Rio de Janeiro est un lieu vraiment superbe, pour le peu que j’ai pu en voir. Le site est magique, près de la mer, avec une vue superbe, serpentant entre les montagnes…
Mais Rio n’a pas un seul visage. C’est une ville à l’image du pays, qui est le lieu d’une forte tension liée aux écarts de niveaux de vie. Quand une bonne partie de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, avec moins d’un tiers d’euro pour vivre par jour, les privilégiés vivent dans des palaces, consomment outrageusement, et étalent leurs richesse.
Je n’ai pas eu le temps d’aller beaucoup plus loin que Copacabana, qui est l’un des quartiers de Rio les plus touristiques, mais j’ai déjà pu voir à quel point ce clivage était présent. C’est d’ailleurs la cause du nombre incroyable de violences. Plusieurs personnes dans la conf se sont fait voler toutes leurs affaires, ayant été menacés à l’arme blanche.
Cependant, si l’on prend soin de se comporter en respectant les gens, sans exhiber inutilement ses possessions, on peut vivre la ville au rythme des gens. Et c’est très plaisant. Se promener dans les rues, aux couleurs superbes, à la vie bouillonnante, c’est riche en émotions. Et quand on a soif, on s’arrête dans l’un de ces bars à jus de fruits (et légumes), pour déguster du guarana, ou du jus de mangue. Un délice.
Le long du trajet pour l’aéroport, j’ai bien sûr traversé d’autres quartiers, le long du port par exemple, où l’on voyait au loin les favelas. Une autre réalité existe, loin des yeux des touristes. La vie est dure pour ces gens, mais je n’en ai rien vu, et n’en sais donc rien…
Cet article fait partie de mon carnet de voyage au Brésil.
Hm. after having read concrete facts about social inequality in Brasil I’ve finally understood why, for example, Brasil citizens, do not need visas to enter EU countries, while citizens of (again for example) most post-soviet countries do (the thing which suprised me a lot when I’ve first heard about it)