La semaine dernière j’ai participé aux Rencontres Mondiales du Logiciel Libre à Amiens. Je découvrais à la fois la ville et l’évènement. Malgré une sinusite assez carabinée, j’ai aidé autant que possible Valérie-Emma Leroux et Frédéric Lehobey à la coordination du thème « Sciences, recherche, médecine. »
C’était assez intense, nous avons eu un peu le temps de discuter, mais peu d’aller voir les autres thèmes. J’ai tout de même eu l’occasion d’assister à un bout de la conférence d’Alan Cox (Introduction à SMP), de celle Samuel Hocevar (le projet Debian), ou encore une conférence sur l’accessibilité (Accessibilité web — Fondements et pratique).
Le soir était l’occasion de tisser des liens, notamment aux nocturnes. Outre quelques amis rennais, clermontois et nantais, j’ai eu l’occasion de rencontrer pas mal de personnes très intéressantes. Plusieurs projets ou collaborations ont été initiées, tous aussi intéressants les uns que les autres, que j’espère avoir l’occasion de mener à bien. Le dernier soir, nous avons assisté au concert des Petites Bourettes, un groupe qui rappelle par certaines sonorités les mauvaises langues. Le guitariste était vraiment excellent, je ne regrette pas du tout d’y être allé.
Cependant, si l’ensemble de cet évènement a été pour moi riche sur de nombreux points, j’attendrais probablement plusieurs années avant d’y participer de nouveau.
Vous trouverez en suivant le lien suivant les rares photos que j’ai eu l’occasion de prendre.
Pourquoi « plusieurs années avant d’y participer de nouveau » ?
Jusqu’à présent, mes activités associatives étaient essentiellement tournées vers le local. J’y apprécie ce qu’on y fait. C’est un travail de fond, peu reconnu souvent, mais que j’aime : c’est un peu être l’ouvrier de l’associatif. Pas de gros budget, pas .
J’ai trouvé assez intéressant les RMLL, mais ça confirme ce que je pensais : l’implication à un niveau national (voire international) des activités associatives est pour moi très décevant : j’ai la sensation qu’on perd trop d’énergie, d’argent, d’engagement humain pour un résultat pas énorme. Je suis aussi assez déçu de l’énergie consumée par les relations humaines complexes. Je trouve qu’à un niveau local c’est moins pesant.