L’accueil des mineurs isolés étrangers

En démar­rant l’émis­sion Fara­ta­nin Fra­ter­ni­té avec les jeunes min­teurs iso­lés étran­gers de Cler­mont-Fer­rand, j’ai pris du temps pour me ren­sei­gner sur les condi­tions d’ac­cueil de ces jeunes, que l’é­tat choi­si de ne pas recon­naître. J’ai notam­ment décou­vert que depuis 1982, l’é­tat délé­guait aux dépar­te­ment la ges­tion des mineurs, et que la prise en charge de ces jeunes était très variable d’une ville à l’autre. 

J’ai donc com­men­cé une série de docu­men­taires avec Lise, pour essayer de faire com­prendre un peu plus ce que vivent ces jeunes. Il y a quelques jours, une mili­tante de Mar­seille disait au micro d’un copain de Radio Gre­nouille : quand on se bat aux côtés des deman­deurs d’a­sile, on se bat pour que la loi change. Quand on se bat aux côtés des mineurs iso­lés étran­gers, on se bat pour que l’é­tat res­pecte la loi.

Nous avons donc déjà pro­duit deux docu­men­taires pour le cri de la girafe. Le pre­mier a aus­si été dif­fu­sé sur toutes les radios du réseau Radio Cam­pus France, dans le cadre du pro­gramme Uni­vox. Il raconte le quo­ti­dien de ces jeunes à Toulouse :

Le deuxième per­met de décou­vrir com­ment ça se passe à Brest :

On pré­pare main­te­nant le pro­chain docu­men­taire de la série, en co-pro­duc­tion avec Radio Gre­nouille, pour faire entendre ce qui se passe à Marseille.

Pour com­prendre un peu mieux les choses, les condi­tions de vie de ces jeunes, et des gens qui les aident à ne pas vivre à la rue, vous pou­vez aus­si aller faire un tour sur le site du cri de la girafe, et décou­vrir tous les autres sons associés…

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