Je suis l’heureux papa depuis quelques temps d’une petite fille charmante. Je ne vis pas avec elle, mais j’ai la chance de la voir très souvent.
Comme beaucoup de pères dans ma situation, j’ai parfois recherché des conseils et des soutiens autour de moi, dans les moments de doute, quand la distance n’est pas simple à gérer, quand le futur inquiète. J’ai la chance d’avoir des amis attentifs, et une famille qui m’a beaucoup aidé. J’ai aussi surfé sur le net pour trouver d’autres pères comme moi. On trouve plein de choses différentes sur la toile, des bonnes et des moins bonnes.
Ce billet est consacré à l’association SOS Papa, qui fait partie des moins bonnes choses.
Lorsqu’on visite pour la première fois leur site, lorsqu’on lit les témoignages d’un oeil attentif mais rapide, et qu’on a encore au coeur la douleur d’un père loin de ses enfants, je suis sûr qu’on peut se laisser embobiner. Leurs textes sont travaillés pour ne pas choquer, leurs forums sont surveillés pour qu’aucun propos ne puisse être pris contre eux, leurs communications s’affinent au fil des mois (certains propos un peu justes ont semble-t-il disparu de leurs pages).
Mais il n’empêche, malgré tout le mal qu’ils se donnent pour paraitre politiquement correct, malgré l’avis favorable de l’UNAF à leur égard, leur côté malsain n’arrive pas à disparaitre. En voici quelques illustrations.
Manipulation des chiffres
Lorsqu’un chiffre officiel sort, sur le nombre d’enfants voyant leur père régulièrement, sur le nombre d’enfants passant noël loin de leur père, ou sur tout autre chiffre lié à la paternité, l’association reprend rapidement ce chiffre et le brandit comme une preuve supplémentaire du calvaire des pères. Souvent dans ce genre de propos, on remarque les jeux de pourcentages : le chiffre est donné sur la population des familles séparées, il est ramené à la population globale. On remarque aussi des incohérences beaucoup plus grossières : le chiffre de papas qui passeront noël sans leur enfant est suppérieur au nombre de parents séparés…
Bref, on sent la bidouille des chiffres, qu’ils se font fort de porter en étandard, ou de taire quand définitivement aucune bidouille n’est possible.
Citation d’un pédopsychiatre contesté
Parmi les spécialistes souvent cités, G. Neyrand, fort de son appartenance au comité d’honneur de l’association, voit ses thèses reprises et soutenues. Outre son discours sur la garde alternée, régulièrement montrée du doigt par de nombreuses associations de défense des enfants et par ses confrères, ce sociologue partage certaines idées avec celles de Richard Gardner et Ralph Underwager, qui défendent des thèses pro-pédocriminelles.
Prises de position au relan de paternalisme malsain
Bien qu’ils se défendent d’être paternalistes (rôle du père chef de famille, qui décide pour les autres, réduction du rôle de la mère, patriarcat oppressant, etc), les affirmations sur le rôle du père au fil de leurs pages est nettement orienté dans cette direction. le rôle de la mère y est toujours minimisé. On peut imaginer qu’il s’agisse d’une position extrêmiste visant à lutter contre les positions extrêmes inverses, mais ces positions sont globalement malvenues, et permettent certainement aux hommes qui se sentent lèsés par une séparation brutale de trouver une justification à leurs revendications personnelles et nombrilistes.
Pour ces pères, que leur enfant porte leur nom est crucial (ils conseillent de reconnaitre leur enfant avant la mère, pour assurer le nom de leur progéniture), ils vont également jusqu’à conseiller de kidnapper les enfants avant un jugement, dans le cas où la mère est partie avec les enfants (Toutefois, pour un jeune enfant, le (la) magistrat(e) pourra vous reprocher ensuite d’avoir osé retirer l’enfant
sic).
La violence conjugale des hommes est même partiellement excusée, la nature ayant dotés [les hommes] d’une musculature et d’un système hormonal qui leur donnent une supériorité physique
. Tout est bon à prendre pour défendre l’homme et son omniprésence écrasante au sein de la famille.
Dans tout leur discours, la diabolisation de la mère est omniprésente. La mère est celle qui part avec les enfants, enlève au pauvre père qui n’a rien fait sa progéniture. Le parti-pris non constructif est constant, la remise en question n’a jamais lieu, on ne lit aucune modération dans les propos.
