pas dans leurs gènes : ///
Sais plus…
Bien cordialement à tous.
il faudrait peut-etre recentrer un peu le débat sur la réalité des choses : il y a 3 façons de se « partager » les enfants suite à un divorce : chez la mère, chez le père et garde alternée. (la palisse)
Avant 2002 :
La garde alternée est quasi inexistante et illégale. Il faut des artifices stupides pour contourner la loi tels que faire changer tous les ans l’adresse des enfants.
Les enfants sont en résidence principale chez le père dans 8% des cas. Au point que de nombreux pères croient que c’est la loi de mettre les enfants chez la mère.
Après 2002 :
La garde alternée est considérée comme un mode de garde qui permet aux pères de garder contact avec leurs enfants plus d’un jour sur 14. Qui rappelle aux hommes qu’ils ont le droit et le devoir d’éduquer leurs enfants. Qui rappelle aux mères que leurs enfants ne leur appartiennent pas. Et qui lance une reflexion au niveau de la justice pour que les pères séparés soient entendus comme autre chose que des fournisseurs de sperme et de chèques.
SOS PAPA y a été pour beaucoup de même que d’autres associations moins connues.
Suite à cette loi de 2002 :
Les impôts ont inventé les quart de part pour les enfants en résidence alternée.
La CAF verse toujours intégralement toutes les prestations sociales liées aux enfants ( allocs, Aged …) à la mère sauf si elle-même fait la demande de transférer son statut d’allocataire au père. Si c’est pas du lobbying féministe, ça !
Les imprimés distribués dans les écoles, jusqu’aux carnets de correspondance dans les collèges parlent encore de « responsable légal », notion qui n’existe plus depuis 15 ans environ. Alors, on peut esperer que dans 20 ans il y aura la possibilité de mettre 2 adresses pour l’enfant dans les cas ou la GA est adaptée.
Le mérite de cette loi aura été ce que de très nombreux pères comme moi en attendait, et c’est presque toujours ce que j’ai retrouvé sur le forum de SOS PAPA : Le débat est lancé et la place éducative du père réapparait après 30 ou 40 ans de silence.
Evidemment, il y a des cons partout. Les dates limite d’allaitement, les gardes alternée avec alternance d’école et autres abérations comme celles-là. Les pères qui font de leur paternité un combat en oubliant leur enfant dans la bagarre. Les mères qui s’approprient les enfants en considérant que, puisqu’elles ont perdu le mari, elles doivent faire perdre le père à leur enfant. Comme les meutres d’enfants, les mains dans les culottes… il n’y a pas que ça.
Alors, parlons de choses utiles :
La garde alternée, est-elle bonne ou mauvaise ? En fait, on s’en fout. Elle est désormais légale et ça c’est très bien.
Il y aura toujours des décisions incompréhensibles de la part de la justice. Ca s’appelle des erreurs judiciaires et il y en aura toujours dans tous les domaines.
En fait, cette loi de 2002, elle a permis entre autre l’existence de ce sujet sur ce blog, et ça c’est très bien. Parceque avant 2002, il n’y avait pas grand monde pour se demander si vraiment les pères étaient si inutiles que ça à l’éducation des enfants. Personne à part les associations de père ne pointait l’abération des 8% d’enfants en garde chez la mère. Personne ne disait que les JAF, dans 92% des cas faisaient des orphelins de père.
Et, bizarrement, après 2002, il y a eu une augmentation du nombre de demandes de divorces. Seraient-ce des hommes qui ne révaient que de ça depuis des années, mais qui restaient par peur de ne plus voir leurs enfants qu’un jour sur 14 ? (Y en a au moins un : moi)
Alors, oui, la loi de 2002 a été une grande avancée sociologique en France. Mal ficelée, d’accord. Mais géniale.
La garde alternée n’est pas parfaite ? Certes. Trouvez donc autre chose, mais mes enfants sont bien chez leur père et veulent y rester. Alors à vos stylos !
