L’activité de l’association VML est essentielle pour plein de raisons : elle permet aux personnes concernées (porteuses de maladies lysosomales, proches) de trouver de l’information, du soutien, des moments de répit, elle structure et met en relation les différents acteurs au niveau national et international autour de ces maladies, elle réalise une veille sur l’actualité de recherche, et même finance la recherche sur des sujets qui parfois ne sont pas soutenus par les autres financeurs.
Chaque année, le premier dimanche d’octobre, les membres de l’association organisent un peu partout en France et ailleurs la balade du lysosome. Cette année, nous y participons aussi en organisant une marche intitulée « Ensemble pour VML à Clermont-Ferrand ». C’est le 3 octobre, et on se retrouve à 15h au parc du Bois-Beaumont (plus d’infos sur la carte dessinée, ou en me contactant directement) pour parcourir le chemin vert, le long de l’artière.
Pour les personnes qui vivent au quotidien avec la maladie, ce moment est important car il permet de se sentir entourées, de sentir que l’entourage et même un peu plus ont conscience de cette maladie, et sont solidaires, pour vaincre les maladies lysosomales.
Et puis que vous participiez ou non à la balade du lysosome le 3 octobre, je vous demande de participer (même pour quelques euros) à la cagnotte que j’ai initiée avec ma fille en soutien à Vaincre les Maladies Lysosomales à l’occasion de cet événément.
Dans un article précédent, je racontais comment utiliser pulseaudio et jack pour envoyer dans une visio le son de n’importe quel logiciel.
Il arrive aussi que l’on veuille utiliser ce genre de routages pour enregistrer dans un DAW (digital audio workstation) le son de n’importe quel logiciel. Jack est un serveur son super flexible, qui permet de faire un grand nombre de routages, et ce de manière très simple grâce à l’interface claudia.
Je vous propose donc une vidéo qui raconte de manière très simplifiée comment tout cela fonctionne, avec des petits dessins, mais aussi des vrais clics dans les logiciels.
Le dernier article sur mes lectures date un peu, car j’ai pris l’habitude de les évoquer sur twitter. Sur la plateforme de microbloging (comme on disait autrefois), je publie au fil de ces lectures quelques extraits qui correspondent aux discussions en cours… Mais après une année, j’ai un peu perdu la vision d’ensemble que permettait auparavant les posts sur ce blog, sur les thématiques dont je parle ici.
Voici donc sous forme d’un article récapitulatif quelques références à des livres que j’ai aimé lire cette année.
Du son
Le son est toujours une question qui m’intéresse, depuis la création radiophonique jusqu’à l’écoute et l’écologie sonore. Si je lis moins sur la question qu’il y a quelques années, j’ai tout de même trouvé quelques titres qui ont vraiment attiré mon attention.
Du son au signe, de Jean-Yves Bosseur
Je connais le travail de Jean-Yves Bosseur depuis près de 10 ans, grâce au festival Musiques Démesurées, où il avait été invité à plusieurs reprises. Ce musicologue raconte de manière passionnante l’histoire de la notation musicale. Du son au signe raconte cela, de manière chronologique. Si la qualité de la mise en page et de reproduction des figures laisse un peu à désirer, l’histoire qu’y déroule Jean-Yves Bosseur est captivante.
Audimat numéro 15
Je ne regrette vraiment pas mon abonnement à Audimat, où les articles balayent une grande diversité de questions, à la frontière entre son, production musicale et société. Le numéro 15 est aussi intéressant que les précédents. Déroulez le fil twitter pour en trouver quelques détails.
It’s a teenager dream, Dominique Blanc-Francard
Dominique Blanc-Francard (DBF) est l’un des producteurs et ingénieur son français les plus actifs de la deuxième moitié du XXe siècle. Dans cette autobiographie, co-écrite avec Olivier Schmitt, il parcourt sa trajectoire professionnelle, en racontant l’évolution matérielle et technique, les rencontres artistiques, les succès et les productions plus confidentielles. Je l’ai lu d’une traite, comme une promenade au cœur d’un univers riche en aventures, rencontres et explorations en tout genre.
Electroclit” #1
Un fanzine découvert grâce aux conseils de Claude, qui raconte les débuts des musiques électroniques, en tissant au fil des portraits des liens entre facteurs et factrices d’instruments, musiciens et musiciennes… En proposant une alternative solide aux rétrospectives qui ignorent la place des femmes dans cette histoire, ou au contraire les utilisant comme des arguments commerciaux avec futilité.