Ils font le choix de défendre l’idée de garde alternée coûte que coûte, à tout âge, et sans envisager un choix réfléchi du mode de garde en fonction de la situation géographique, des besoins des enfants, de leur âge, etc. En présentant leur position comme moderne et visant l’égalité des deux parents, ils font disparaitre complètement l’intérêt des enfants.
On note également que l’argent est une préoccupation essentielle de ces pères : leurs forums regorgent de méthodes pour payer moins de pension à la mère, leurs pages principales militent pour une suppression de la nécessité de payer une pension alimentaire en cas de suppression d’autorité parentale. Après leur petite personne de père, ces hommes défendent leur argent… Vient en dernier l’intérêt des enfants, qu’on pourrait presque croire cité comme prétexte au reste du discours.
Petite odeur de fascisme
Pour conclure, je trouve que ce site suinte le Travail, Famille, Patrie, et qu’il est important d’y prêter attention : il s’adresse à des personnes (hommes en pleine séparation d’avec leur conjoint, la plupart du temps ayant de jeunes enfants) qui sont fragiles. Le site ne fait qu’attiser un malaise, et en profite pour transmettre leurs idées assez limite. Berf, cette association n’aide en rien les papas et leur famille. Pire, il enferme les pères dans une attitude revancharde, où le principe est de dénoncer et de tirer les draps à soi au lieu de discuter. Au final, les enfants en sont probablement les premiers à en pâtir.
Leur action de lobbying de plus en plus active auprès d’une presse vérifiant peu ses sources, ainsi qu’auprès d’hommes politiques peu regardant des motivations profondes des associations qu’ils consultent n’est pas faite pour rassurer.
Notes et liens
- Je vous invite à signer la pétition qui dénonce la récente reconnaissance par l’UNAF de SOS Papa
- Les associations homosexuelles aussi en lutte contre SOS Papa
- Un site anti-patriarcat à visiter, pour se tenir informé sur ces prises de positions patriarcales type SOS Papa
- Un dossier très complet sur le masculinisme sur le site d’arte
- N’ayant aucune envie de faciliter le référencement de ce site, aucun lien vers leur site n’est présent dans ce billet. Je ne vous demande pas de me croire sur parole, mais je concidère que moins on leur fait de la pub, mieux c’est.
Ce billet a été l’objet d’une mise à jour suite à une erreur d’interprétation présente dans la version originale
Edit : Après un an, un nouveau billet vient compléter celui-ci, annonçant la création d’un collectif pour la défense des enfants dans ces conflits : sos enfance partagée.
Bravo pour cette belle dénonciation et démonstration… cette association qui lutte contre la « dictature matriarcale » (sic)s’infiltre dans toutes les brèches du système pour faire un lobbying qui profite aux frustrés en tous genres. Derrière une belle vitrine (l’intérêt des enfants d’abord), on découvre rapidement en grattant un tout petit peu le but de la manoeuvre : casser de la bonne femme!! La philosophie SOS PAPA : Comment une femme peut-elle oser quitter un tyran domestique en partant avec les mouflets.…. Cette S… doit payer ! Brisons-la dans ce qu’elle a de plus cher : ses enfants !
Oui, certains hommes viennent en toute bonne foi chercher des informations. S’ils ne rentrent pas dans le moule SOS PAPA, ils sont traités avec mépris. Sont-ils à ce point fragilisés qu’ils préfèrent écouter la voix de ces drôles de sirènes au point de perdre leur libre arbitre ?
Je déplore que ce type d’association fasse perdre du temps en discussions foireuses et en contres attaques épuisantes qui embrouillent tout le monde.
La stratégie de l’embrouille… c’est bien là qu’ils sont fortiches les SOS PAPA ! Ils arriveraient à faire perdre le bon sens…
Encore bravo pour ce blog !
Merci de nous avoir fait confiance à tous les trois plutôt qu’à eux, merci de ne pas être des leurs.
Je souhaite à tous les enfants de parents séparés d’avoir un papa comme toi, qui ne laisse pas sa rancoeur prendre le dessus.
Et ça, je le vois à chaque fois dans les yeux de notre fille quand elle se jette dans tes bras quand on arrive, et qui te fais coucou de la main avec un grand sourire au moment du départ…
J’aurais aimé que le père de mes enfants réagisse comme vous l’avez fait et ne se laisse pas embobiner par ces pseudo-amis. Quels moyens a‑ton fasse à ces personnes ? Quelle justice et pour qui ?