De mon point de vue, ce n’est pas tant l’acceptation de la garde alternée comme garde possible qui est criticable, mais la tendance à la rendre solution par défaut qui pose un réel problème.
Certes, il est des cas où cette solution sera la bonne solution, et comme je l’ai dit ici à plusieurs reprise, chaque séparation est unique, chaque famille séparée doit trouver la solution adaptée qui convient à tous.
Et quand je dit tous, j’inclue les enfants dedans. C’est ce point, important à mes yeux, qui est souvent oublié par les défenseurs de la garde alternée à tout prix.
Comme vous l’avez souligné, les contraintes géographiques, l’âge des enfants, leurs relations avec leurs parents sont des points qu’il ne faut pas oublier avant de décider pour eux d’une garde alternée. Bien sûr, quand ils sont plus grands, c’est à eux de choisir, mais auparavant, inutile de chambouler encore plus leurs vies.
Mais il a été prouvé que dans de nombreuses situations, la garde alternée n’était pas une bonne solution.
Aussi, l’attitude grossière qui consiste à dire « je tire la couverture à moi » sans prêter attention aux enfants en considérant leur bien-être comme un dommage collatéral, ou pire en pensant que puisque c’est bien pour les parents, alors c’est bien pour les enfants est vraiment honteux.
C’est le parti pris de ces différentes associations et au premier chef SOS Papa que nous critiquons ici.
La GA se pratique à 80% par validation d’un accord parental, et avant la loi c’etait pareil (mm « illégal » comme vs dites).
Le probleme c’est cette loi qui permet à certains de surfer sur « la nouvelle parentalité » qui n’existe pas. Les peres pour la MAJORITE ne se sont pas plus concernés par les enfants qu’avant. Et quand c’est le cas, à moins de cas exeptionnel, la mere est tellement contente qu’il y a peu de conflit, mais des accord entre parents.
Donc la loi fait office de couperet POUR TOUS LES AUTRES CAS. La majorité donc, ou demission du pere rime avec vengeance en cas de separation souvent à l’initiative des meres.
J’ajoute que pour certains ce chantage à l’Enfant et gravisisme, une mere qui voudrais proteger ses enfants d’un pere qui demande une GA pour un BB, se voit remballer par la justice : trop protectrice, briseuse de lien pere/enfants.
Monsieur Joel , trouvez vous qu’une mere qui refuse une GA pour un petit doit etre, comme aujourd’hui, soupconnée de tout ? Et que doit elle faire quand elle craint les souffrances engendrées sur les petits, et qu’on L’OBLIGE par voie de justice à remettre quand meme l’enfant au pere, qui lui vit dans le déni complet de cette souffrance, ou pire qui est violent ?
Lisez ce temoignage extrait de la mission parlementaire sur le sujet, et dites moi comment vous voyiez la chose ?
« Ma fille a été soumise par le juge aux affaires familiales à une résidence alternée de 8 jours/8 jours quand elle avait deux ans. Elle a deux ans et demi aujourd’hui. Les symptômes qu’elle a présenté d’emblée n’ont cessé de croître. Elle hurle littéralement quand son père vient la prendre, elle se débat. C’est tellement déchirant que je l’emmène la nuit sinon son père m’envoie les gendarmes. Elle se réveille toutes les nuits en pleurant et en appelant « maman ». Je peux même plus sortir sans être obligée de l’emmener avec moi, sinon elle a une crise de panique. Elle fait à nouveau pipi dans sa culotte …
J’ai écrit au juge. Des personnes qui ont assisté à ces départs bouleversants m’ont fait des attestations. Mais le juge a déclaré que « ma requête est irrecevable faute d’éléments nouveaux ». Je suis atterrée. Que dois-je faire pour sauver mon bébé ? Son père ne veut rien savoir ».
Moi je dis,c’est non-assistance à personne ne danger ça, et par son propre pere. Et ça avant la loi de 2002, ça n’existait pas !
Bonjour l’avancée.