Mettre en ondes la fiction radiophonique, de Blandine Masson
Dans ce livre publié en 2021, Blandine Masson raconte les rapports tumultueux entre théâtre et radio en France, où plusieurs écoles se sont exprimées en parallèle : soit en envisageant la radio comme un outil de rediffusion des grandes pièces de théâtre, permettant de rendre accessibles à toutes et à tous cette expression artistique, soit comme un espace où expérimenter une nouvelle manière de penser le théâtre, en exploitant toutes les possibilités du média. Certaines décennies ont vu l’une des écoles dominer, parfois l’autre. Parfois le théâtre a même failli disparaître de l’antenne de Radio France, jusqu’à ce que le podcast vienne sauver ces pratiques. On découvre aussi dans ce livre l’importance du festival d’Avignon dans cette histoire.
Pourquoi le nord est-il en haut ? petite histoire des conventions cartographiques, de Mick Ashworth
Évoqué dans le tweet un peu plus haut, Pourquoi le nord est-il en haut ? petite histoire des conventions cartographiques propose de très nombreuses reproductions de très belles cartes, qui interrogent à travers le temps et l’espace les pratiques cartographiques. On s’y promène avec plaisir, et les pages se succèdent, plus captivantes les unes que les autres sans que l’on s’en aperçoive. On y retrouve pas mal d’idées connues des curieux de la cartographie, mais aussi plein d’exemples qui illustrent et permettent de mieux comprendre encore.
L’atlas des frontières, de Bruno Tertrais, Delphine Papin et Xemartin Laborde
Lui aussi évoqué dans le tweet un peu plus haut, L’atlas des frontières n’est pas un livre militant, mais explore bon nombre de questions et problématiques autour des frontières. On y trouve des curiosités administratives, des usages et des lois, des histoires de peuples et d’humains. C’est à la fois captivant et illustre parfaitement l’absurdité des lois humaines qui partitionnent le monde.
The Red Atlas, de John Davies et Alexander J. Kent
Découvert grâce à une vidéo de Map Men, c’est le premier livre en langue anglaise consacré aux cartes que j’ai eu envie de lire. On y retrouve l’enquête de passionnés, qui essayent de retrouver grâce à ces cartes ayant émergé après la chute du mur comment les services secrets de l’URSS ont réussi à cartographier pendant plusieurs dizaines d’années les territoires du bloc de l’ouest, d’une manière précise, uniforme et rigoureuse. On découvre au cours des chapitres les erreurs ou biais de représentation qui permettent de retracer les outils : cartes civiles des pays de l’ouest, enquêtes sur place, anciennes cartes militaires allemandes, vues satellites…
How to Lie With Maps, de Mark Monmonier
En faisant l’acquisition d’un premier livre en anglais, je me suis laissé convaincre et j’ai aussi commandé un exemplaire de cette bible des étudiants anglophones en cartographie, comment mentir avec les cartes. L’ouvrage raconte par le menu la manière dont les auteurs de cartes tordent volontairement ou involontairement la réalité, pour réussir à présenter ce qui les intéresse, en utilisant ces pratiques au service du lecteur, ou au contraire pour l’influencer.
Très simple d’accès, il reprend toutes les notions élémentaires de la cartographie, et est effectivement un ouvrage très pédagogique pour le débutant.
La ville, les humains, la nature
En prolongement de la cartographie, l’un des sujets d’intérêt que j’aime à explorer est la ville, ou la manière d’habiter. Évidemment, on en arrive aussi à parler de la nature.