C’est une analyse cruelle mais réaliste des idées politiques des dirigeants de sos papa que l’on retrouve sous jacentes (et parfois bien explicites) dans leurs écrits et leurs prises de paroles.
Malheureusement, je n’ai pas beaucoup d’espoir que leur côté malfaisant soit compris par nos dirigeants.
Pour eux, il ne s’agit que de débats d’idées.…
Les appels à ne pas payer les pensions alimentaires , si elles sont prouvées, justifieraient un recours juridictionnel puisque les dirigeants de sos papa incitent leurs adhérents à désobéir aux lois et aux jugements…
Ou bien demander une enquête de la cour des comptes sur la provenance de leur financement et l’utilisation des fonds publics mis à leur disposition ?
Sinon, serait il possible à des associations familiales ou de défense des enfants de se porter partie civile dans des jugements où leurs avocats interviennent ?
Mais surtout j’ai le sentiment qu’il manque un mouvement de pères, mariés et divorcés, qui seraient vraiment représentatif des pères de la génération d’aujourd’hui.
Je protège la maternité> « Mais surtout j’ai le sentiment qu’il manque un mouvement de pères, mariés et divorcés, qui seraient vraiment représentatif des pères de la génération d’aujourd’hui. »
Je pense que la question est plus complexe : il existe un nombre très variés de pères séparés de la maman, tant au point de vue sociologique, que de par leur histoire ou leurs idées en général.
Un mouvement pourra difficilement être « vraiment représentatif des pères de la génération d’aujourd’hui ».
Mais je suis d’accord avec toi pour reprocher le manque de coordination des pères qui ne pensent pas comme cette association.
Merci à vous de partager cette prise de conscience sur ce lobby haineux, dont la seule motivation est la vengeance contre les mères (la leur, celle de leurs enfants, celle des enfants de son petit ami dans la version féminine), et la reprise du pouvoir patriarcal de droit divin. Des parents séparés devraient toujours faire passer le bien de leurs enfants avant leur douleur personnelle, or la « douleur du père » sert d’étendard à ces fanatiques dont la stratégie ressemble à s’y méprendre à celle du F. Haine .. et au vu des idées dont ils se sentent proches, comment s’étonner qu’un de leur chevaux de bataille favoris (à savoir la propagation du mythe du syndrome d’aliénation parentale (ici parentale veut dire maternelle), les prises de position dans les affaires de type Outreau) consiste avant tout à préserver l’impunité, l’image des « pères » incestueux.
Vous avez dit bien des enfants ?
Quand les pères normaux vont-ils réagir, et refuser que ce lobby ose parler en leur nom ? Quand vont-ils vous emboîter le pas ? Faudra t’il une génération d’enfants sacrifiés, condamnés à devenir les souffrants et les bourreaux de demain, à cause de ce que leur auront infligé aujourd’hui de tels extrémistes ?
moi en temps que mere je n arrive pas a comprendre que l on puisse faire temps de problemes a un pere
C’est parce qu’un homme est un père qu’il a tous les droits ? Qu’on doit tout faire pour ne pas lui faire de problèmes, au détriment de la vie de ses enfants ? Petit, je ne comprends pas ton propos.
Enfin, oui enfin des pères se lèvent contre cette association SOS Papa qui entretient son fond de commerce par la « mise en place de statégies de divorce conflictuelles ». Détective privé pour » piéger la mère »,établissement d’attestations surprenantes …etc..Où est ici l’intérêt pour les enfants ? Que penser des droits de la défense de la mère quand cette association ( groupe de pression )manifeste bruyamment et en toute impunité dans les couloirs des salles d’audiences du TGI de Pontoise alors que vous y êtes convoqués au même moment devant le JAF ?