A papajoel :
Que la loi permette la possibilité de tous modes de garde est OK ! mais qu’elle permette à un juge , faute du moindre garde-fou, de décider ce que bon lui semble est INACCEPTABLE !
En ce sens « le livre noir de la garde alternée » a été une révélation pour bien des gens, dont les journalistes !!!
Il est par trop facile d’oublier que dans l’immense majorité des cas, ce sont encore les mères qui jouent et bien , leur rôle de mère !
Il est par trop facile d’oublier, que dans l’immense majorité des cas, ce sont les mères qui abandonnent leur travail ou qui le réduisent en cas de naissance pour s’occuper ( et c’est tout à fait normal) de leur bébé, alors que les pères ne changent rien au leur “(étude de l’INED) !
Ces pères ne changent rien non plus à leur carrière quand ils obtiennent une RA pour leur petit et c’est la nouvelle copine ou la grand mère paternelle qui prend en charge l’enfant !!!
Il est par trop facile d’oublier que ce qui fait le présent d’un enfant, c’est aussi tout le passé. Et ce passé, pour l’enfant petit, ce sont les soins principaux qui ont été donnés par sa mère !!!
Il est par trop facile d’occulter l’expérience des pays qui nous ont précédés dans la voie de la garde alternée, et qui , quelques années après en ont constaté les DEGATS sur tant d’enfants !!!
Il n’y a qu’à revoir ce reportage de la TV canadienne où une dizaine d’enfants de 5 à 12 ans en RA, donnaient leur ressenti :
« JAMAIS NOUS N IMPOSERONS CA A NOS ENFANTS »
Quelle honte pour des pères ou des mères soi-disant si aimants !!!!!
Cette inconscience est irresponsable mais montre que l’enfant n’est plus qu’un médicament pour parents immatures dont le nombril passe avant le nombril de l’enfant !!!!
Quant à lenfantdabord, pas de souci à se faire, je pense !
j’habite dans le sud et leur réputation de sérieux tant auprès des avocats, pédopsy, journalistes et même juges qui m’entourent, ont fait avancer les choses de façon très positive.
C’est bien d’ailleurs ce qui provoque la hargne des sos papa et de son président qui ne sait plus qu’inventer pour nuire. Une façon comme une autre de montrer leur vrai visage comme le démontre JM
VOICI QUELQUES ETUDES EMANANT DE SPECIALISTES INTERNATIONNALEMENT CONNUS
une garde alternée peut être très dangereuse »
pour un enfant si elle ne lui convient pas !!!!
Des travaux, specialement américains, de chercheurs CONNUS internationalement le DISENT suite à des ETUDES SCIENTIFIQUES et l’expérience le PROUVE :
1) le « LE LIVRE NOIR DE LA GARDE ALTERNEE » (Dunod) démontre, avec exemples, dossiers et avis de pédopsy et avocats, les TERRIBLES faits qui se produisent par tribunaux interposés.
2) Aux USA, qui ont 20 ans de recul, les mêmes FAITS se sont produit.
Une étude d’envergure a été menée par le ministère de la justice.
Les experts, mondialement connus,ont donné leur avis.
Les voici :
Judith WALLERSTEIN,
fondatrice du Centre pour la famille en changement de Corte Madera, Californie, référence internationale des travaux sur le bien-être de lenfant après le divorce.
La garde alternée peut aider des familles qui en ont fait le choix, si cela convient à lenfant. Mais les situations sont très diverses et selon les cas doivent exister des formules de garde différentes pour les différents types de familles.
Mais lorsquun tribunal IMPOSE une garde alternée, les conséquences qui en résultent atteignent les membres LES PLUS FAIBLES de la famille, cest-à-dire les enfants. Ils peuvent alors présenter des TROUBLES SERIEUX.
« La garde alternée ne DIMINUE PAS la détresse de lenfant.
Le principal problème pour les LES JEUNES ENFANTS dans les organisations de garde à deux reste le même : la peur de labandon.