Les abandonnés, histoire des « cités de banlieue », de Xavier de Jarcy
En suivant le compte Mémoire2Ville, j’ai découvert au hasard d’un échange ce livr ede Xavier de Jarcy, que j’avais déjà lu avec plaisir dans Le Corbusier, un fascisme français. Dans Les abandonnés, on parcourt l’histoire de l’établissement des grands ensembles chaque chapitre égrainant une année depuis les années 30 jusqu’aux années 70, pour évoquer la politique de l’état, poussée par les hygiénistes, tiraillée entre dépenses militaires et explosion de la natalité. On y apprend que contrairement à une idée reçue, la France a bien moins construit que ses voisins allemands et anglais à la sortie de la guerre, et comment la misère du logement ultra précaire a durée de nombreuses années malgré la construction de ces grands ensembles. On apprend aussi que pour 6000 logements, il était préconisé de ne pas implanter de bar, mais qu’une église, deux écoles, voire quelques commerces étaient plutôt envisagés. On découvre aussi que dans les années 50, on estime qu’une place de stationnement pour 5 foyers est largement suffisant, et que l’on préfère économiser en infrastructure de voirie en ne construisant que quelques voies principales, et en ajoutant des voies de désertes perpendiculaires, non traversantes. L’idée d’avoir de grands espaces verts pour que les gens s’épanouissent s’effondre rapidement avec l’arrivée de l’automobile pour tous, et de l’ennui causé par le peu d’équipements financés, ces cités dortoir ne proposant aucune activité, ni accès pratique aux quartiers équipés des centre-villes…
Où sont les « gens du voyages » ? inventaire critique des aires d’accueil, de William Acker
Twitter est un outil intéressant pour suivre des initiatives, des chercheurs, des communautés que les médias ne savent pas raconter. C’est ainsi que je suis William Acker, un juriste Voyageur. Son ouvrage Où sont les « gens du voyages » ? inventaire critique des aires d’accueil est à la fois très facile à lire, mais en même temps terriblement dur par les idées qu’il développe et qu’y y sont étayées de nombreuses références et exemples concrets. On y retrouve tout le racisme d’état, des citoyens et des collectivités locales envers les Voyageurs. À lire de toute urgence pour mieux comprendre beaucoup de choses que l’on entend parfois évoqué d’une manière tellement négative et non constructive par les médias.
Du rond-point au giratoire, d’Éric Alonzo
L’année dernière, j’avais adoré lire l’architecture de la voirie d’Éric Alonzo. Je n’ai pas réussi à résister à l’envie de lire son autre titre « du rond-point au giratoire », qui s’il partage quelques exemples et références avec le volume consacré à la voirie, entre bien plus dans les détails de l’histoire de ces infrastructures de croisements. À la fois historique, politique, signe de changements sociaux et de développement des techniques modernes d’urbanisme, le giratoire est raconté et illustré avec un superbe enthousiasme par Éric Alonzo.
Revue Habitante, numéro zéro
Les gens de la revue Audimat continuent leur chemin, en proposant le numéro zéro d’une revue que j’aimerais voir naître avec plaisir. Patchwork qui regarde la ville et la manière d’habiter, parfois sous l’angle de la fiction, parfois depuis l’article sociologique ou l’essai politique, il alimente la réflexion sur la manière d’habiter.
Arbres en péril, de David Happe
J’ai dévoré en quelques jours, Arbres en péril, de David Happe, qui raconte la trépidation de l’activité humaine vue depuis le rythme des arbres. On est foudroyés par l’état des lieux proposé par l’auteur, qui permet de comprendre les conséquences de toutes ces espèces que l’on classe maintenant comme en voie de disparition.
On comprend aussi la différence entre ces arbres domestiqués que l’on duplique pour l’agrément ou la culture des arbres sauvages, qui forment des forêts à l’écosystème riche, et non reproductible autrement qu’en les laissant s’établir dans leurs espaces initiaux.
Opération vasectomie : histoire intime et politique d’une contraception au masculin, d’Élodie Serna
Dès les premières pages d’Opération vasectomie, j’ai compris combien cette technique de contraception avait une dimension politique. Tour à tour brandit par les anarchistes comme un moyen d’émancipation face aux injonctions d’un système capitaliste, étatique et nataliste, puis par les hygiénistes et eugénistes comme un outil de contrôle de la reproduction des représentants du peuple, la vasectomie est encore considérée dans de nombreux pays comme une pratique courante, au service d’une contraception consciente et réfléchie.
Ce n’est pas vraiment le cas en France, où l’on retrouve encore dans l’ignorance collective de l’après traque des anarchistes, et de la fin d’une pensée ouvertement eugéniste.
Le pain
Depuis plus d’un an, j’explore la pratique de la boulangerie au levain. J’y ai d’ailleurs consacré un blog, où j’ai récemment proposé deux articles sur des lectures qui alimentent ma pratique et réflexion.
