Avoir un toit au dessus de la tête, et savoir qu’on en aura un demain, c’est un gage de sérénité.
Cependant, je ne trouve pas la notion de propriété des plus agréables en général. L’acquisition d’un logement n’est donc pas pour moi un objectif, une raison de vivre, ni moins un symbole de réussite sociale. Pour autant, la solution que je pratique actuellement — la location — ne me satisfait pas. En effet, si je ne suis pas propriétaire, j’entretiens tout de même ce système en payant mon loyer à un tiers qui est lui propriétaire (et au passage rentier). Une solution alternative à ces deux approches est le squat, mais ça nécessite de faire un choix de vie plus global.
Jusqu’à présent je ne voyais pas de solution satisfaisant à la fois mes besoins et mes idéaux. Et puis j’ai entendu parler des coopératives d’habitants. En France, l’une des principales structures qui aide ce genre de projet est l’association Habicoop. Ce n’est peut-être pas encore l’idéal, mais le fonctionnement ressemble un peu aux scops, et me semble partir dans une direction intéressante. Bien développée en Allemagne, cette alternative semble émerger doucement en France. À suivre !
En dehors de la « sortie du système spéculatif » (qui m’apparaît un vœu pieux : qu’est ce que cela veut-dire ? y’a-t-il tout de même un achat/vente de la propriété ?), j’ai l’impression que cela n’est plus ou moins que la redécouverte du système actuel.
Les immeubles sont pour l’immense majorité des propriétés collectives (chaque propriétaire jouit de son lot individuel mais est propriétaire avec les autres de l’ensemble de l’immeuble).
De plus, les syndics sont des organes élus de façon démocratique.
Les mécanismes actuels ne sont peut-être pas optimisés, ni très connus, mais je ne comprends pas en quoi le système que tu montre à de fondamentalement différent avec ce qui est déjà en place :/
Cette approche permet également, quand on quitte une coopérative d’habitants, de redonner à la coopérative le logement qu’on a utilisé pendant quelques temps… Ça permet de ne pas être propriétaire, ni locataire… Et comme pour une scop, ça assure que tous les locataires soient membres de la coopérative, contrairement à un syndic classique où seuls certains peuvent faire partie du décisionnel…
Mouais. Je ne suis pas très convaincu par ta démonstration ;)
Disons que ce qui change, c’est l’état d’esprit du truc car dans l’absolu, je trouve que le fondement du machin n’a rien de très révolutionnaire.
Rien n’interdit d’agir ainsi dans un immeuble. Mais ce que je vois, c’est que dans la plupart des immeuble, personne ne veut s’occuper de quoi que ce soit, ni prendre aucune responsabilité. D’où la présence (massive) de « professionnels » : administrateurs de bien, agences, etc etc …