Du point DE VUE DE L ENFANT, la création de DEUX foyers accentue leMANQUE DE STABILITE par rapport à UN SEUL foyer où la mère et le père vivent ensemble avec les enfants sous le même toit.
De plus, les transitions entre les deux foyers peuvent facilement RENFORCER L ANXIETE en ce qui concerne la stabilité et la fiabilité des personnes et des lieux .
EN VO :
Joint custody does not undo the childs distress. Central worry for young children in both custodial arrangements remains the same : fear of abandonment. The creation of two homes, from the childs perspective, still adds up to less stability than the one home where mother and father live together with the chidren under one roof. Moreover, the transitions between the two homes can easily reinforce anxiety about constancy and reliability of people and places
WALLERSTEIN J. S., BLAKESLEE S. (1989). Chances. Men, Women and Children a decade after divorce. Who wins, who loses, and why. Ticknor and Fields, New York , p.267
BRAVER
Braver est un fervent défenseur de l’idée d’impliquer les pères dans la vie de leurs enfants après le divorce. Il est également très favorable à la coparentalité qu’il voit comme un outil permettant l’implication accrue des pères après le divorce.
Cependant l’étude de Braver ( pères divorcés) ne donne aucune indication concernant le bien-être des enfants après le divorce et n’évalue pas non plus sur le bénéfice que représente pour les enfants une plus grande implication de leur père.
Le travail de Braver ne PLAIDE D AILLEURS PAS EN FAVEUR DE LA GARDE ALTERNEE ? puisqu’il s’est surtout interessé à la coparentalité.
D’ailleurs,comme la PLUPART DES EXPERTS du divorce, il conclut que la garde alternée VA RAREMENT DANS LE SENS DE L INTERET DE L ENFANT et admet qu’une politique de garde alternée serait une mauvaise chose.
» Nous ne disposons pas assez d’éléments pour pouvoir nous permettre de préconiser une application systématique de la garde alternée. Les etudes limitées que d’autres chercheurs ont mené invitent par ailleurs à la PRUDENCE » ( Page 223 in » pères divorcés »)
« Si cHaque parent obtient l’autorité parentale sur son enfant et a la possibilité de s’impliquer dans les activités de celui-ci, chacun, parents et enfant, sera généralement satisfait.
Un parent qui, au contraire, n’a en tête que l’idée de VOIR SON ENFANT EXACTEMENT AUTANT QUE SON EX-EPOUSE DEVIENT MOINS UN PARENT QU’UN COMPTABLE.
Le strict partage du temps est par ailleurs source de conflits, puisque les changements de dernière minutes qui arrivent fréquemment, viennent contrarier une telle organisation.
Enfin, le partage équitable du temps ne peut être qu’une disposition TRANSITOIRE, les enfants ayant avec le temps de moins en moins envie de changer de domicile fréquemment.
En bref, mettre l’accent sur le partage strictement égal du temps entre parents est peut-être dans l’intérêt du parent le plus FAIBLE mais pas dans CELUI DE L ENFANT » (Page 224 in « pères divorcés »
MACCOBY
Eleanor E. MACCOBY et coll. , Professeur Emérite de psychologie, Université Stanford : étude de 1124 familles, enfants de moins de 16 ans, contexte légal nettement favorable à la garde alternée.
La relation de co-parentalité entre des parents séparés doit se construire et ne peut certainement pas apparaître miraculeusement.
Cela demande aux deux parents du temps et des efforts. SEULEMENT 30% des familles ont été capables de mettre en place des relations de coopération parentale.
Les enfants retirent un bénéfice de lentente parentale mais ont des risques importants de souffrir de la discorde.
Dans 25% des familles la communication parentale est très faible et le conflit persiste 3 à 4 ans après la séparation.
Il est souvent affirmé que la garde alternée préserve les intérêts de lenfant. En fait le recours quasi systématique à la garde alternée EST TRES INQUIETANT POUR LES ENFANTS qui sont pris au cur du conflit parental.
Elle nest JUSTIFIEE que lorsque les parents souhaitent la mettre en pratique.