Notre pain est politique, les blés paysans face à l’industrie boulangère
Notre pain est politique, issu d’un collectif explorant des pratiques paysannes dans la culture du blé, sa transformation en farine puis en pain, et accompagné par la revue Z. Il permet de bien comprendre la différence entre le concept flou de blés anciens, et celui des blés population. Il raconte une pratique plein d’explorations, de recherches collectives et individuelles, qui construit un chemin alternatif à l’industrie agroalimentaire. Le groupe à l’origine de ce livre se réparti sur le territoire Auvergne Rhône-Alpes, et ça donne l’envie d’aller les rencontrer…
Le traité de boulangerie au levain, de Thomas Teffri-Chambelland
Il y a un an, j’avais parcouru le traité de boulangerie au levain, mais je le trouvais un peu trop théorique et loin de ce que je comprenais du pain. Après une année de pratique, je me suis replongé dedans, et j’y ai trouvé énormément de réponses à mes interrogations, et même des réponses à des questions que je n’avais pas encore réussi à formuler.
Deux volumes que je prendrai le temps de reconsulter régulièrement, je suis convaincu que j’y trouverai régulièrement de quoi alimenter mes réflexions.
Du handicap à l’accessibilité : vers un nouveau paradigme, de Frédéric Reichhart
Frédéric Reichhart présente dans ce livre assez technique la construction de la notion d’accessibilité dans les textes et dans la loi, en France. On découvre combien c’est à la fois une bataille de longue halène, semé de frileuses avancées légales, et souvent suivies d’aménagements pour assouplir les choses. Voilà comment cette question progresse très doucement, depuis les premières avancées liées à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite (et la très puissante APF), jusqu’aux avancées plus récentes, permises notamment par les idées insufflées depuis les pays anglosaxons.
Des vies (presque) ordinaires, de Blandine Bricka
En échangeant autour du podcast de proche aidant que je publie, on m’a conseillé quelques lectures, comme les différents livres de Blandine Bricka. J’ai eu l’occasion d’en lire deux, construits comme des entretiens. Le premier, sous-titré « paroles d’aidants », présente une relative diversité de conditions, et raconte ces acteurs et actrices de l’ombre, parfois les seuls ponts entre les personnes en situation de handicap et le reste de la cité. Le deuxième, sous-titré « être accompagné au quotidien », présente le vécu de personnes concernées, bénéficiaires d’un accompagnement de la part de leurs proches, ou de personnes rémunérées pour cela. Une manière d’alimenter la réflexion sur ce vécu parfois complexe.
Deuxième saison de développement l’application Pictoparle, un outil de communication alternative et augmentée destiné aux personnes en situation de déficience visuelle rencontrant des difficultés dans la communication orale. On peut bien sûr aller voir ce qui s’est passé lors des sprints précédents, car je parlerai ici uniquement des avancées récentes.
Après l’annonce de la saison 2 du développement du pictoparle, j’ai commencé doucement à corriger quelques points problématiques, notamment sur l’assemblage de la boîte. Mais les choses ont traîné, et j’ai un peu endormi le projet.
En mars 2021, deux de mes correspondantes ont exprimé leur envie d’utiliser Pictoparle pour faciliter la communication avec de possibles utilisatrices. Voilà qui redonne la motivation à améliorer l’outil, en suivant les recommandations identifiées en septembre.
La suite de cet article raconte les améliorations apportées à Pictoparle pendant cette deuxième année.
Amélioration de la fabrique de pictoparle
J’ai commencé par corriger quelques bugs repérés dans la dernière version publiée de la fabrique du pictoparle. En septembre, j’avais ajouté une seconde tablette aux matériels cible, mais je n’avais pas suffisamment testé cet ajout, et un certain nombre de fonctionnalités étaient cassées.
J’ai ensuite ajouté une fonctionnalité évoquée dans l’annonce de la saison 2, et proposée lors d’une discussion avec Jérémy. Lorsqu’on conçoit une planche, on peut exporter au format zip la planche pour l’intégrer à la tablette. Depuis quelques temps, on pouvait recharger dans l’éditeur un zip exporté, mais seule une partie de l’interface était rechargée. C’est maintenant toute l’interface d’édition qui est sauvée, y compris les configurations liées à la tablette, et à la fabrication de la couverture par découpe laser.
