Coopérative d’habitants

Avoir un toit au des­sus de la tête, et savoir qu’on en aura un demain, c’est un gage de sérénité.

Cepen­dant, je ne trouve pas la notion de pro­prié­té des plus agréables en géné­ral. L’ac­qui­si­tion d’un loge­ment n’est donc pas pour moi un objec­tif, une rai­son de vivre, ni moins un sym­bole de réus­site sociale. Pour autant, la solu­tion que je pra­tique actuel­le­ment — la loca­tion — ne me satis­fait pas. En effet, si je ne suis pas pro­prié­taire, j’en­tre­tiens tout de même ce sys­tème en payant mon loyer à un tiers qui est lui pro­prié­taire (et au pas­sage ren­tier). Une solu­tion alter­na­tive à ces deux approches est le squat, mais ça néces­site de faire un choix de vie plus global.

maison

Jus­qu’à pré­sent je ne voyais pas de solu­tion satis­fai­sant à la fois mes besoins et mes idéaux. Et puis j’ai enten­du par­ler des coopé­ra­tives d’ha­bi­tants. En France, l’une des prin­ci­pales struc­tures qui aide ce genre de pro­jet est l’as­so­cia­tion Habi­coop. Ce n’est peut-être pas encore l’i­déal, mais le fonc­tion­ne­ment res­semble un peu aux scops, et me semble par­tir dans une direc­tion inté­res­sante. Bien déve­lop­pée en Alle­magne, cette alter­na­tive semble émer­ger dou­ce­ment en France. À suivre !