FURSTENBERG
Franck FURSTENBERG , Professeur de sociologie, Université de Pensylvanie, et Andrew J. CHERLIN, Professeur de sociologie, Université John Hopkins.
Le DEGRE DE CONFLIT entre les parents et la SOLIDITE du parent chez lequel vit lenfant sont importants.
La FREQUENCE des contacts avec le parent qui na pas la garde a MOINS D’IMPORTANCE que le CLIMAT de ces contacts.
La garde alternée ne devrait être encouragée que lorsque le DEUX PARENTS font la démarche VOLONTAIRE de la demander. IMPOSER ce mode de garde ABOUTIT A ATTISER LE CONFLIT PARENTAL sans aucun bénéfice pour lenfant.
Professeur BRAZELTON
Un enfant ne doit passer des nuits en dehors de son foyer qu’à partir de 3ans, et 15 jours de vacances qu’à partir de 6 ans.
Professeur GAUTHIER
« J’examine de plus en plus souvent des enfants qui vont mal suite à la mise en place de garde alternée. Ces enfants sont traités comme des COBAYES »
Professeur Poussin
» un nourrisson (0 à 2 ans)ne doit pas être séparé de sa mère plus d’une journée (c’est déjà beaucoup.
« plus un enfant est jeune plus on doit s’éloigner du 50/50 »
« Pas de RA jusqu’à 3 ans si les parents sont en conflit »
« pas de RA si l’enfants n’en veut pas »
Professeurs HAYEZ et KINOO
« En 30 ans d’exercice nous n’avons que 30% de garde alternée marcher »
McINTOSH
» la garde alternée a été associée aux attachements désorganisés entre mère-enfant dans 60% des cas d’enfants de moins de 18 mois. Mais les enfants plus grands et les ADULTES ayant vécu ce type de garde ont montré des niveaux ALARMANTS d’insécurité émotionnelle et une faible capacité à surmonter de fortes émotions » (Mcintosh, 2003)
PEARSON et THOENNES
Pearson et Thoennes, 1990 montrent qu’un an après un jugement, les parents en garde alternée font état d’un réel mécontentement.
« Il y a deux points principaux qui sous-tendent et promeuvent la garde alternée : l’intérêt de l’enfant et le fait que de voir ses deux parents de manière égale est son meilleur intérêt.
Cependant, ce qui surprend dans des études faites sur des cas où la garde conjointe a été choisie librement dans les années 70 est que ce point a été DEMENTI : 2 ans après les enfants ne sont pas mieux adaptés que ceux vivant en garde simple. Les enfants en RA ne montrent pas une meilleure adaptation sociale »
JONHSTON
» L’enthiousasme pour la garde alternée au début des années 80 a été alimentée par des couples qui étaient extrêmement motivés pour que ça marche » (Jonhston, 1995)
Cet enthiousasme s’est étiolé ces dernières années surtout à cause des résultats d’études en sciences sociales. »
KELLY
Les parents ayant des relations conflictuelles ( sans necessairement de la violence) ont un pronostic peu optimiste quant à devenir des parents coopérants et il y a de plus en plus de preuves selon lesquelles les enfants de divorcés ont plus de problèmes à cause des conflits de leurs parents AVANT la séparation et non à cause d’elle, Kelly, 1993.
« les enfants ballotés d’un parent à l’autre sont plus exposés et impliqués dans des conflits et agressions parentaux et paraissent aux deux parents plus depressifs, introvertis, non communicatifs et/ou agressifs.Ces résultats sont cohérents avec les résultats d’autres études » Jonhston, Kline, 1989.
SOLOMON et GEORGE ( à bien lire, car il s’est dit des sottises sur ce sujet)
Solomon et George ont montré qu’il y avait plus d’attachements desorganisés avec la mère chez les enfants qui passaient des nuits à l’extérieur du domicile maternel pour dormir chez leur père, sans qu’il y ait pour autant d’effets positifs sur le lien père-enfant.