Enfin, les fichiers générés par la fabrique de pictoparle contiennent maintenant dans leur nom le modèle de tablette pour laquelle ils ont été conçus, afin d’éviter les erreurs d’étourderie lors de la fabrication du dispositif. J’avais eu une mauvaise expérience en septembre, en me trompant de modèle lors de la génération des fichiers pour la découpe laser de planches.
Amélioration des documents à imprimer
Une partie des documents générés pour la fabrication des planches est au format pdf, l’une des pages imprimable sur papier thermogonflé, l’autre pour impression papier avec le QRcode.
Pendant ce sprint, j’ai amélioré les informations ajoutées à la page destinée au QRcode, afin que le document contienne un maximum d’informations pour en faciliter l’usage. En particulier, il me semblait important d’avoir un maximum d’information imprimées, pour que les utilisateurs puissent tracer au mieux ce qu’ils font.
J’ai aussi modifié les informations affichées sur la page thermogonflée, pour que les voyants aient accès au nom associé à chaque pictogramme sans avoir à déclencher le son. C’est une fonctionnalité qui m’avait été demandée par des accompagnants occasionnels, afin de faciliter l’appropriation de l’outil par une nouvelle équipe.
Amélioration des fichiers de découpe de boîte
Quelques corrections ont été apportées suite aux nouvelles expérimentations de découpe réalisées en septembre. Ces tests avaient mis en évidence des erreurs d’alignements de crénelage pour la deuxième tablette introduite, et le besoin d’un mécanisme de détrompage, pour éviter des assemblages erronés.
Afin de faciliter la suite du développement, j’ai également fait un peu de réécriture de code. Cela fait, j’ai introduit des espaces et des chanfreins sur les crénelages pour faciliter l’emboîtage des éléments, l’un des points critiques identifiés au Débrouillo’Lab en septembre.
En suivant les autres remarques des beta testeurs du Débrouillo’Lab, j’ai ajouté une numérotation à graver sur chaque pièce, pour faciliter l’assemblage.
J’ai également corrigé quelques détails pour que l’assemblage des planches et de la boîte se passe mieux.
Amélioration de l’application
Lors des essais passés, j’avais à plusieurs reprises remarquer que lorsque les utilisateurs touchaient la tablette avec le bas de la main, tout en utilisant les doigts pour déclencher le son associé à un pictogramme du haut de la planche, les interactions étaient peu fiables. On rencontrait deux situations : soit la tablette devient complètement muette, soit ce sont les pictogrammes du bas de l’écran qui s’activent.
Ces problèmes sont intrinsèques à la technologie utilisée par les tablettes pour détecter les multiples appuis, et sont difficilement solutionnables. J’ai tout de même ajouté un filtre qui ne considère pas les double taps de bas d’écran dans le cas où un doigt touche le haut de l’écran. Ce n’est pas parfait, mais c’est déjà mieux que rien.
Prise en charge d’une nouvelle tablette
Lors de discussions passées, nous avions discuté avec Jérémy de la difficulté d’ajouter de nouvelles tablettes à l’application et à la fabrique. Il fallait en effet modifier plusieurs fichiers, sans que cela ne soit très bien documenté. J’ai donc pris le temps de modifier l’application pour qu’elle puisse intégrer facilement de nouvelles configurations de tablettes, en utilisant le même fichier au format XML que celui utilisé par la fabrique.
Cela m’a permis de rapidement intégrer une nouvelle tablette, qui sera prochainement mise dans les mains d’une nouvelle utilisatrice. L’équipe qui l’accompagne ayant prévu d’utiliser une coque de protection, j’ai également ajouté la possibilité de fabriquer la boîte et les planches en tenant compte de cette coque.
J’ai également amélioré l’ergonomie de l’application pour qu’elle propose au premier démarrage un menu permettant de sélectionner la tablette utilisée, afin d’avoir directement les bons réglages.
J’ai également pris le temps de rédiger une documentation pour faciliter l’installation et la configuration de l’application.
Conclusion
Avec les premiers utilisateurs extérieurs, je serai probablement amené à apporter des améliorations à l’application et aux outils de l’écosystème Pictoparle, afin d’en permettre l’adoption plus aisée. À suivre donc, car nous sommes à l’aube de la troisième saison de développement !