Vous êtes un homme debout…merci
APRES DIVORCE OU SEPARATION DE LEURS PARENTS,
DES MILLIERS D’ENFANTS DEVIENNENT ORPHELINS
D’UN DES 2 PARENTS (souvent du pere)
Nombreux sont instrumentalises en veritables « enfants-soldats »
Les divorces et separations sont de plus en plus nombreux
Dans 15% des cas de separation, un parent cherche a exclure l’autre parent
Les enfants deviennent alors injustement otages et victimes
C’est ainsi que, par milliers, des enfants et des adolescents deviennent aujourd’hui orphelins du parent non-gardien (souvent du pere)
pire, ces enfants sont amenes a commettre un veritable parricide psychologique (instrumentalises par un parent comme veritables « enfants-soldats » pour commettre le meurtre symbolique de l’autre parent)
dans le comportement parental , il s’agit pour certains d’un acte delinquant manifeste et volontaire et chez d’autres d’une attitude pathologique, dans les deux cas prejudiciant gravement les enfants
ces comportements parentaux privant les enfants d’un de leurs 2 parents participent a une situation de genocide social
– des dizaines de milliers d’enfants en Europe sont ainsi devenus orphelins d’un parent et ces parents voient aussi leur vie gravement mutilee -,
commis dans l’indifference des gouvernements europeens et de la Justice, avec la complicite d’intervenants naifs ou retifs dans le monde judiciaire et insuffisamment competents dans le secteur psycho-social, donc fautifs professionnellement
Pierre Coesnon > Lorsqu’un conflit personnel, puis juridique implique deux parents, et que ceux-ci ne sont plus capables de faire la part des choses, il arrive souvent que la situation des enfants en pâtisse.
La loi se doit de protéger les plus faibles, et en l’occurrence ici il s’agit à chaque fois des enfants. Leur imposer l’égocentrisme des parents est quelque chose d’inadmissible. Autant il est évident qu’un enfant – sauf cas de maltraitance, violence, etc – devra pouvoir voir ses deux parents, autant imposer un rythme de vie infernal à un enfant incapable de le supporter n’est définitivement pas une preuve d’amour d’un parent pour son enfant.
Un enfant connait son intérêt, celui d’avoir la chance de voir encore ses deux parents, et le procès qu’on leur fait parfois d’être instrumentalisés par une mère diabolique (connaissez-vous la réalité des enfants-soldats des pays en guerre ? apprenez à retenir vos mots!) est souvent le reflet d’une fermeture d’esprit et d’une non ouverture au dialogue.
Comment peut-on arriver à une telle situation ?
Je ne me fais pas l’avocat d’une mère toute puissante, au contraire je défends l’idée que l’enfant doit être protégé, et que sa vie doit être la plus sereine possible, malgré les conflits de ses parents, tout en lui offrant la chance d’être l’enfant de ses deux parents.
Ne faites pas porter à vos enfants le poids de vos désaccords !
« Un enfant connait son intérêt »
Si les générations précédentes avaient agis de la sorte, il y a bien longtemps qu’il n’y aurait plus eu pour un grand nombre d’enfants ni écoles, ni colonies de vacances, ni séjour chez les grands-parents, etc… Je me suis souvenu récemment de ma propre enfance et des déchirures que cela représentait pour beaucoup d’enfants sur les quais de gare lors des départs pour les colonies de vacances, devant le porche des écoles lors des premières rentrées des classes, ou tout autre événement qui n’avait pas reçu l’assentiment des enfants. On peut se demander quelle serait la taille actuelle des tribunaux pour enfants si les générations précédentes les avaient autant écouté.
La phrase complète était « Un enfant connait son intérêt, celui d’avoir la chance de voir encore ses deux parents ».
Vous concidérez donc que les générations précédentes n’ont pas offert à leurs enfants la chance de voir leurs deux parents ?
Ou vous avez une vision du passé bien différente de la mienne, ou vous n’avez pas compris le sens de ma phrase…
Jm->J’essayais de vous dire que contrairement à ce que vous pensez, un enfant ne connait pas son intérêt. On le manipule aisement. Et lorsqu’une mère se réfugie derrière la volonté de ses enfants pour ne pas les présenter à leur papa, elle commet un abus de pouvoir. Pour moi, cet abus de pouvoir est un crime qui devrait-être sévérement puni. D’ailleurs, elle devra souvent en rendre compte aux enfants lorsqu’ils seront devenus adultes. Je ne concidére pas que les générations précédentes n’ont pas offert à leurs enfants la chance de voir leurs deux parents. Bien au contraire, les parents restaient unis au maximum pendant tout le temps necéssaire à l’éducation de leurs enfants, quoi qu’il en coute à leurs egos.
Passons sur le « c’était mieux avant », quand les gens devaient vivre ensemble et parfois imposer à leurs enfants un quotidien houleux parce qu’ils restaient unis au maximum pendant tout le temps necessaire à l’éducation de leurs enfant (et je sais de quoi je parle).