Lamb qui indique que les bébés peuvent dormir chez leur père, A CONDITION que les mêmes rituels de coucher et lever se fassent chez père et mère, se base, non sur une étude, mais sur le niveau de « maternage » du père dans les couples unis et non dans le cadre d’une résidence alternée.
JONHSTON
« les enfants ballotés d’un parent à l’autre sont plus exposés et impliqués dans des conflits et agressions parentaux et paraissent aux deux parents plus depressifs, introvertis, non communicatifs et/ou agressifs.Ces résultats sont cohérents avec les résultats d’autres études » Jonhston, Kline, 1989.
WALLERSTEIN ET BLAKESLEE, 1989)
Une étude récente portant sur 9 816 élèves de secondaires aux Pays bas indique que le niveau de bien-être des enfants vivant en garde simple est plus élevé que celui de ceux qui vivent en RA ( ministère justice Canada, 1997)
« Les enfants dont les vies ont été dirigées par les ordonnances de cours ou des arrangements parentaux de médiation, m’ont tous dit qu’ils se sentaient comme des cityens de seconde zone qui avaient perdu les libertés que les autres enfants prenaient pour acquises » (Wallerstein, 2000)
FINKELHAR
» les enfants en RA montrent moins d’affection envers leurs parents que les enfants en garde simple »(Finkelhar, 1992)
MACCOBY, MNOOKIN
Maccoby et Mnookin(1992) dans une étude faite en californie, ont constaté que la RA est parfois utilisée pour résoudre les conflits entre les parents.
« Une garde alternée imposée exacerbe les conflits »
» L’organisation d’une garde principale par la mère apparait plus stable que d’autres. Les enfants qui vivent avec leur mère après le divorce resteront plus probablement dans la garde telle qu’elle a été organisée, pendant les trois ou quatre années après la séparation. Alors que plus de la moitié des enfants en garde alternée subissent au moins un changement d’organisation » ( Maccoby et Mnookin, 1992)
AMATO
» 3 ans et demi après la séparation, ces couples étaient considérablement plus en conflit et moins coopérants que les couples qui avaient fait le choix ensemble de la garde conjointe » ( Amato)
STEINMAN
» Dans les familles pionnaires et volontaires de la garde alternée, si trois quart des enfants s’y étaient adaptés, 25% des enfants étaient dans la confusion et malheureux à cause des exigences de deux maisons et conservaient un stress de cet arrangement » ( Steinman, 1981)
JOYCE, ARDITTI
» les enfants en garde conjointe souffrent plus que ceux en garde simple lorsqu’il y a conflit parental » (Joyce, Arditti, 1997)
BENNET
» Assez fréquemment les ordonnances de garde alternée ne font preuve d’aucun bon sens, ayant pour effet une situation où les enfants sont considérés comme du bétail » (B. Bennet, 1999)
FURSTEMBERG, CHERLIN
« la garde alternée n’implique pas que le père passe plus de temps avec les enfants. les premiers soins sont souvent donnés par des substitus maternels et la garde conjointe se trasforme fréquemment en des arrangements copiant la garde simple maternelle avec DHV au père ! » ( Furstenberg, Cherlin, 1991)
Et voici ce que dit POUSSIN :
– « un NOURRISSON ( 0 à 2 ans)ne doit PAS être SEPARE de sa mère plus d’une journée et il ajoute « c’est déjà beaucoup »
– Pas de RA pour un moins de 3 ans si CONFLIT PARENTAL
– Pas de RA si l’enfant n’en VEUT PAS
Je ne vois pas très bien ce que je peux rajouter à tout cela. J’ai déjà répondu à tout dans mes précédents posts.
Je vais quand même essayer, de redire la même chose, ça portera peut-etre ses fruits :
J’ai lu (pas tout à fait fini à ce jour) le livre de j Phelip et j’y ai trouvé de nombreux exemples de ce que mes enfants vivent. Comme les exemples que vous citez. Seulement dans mon cas, c’est la mère qui est maltraitante. Et, c’est moi qui suis le « caregiver » comme il est décrit dans le livre.
Alors, que les mères qui veulent protéger leurs enfants le fasse, c’est très bien. Mais croyez-vous un seul instant qu’il existe un seul juge capable de comprendre qu’une mère peut ne pas être parfaite et un père sécurisant ?
Vous croyez peut-être que quand je vois mes enfants avoir peur de leur mère, je m’en fous ? Et, c’est encore ce que j’ai vu dimanche (il y a 3 jours). Evidemment, c’est mon témoignage. Vous pouvez le contrer comme vous voulez avec d’autres exemples inverses si ça vous amuse.
Tant que la mère n’est pas un dechet ambulant, les JAFs considèrent que le père n’est utile que 1 jour sur 14. Et vous, vous trouvez ça normal ?
C’est bien les effets de mode et c’est très bien de parler des cas où la garde alternée est imposée à mauvais escient. Mais vous êtes vous battus pour les enfants privés de père par la justice ? Non, ça fait 40 ans que ça ne sert à rien un père et vous n’avez rien dit. Il serait quand même étrange que les enfants qui ont été privés de père ne passent jamais à la télé. Vous me citez un nombre impressionnant de travaux qui décrivent les effets pervers de la garde alternée. Bravo pour un tel travail bibliographique mais, il était inutile de vous donner un tel mal. Pourquoi ne me sortez-vous aucune étude décrivant le mal-être des enfants sans père ? Si on veut discuter sereinement, il faut discuter avec toutes les cartes en main. (Ca aussi, je l’ai déjà dit de ne pas lire que ce qui va dans notre sens).
Au fait, c’est toujours Monsieur Alain CAZENAVE le président de SOS papa ? Sauf erreur de ma part, il a été accusé par la mère de ses enfants de tripotages intempestifs de ceux-ci. Pendant 2 ans, il lui a été interdit de les voir. Quand la procédure a été finie et qu’il a été déclaré non coupable, il a eu le droit de voir ses enfants 4 heures par mois dans une administration entouré d’éducateurs. Je n’en sais pas plus et je ne sais pas ou il en est maintenant. Je serais peut-être devenu extrémiste après une telle épreuve. Je voudrais voir comment une bonne mère réagirait à cela !
« Monsieur Joel , trouvez vous qu’une mere qui refuse une GA pour un petit doit etre, comme aujourd’hui, soupconnée de tout ? Et que doit elle faire quand elle craint les souffrances engendrées sur les petits, et qu’on L’OBLIGE par voie de justice à remettre quand meme l’enfant au pere, qui lui vit dans le déni complet de cette souffrance, ou pire qui est violent ? »
Et vous, Madame ODINE, vous ne savez pas qu’un père ne se risquerait même pas à refuser quoi que ce soit. Que doit faire un père qui voit ses enfants apeurés de retourner chez leur mère ? Et ne me dites pas que la justice peut faire quelquechose ! La mère de mes enfants a menacé la famille de mort 2 fois dont une par écrit. Elle a essayé de me tuer une fois. Vous savez ce qu’elle fait dans ce cas, la justice ? Elle esquive ! Et le père, il n’est pas soupconné de tout peut-etre ?
Encore une fois, vous voyez le mal que fait la garde alternée, c’est juste et c’est bien. Mais regardez un tout petit peu plus loin que le bout de votre nez, et vous découvrirez des choses bien aussi graves hors garde alternée…
A Joel
Je sais, vous savez, nous savons TOUS, que certains et certaines « deraillent » d’un coté comme de l’autre. C’est inamissible d’avoir la main de son pere dans sa culotte et tout autant de menacer qui que ce soit de mort. NOUS SOMMES DACCORD SUR CA. Et la justice partial ce n’est bonne pour PERSONNES !