Certes, le fait d’imposer sa volonté à ses enfants si elle va à l’encontre de leurs intérêts n’est pas juste, et devrait faire l’objet d’un jugement approprié (le premier étant de contraindre l’adulte à corriger ce défaut). Mais il ne faut pas oublier la présomption d’innocence, car il arrive que les enfants aient leur propre point de vue (oui, ce sont des êtres humains pensants). De manière générale, voir dans « l’autre parent » un dangereux manipulateur et le crier haut et fort (et sans se préoccuper un instant de l’avis de ses enfants) alors qu’on a la position la moins objective qui soit n’est vraiment pas constructif, ni ne montre à ses enfants ce que doit être une personne raisonnable.
Vous parlez d’égo. C’est précisément dans cette situation que les parents doivent montrer un tant soit peu d’intégrité et de respect de la vie en société, en n’accusant pas sans fondement, et en pensant à leurs enfants avant tout.
Il me semble que nous ne parlons pas de la même chose. Pour recentrer le débat, voici un peu de lecture :
http://www.acalpa.org/pdf/expertise.pdf
Ce sont précisément ces thèses, développées par des experts autoproclamés, et utilisées pendant la décennie passée par des tribunaux outre-atlantique que j’ai décrit dans mon paragraphe intitulé Citation d’un pédopsychiatre contesté. Aujourd’hui, on en revient assez globalement, sauf en France, ou des associations assez agressives comme SOS Papa utilisent ces « références » lors de conflits ou tout est bon pour faire défaillir l’autre parent. Je ne souhaite pas voir une telle propagande sur mon site, et vous prie donc de ne plus poster de tel lien.
Je laisse celui-ci car je n’aime pas la censure, mais attends de vous que vous ne veniez pas polluer plus ma page.
Quelques liens pour étayer mon discours :
Sauf en France ? Mais alors pourquoi dans nos pays voisins (Belgique par exemple) se mets en place la garde alternée qui deviendra la règle en cas de divorce ? N’est-ce pas justement pour lutter contre la perte du lien parental avec leurs enfants pour une majorité de pères.
Vous voulez censurer ? pourquoi pour cacher ceci :
http://www.divorce-famille.net/pages/actualite09.htm
Il ne s’agit que de statistiques !
Ce n’est pas parceque vous avez réussi votre séparation et que les conséquences sont limitées pour votre fille que vous êtes une généralité !
Laisser les gens qui souffrent de ne plus voir leurs enfants se défendre et défendre l’avenir de leurs enfants !
Avez-vous remarqué que dans les statistiques que vous avez pointé du doigt, il n’est jamais fait référence à l’avis des enfants ? Etrange non, pour une décision qui va régir leur vie à eux.
La garde alternée, si elle n’est pas le choix des enfants, est très souvent imposée aux enfants.
De manière générale, ne pensez-vous pas qu’avant un certain âge ce choix de rythme de vie soit très contraignant pour l’enfant, et que passé un certain âge, il est normal que ce soit l’enfant qui choisisse ?
Tout du moins cela mérite questionnement et débat, ce qui n’est en ce moment pas d’actualité : on a tendance à le proposer avant toute autre solution parfois plus intelligente.
Dans tous vos commentaires, jamais je ne lis que vous portez un quelconque intérêt aux envies et volontés de vos enfants…
Ah oui c’est vrai, la loi du plus fort est toujours la meilleure…
Les enfants ont besoin de leurs deux parents !
Sauf dans des cas graves, on ne peut pas toujours attendre leurs assentiments dans l’organisation de leur vie. Jusqu’à ce qu’ils deviennent adultes, c’est à leurs parents d’organiser cette vie et pas l’inverse. Il ne s’agit pas de la volonté du plus fort, mais de la volonté des responsables. Les enfants sont innocents et aussi irresponsables. Faire croire, pour se substituer au droit de visite et d’hébergement, que c’est leurs volontés de ne plus voir l’un des parents après parfois plus d’une dizaine d’année de vie commune est profondément malhonnête, surtout lorsqu’il s’agit d’adolescents.
D’autre part, je voulais vous signaler que l’association que vous critiquez et dont je ne fais pas parti s’appelle : SOS Papa et Maman.