Mais ces exemples personnels ne doivent pas faire la généralité, ne me dites pas que le cas de la mere de vos enfants est celui de toutes les meres et je ne dis pas que les peres sont TOUS démisionnaires, procedurier, voir negligeants ou pire encore des violeurs en puissance…mais les peres JM sont rares force est de le constater. Et le fait est que l’on veut imposer aujourd’hui sous la pression de certains pere (qui ont une cause perso à defendre), à la majorité des couples un mode de garde inadapté pour la croissance des enfants, Moi je dis NOn pour l’enfant et pas pour « empecher » le pere de le voir. Mais aujourd’hui, se positionner ainsi, c’est devant un juge (et j’y suis passé) un procés d’intention qui commence par « castratrice de mere, briseuse de lien pere/enfants!!
Si certaines mamans « faillissent » il faut quand meme RECONNAITRE que ce n’est pas la majorité et que ces « monos » (que je pratique depuis 17ans) se debrouillent tres souvent (meme en couple) à tout gerer, sans (ou pas) de PA (si decriée par les assos de pere alors que 66% ne sont pas payés) et sont pour certaine obligées par la loi de laisser des touts petits qui NE SUPPORTENT PAS CETTE ALTERNANCE CONTRE NATURE , à un papa qui les fourguent à une nouvelle compagne plus ou moins bien choisie, ou à un tiers qui ne vas pas hesiter à discrédité la mere. C’est ça la realité aussi !
Et ces peres là c’est pas des JM. Relisez le temoignage de cette mere.
Je repose donc ma question ; On fait quoi quand le mome souffre de son statut de camping-car ? on repond quoi à cette mere confrontée à un pere qui SE FOUT du bien etre de son propre enfant et passe ses « droits » en force aussi destructeurs que cela puisse etre ? On ressort les histoires perso de Casenave ?
Ressortir les histoires de Mr. CazenavE ? interessant. Mais si il a obtenu un point rencontre, c’est donc qu’il n’est pas si blanc que cela ? Ses enfants auraient-ils dit la vérité eux aussi ?
Dans tous vos débats ce qui m’interpelle, c’est la naïveté de certains à croire qu’en étant accompagné par ces associations, nos enfants seront entendus et « justice » sera faite. C’est tout le contraire qui se passe. Ces représentants ne cherchent que des adeptes à embobinner sur leur malheurs pour masquer leurs revendications personnelles de féministes ou de masculinistes. L’intérêt de l’enfant est systématiquement dénié quand on va chez eux. Il faut propagander « conflit conjugal », SAP et autres diffamations citées au travers des nombreux témoignages. Je trouve dommage qu’ici, nous n’ayons pas tous cette lucidité pour nous associer afin de combattre et dire à ses groupuscules de manipulateurs saccageurs de nos vies : STOP …car apparement c’est le sort de nos enfants qui nous préoccupe.
Je crois que cette discussion n’a plus d’interêt. Vous répétez inlassablement que certaines mères sont confrontées depuis la loi 2002 à la mise en place d’une garde alternée destructrice. Je répète à chaque post que cette loi de 2002 a permis à des pères d’exister pour leurs enfants.
Je défends moi aussi, comme vous, que la garde alternée n’est pas une panacée. Mais je me bats aussi pour que la place des pères cesse d’être bafouée.
Mais, là, il y a une totale négation de votre part du fait que de nombreux pères puissent être de bons pères ; parfois même plus sécurisants pour leurs enfants que la mère. J’ai bien compris que votre expérience personnelle ne vous a pas ouvert à cette notion.
Malheureusement, je ne crois pas qu’il soit possible de vous faire entendre la voix des pères éliminés par la justice française.
Bonne continuation,
papajoel > ce que vous ne semblez pas comprendre, c’est que je ne défends ici ni les pères ni les mères, mais la cause des enfants. Certes, j’ai montré en quoi la dérive des associations de pères pouvait être dangereuse pour les enfants, mais ce n’est pas l’objet premier.
Et je pense que d’autres personnes à témoigner ici veulent illustrer la même chose.
Bon sang, arrêtez de toujours prendre le rôle de la victime !