C’est vrai, et les bébés ne souffrent pas, d’ailleurs il y a encore peu on ne s’embêtaient pas à les anesthésier quand on les opérait, et les enfants n’ont pas de conscience, etc.
Soyez honnêtes ! Bien sûr que les parents sont là pour apprendre à leurs enfants à grandir, mais ces derniers ont aussi une opinion, et des envies, comme tout être humain.
Réduire à néant leur point de vue et leur infliger un conflit entre adultes est la pire chose à leur offrir, et certainement pas la meilleure éducation qu’on puisse leur donner.
Quant à l’association dont j’ai parlé, le ton agressif qu’ils ont toujours utilisé envers les mères, et qui très souvent est filtré sur leurs forums m’a toujours fait pensé que la manière dont ils se sont renommés était vraiment une manière de se moquer du monde.
Leurs discours transpirent le masculinisme et le « la femme au fourneau, l’homme au boulot ».
S’il vous plait, un peu de nuance dans vos propos !
Entre « C’est aux parents d’organiser cette vie » et « Autrefois on ne s’embêtaient pas à les anesthésier quand on les opérait, et les enfants n’ont pas de conscience » il y a une grande différence.
Je vous parle du choix suivant : Aller au cinéma avec ses copains ou voir l’un de ses parents que l’on a pas vu depuis deux semaines et vous, vous me parler d’opérer à vif ! Vous ne ferez croire à personne que les enfants sont capables de faire le choix. Les publicistes sont là pour vous vous démentir.
Si dans le lien que vous avez proposé dans votre dernier message je peux comprendre certaines motivations, même si je ne suis pas d’accord avec la rigidité des opinions, une phrase m’a choqué :
– le changement de résidence habituelle des enfants […] en cas d’éloignement géographique volontaire et non fondé pour des raisons professionnelles précises.
Ainsi, le parent qui a la garde doit être sédentaire, et subir les choix de l’autre parent.
Ce simple extrait illustre le parti-pris général et la non objectivité de cette pétition que je trouve médiocre, aggressive et typique d’associations qui prétendent agir pour la famille.
« Papa très seul ! » a écrit :
« D’autre part, je voulais vous signaler que l’association que vous critiquez et dont je ne fais pas parti s’appelle : SOS Papa et Maman. »
Je vous signale tout de même que ce que vous indiquez là est totalement faux, à en croire cette association.
En effet, dans tout ce qui est officiel, ils restent « sos papa » y compris sur leur forum gentillement raccollé d’un « et maman » nous pourvons lire « site officiel de l’association sos papa » cela est également valable sur le site de l’UNAF, et même dans la signature du président de l’asso sos papa-sans maman bien entendu.
Qu’ils aient rajouter un « et maman » sur le nom de leur forum ne suffit pas à renommer leur asso, et cela ne sert uniquement (comme vous le faites là) d’essayer de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas
« Papa très seul ! » vous donnez un lien concernant des statistiques sur la résidence en alternance, et vous semblez vous appuyer dessus pour votre argumentation.
Or je relève plusieurs choses dans ce lien.
Tout d’abord il y est dit que les stats sont celles « un an et demi » après la loi 2002, soit. Nous sommes en 2006, donc 4 ans après, donc plus du double de temps a passé. Vos stats ne sont plus de toute fraicheur ! Vous n’auriez pas quelque chose de plus récent a proposer ?
Ensuite, il n’est fait mention que d’un certain nombre de points, et il manque un certain autre nombre de données pour que ces stats deviennent intéressantes. A savoir :
‑pourcentage des motifs du rejet du juge
‑pourcentage de ce qu’il advient de la garde en cas de refus
‑pourcentage en cas de demande des deux parties à avoir la garde exclusive à son profit
…
Néanmoins, malgré ces points, nous pouvons aussi noter que la GA ne faisait alors que 10.3% des demandes de garde, et que tout de même 8.8% étaient accordées… (ce qui ne laisse que 1.5 % de refusées…)
Bonjour élise,
Même si ces statistiques sont anciennes, il me semble que cela ne va pas bien du tout pour nos enfants. En voici d’autres qui, je l’espère, seront plus récentes ou plus explicites et qui viennent étayer notre débat :
http://cidp31.free.fr/CIDP/inadaptee.htm#faits
Je relève tout de même que 75 % des délinquants juvéniles proviennent de familles monoparentales ! Quelles explications vous allez me donner ?
Bonsoir jm,
Tous les jours, je découvre d’autres informations sur Internet concernant notre sujet. Pour ma part, ce soir, je viens de découvrir l” ACALPA.
Connaissiez-vous cette association ?
Avez-vous vu leur site ?
Qu’en pensez-vous ?
Quelques remarques rapides :
– La majeur partie des liens que vous proposez ont un parti pris d’une mauvaise foi impressionnante. Certes, le paysage internet sur le sujet est nettement orienté, mais c’est toujours le cas sur internet ou dans la vie courante : il n’y a en effet pas d’Association des Utilisateurs Satisfaits de France Telecom. Le point de vue que vous présentez n’est certainement pas soutenu par la majorité, mais celle-ci n’en fait pas des sites internet…
– Le chiffre que vous présentez à Elise est encore une fois d’une grande mauvaise foi. Il est à mettre à la lumière du fait suivant : une très grande majorité des familles mono-parentales vivent sous le seuil de pauvreté ou dans une grande précarité. Ce n’est donc pas tant la situation monoparentale que les difficultés financières qui sont la cause du malaise de ces enfants
– Enfin, le site de l’ACALPA est une illustration de ma première remarque. Le plus amusant (hum) est qu’il cite comme référence la Convention Internationale sur les Droits de l’Enfant, en pratiquant le fameux morceaux choisis en oubliant que ce texte a précisément pour but de défendre les droits des enfants !
Bonjour « Papa trés seul ! »,
Je suis allée faire un tour sur le site que vous proposiez sur les chiffres et statistiques (cidp31.free.fr/CIDP/inada…)
Je relèverais encore quelques points (la reproduction étant autorisée par son auteur, j’en profiterais pour la lisibilité) :
« On sait que pour se construire psychiquement, l’enfant a besoin de ses deux parents, à savoir d’une mère-femme et d’un père-homme.
On sait aussi que la société n’a pas les moyens de se substituer aux deux parents comme éducateurs de leurs enfants »
Ca commence bien… par des « on sait que ». Or que font ces « on sait que » de tous les enfants orphelins de l’un ou des deux parents ? quid des enfants qui ont un ou deux parents en prison ? quid des enfants qui ont un ou deux parents en déplacements constants (ex soldats qui restent des années dans les pays en guerre) ? quid des enfants retirés à l’un ou les deux parents car toxiques, dangeureux pour les enfants ? quid des enfants élevés par une famille homoparentale ?
Bien évidement qu’ils ne sont pas « foutus » pour autant !
D’ailleurs, ces on sait que relèvent plus d’une croyance populaire ultra catholique et conservatrice que sur de réels études, ainsi, l’American Psychological Association démontre que les enfants en famille homoparentale vont tout aussi bien que les autres (http://www.apa.org/monitor/dec05...)
« Cependant la loi du 4 mars 2002 sur l’autorité parentale qui ambitionnait le développement de la co-parentalité, fait prospérer la « famille monoparentale » : dans 80 % des divorces, le juge décide pour l’enfant une résidence exclusive au domicile de la mère. »
En quoi fait-elle « prospérer » la famille monoparentale ? quels sont les nouveaux éléments qui permettent de dire que cette loi fait prospérer ?
Dans 80% des divorces… certes, mais quelles sont les demandes ? Dans un grand nombre de divorces, les parents sont accordés pour que la résidence soit au domicile de la mère… donc ce chiffre seul ne saurait être exploitable.
« La loi du 26 mai 2004 prétendait pacifier le divorce : les privilèges des corporations qui prospèrent sur la multiplication des conflits familiaux ont été sauvegardés, et le divorce pour faute, véritable fléau social est maintenu. »
Je ne suis pas calée en matière de divorce, cependant quelque chose m’interpelle : en quoi le divorce pour faute est il un fléau ? Comment considérer la violence intra conjugale au cours d’un divorce si l’on supprime le divorce pour faute ?
« Le constat de fort déséquilibre dans les décisions des tribunaux, l’absence de références et les conseils logiquement partiaux des professionnels intéressés par l’éclosion des procédures qui créent les honoraires, incitent les femmes à rechercher à leur profit l’arbitrage du JAF. Les divorces sont demandés à 75 % par les épouses. »
75% des divorces seraient demandés par les femmes parce que les « spécialistes » du divorce se font de gros sous ? C’est complètement abhérent ! les divorces sont demandés pour un tas de raisons, infidélité, perte de sentiments amoureux, violences etc… Ce passage est sans doute des plus ridicules du site.
Après ce discours largement orienté, sont pondus les chiffres suivants :
Sur l’ensemble des enfants dont la résidence unique est chez la mère, quand voient-ils leur père ? (chiffres 1994, encore d’actualité) :
– 20 % : toutes les semaines
– 20 % : tous les 15 jours
– 5 % : 1 fois par mois
– 18 % : moins d’une fois par mois
– 24 % ne le voient plus du tout
Ces chiffres sont censés démontrer quoi ? Que les pères ne s’investissent pas ? Que les familles sont trop éclatées géographiquement ? que les mères font tout pour empêcher les pères de voir leurs enfants ?
bien sûr nul ne peut répondre avec uniquement ces chiffres, car ils n’indiquent pas les pourquoi.
De plus, on ne sait pas si cette situation satisfait une majorité ou non (parents mais aussi enfants)
« 75 % des délinquants juvéniles proviennent de « familles monoparentales » »
Ok, j’aimerais savoir combien d’enfants cela fait par rapport à l’ensemble des enfants en « familles monoparentales »
De plus, après une brève recherche sur le sujet, je tombe sur le site du sénat, qui dit ceci (http://www.senat.fr/rap/r01-340-...)
« Mais, contrairement à une intuition répandue, les études les plus fouillées concluent que les troubles du comportement juvénile risquent moins d’apparaître dans une famille monoparentale « équilibrée » qu’au sein d’une famille devenue un lieu de conflit. […]A elle seule, la structure de la famille explique assez peu la délinquance infantile ou juvénile. Mais, conjuguée à d’autres difficultés, elle devient potentiellement porteuse de risques.
En bonne place des obstacles à l’épanouissement des familles figure la précarité économique et sociale. L’influence de ce facteur dans un contexte d’accroissement de la pauvreté et des inégalités mérite d’être soulignée. »
Ce site tente de tirer n’importe quoi de chiffre, et quand ceux ci ne suffisent pas, on rajoute des « on sait que » des « incitent les femmes »…
Rien de réellement argumenté, on ne sais jamais ce que tente réellement de démontrer l’auteur.
« Je relève tout de même que 75 % des délinquants juvéniles proviennent de familles monoparentales ! Quelles explications vous allez me donner ? »
75 % des mangeurs de frites ne mangent pas de spagetti le midi. Bref, Ce chiffre, seul, n’a aucun sens.
En outre, je serai d »avis de dire qu’il y a probablement des facteurs beaucoup plus pertinents (car plus déterminents) à retenir par rapport à ce genre de problème (le temps consacrés aux enfants par jour, le niveau d’éducation, la situation économique, …)
Sans objet->JM le 1er août, vous dites :
« Ce sont précisément ces thèses, développées par des experts autoproclamés, et utilisées pendant la décennie passée par des tribunaux outre-atlantique que j’ai décrit dans mon paragraphe intitulé Citation d’un pédopsychiatre contesté. Aujourd’hui, on en revient assez globalement, sauf en France, ou des associations assez agressives comme SOS Papa utilisent ces « références » lors de conflits ou tout est bon pour faire défaillir l’autre parent. Je ne souhaite pas voir une telle propagande sur mon site, et vous prie donc de ne plus poster de tel lien. »
Sans objet->JM
Vous vous trompez, il n’y a pas qu’en France ou sur SOS Papa que l’on parle du syndrome d’aliénation parentale.
On trouve cette expression quatre fois dans l’arrêt du 20 juillet 2006 de « La Cour européenne des Droits de l’Homme » :
« 35. Après un entretien préalable avec le requérant, un centre spécialisé organisa une tentative de rencontre entre lui et sa fille, le 9 juillet 2002.
D’après le rapport établi par un psychologue ayant été présent, la rencontre n’avait duré que trois minutes car la mineure refusait de parler au requérant et se comportait de manière hystérique. Selon le psychologue, E.P. faisait développer chez l’enfant le syndrome d’aliénation parentale, compromettant ainsi l’évolution de ses rapports envers le sexe opposé, et l’encourageait dans ses manifestations hystériques et égocentriques. »
« 39. A la suite d’une plainte formée par E.P., le médiateur effectua une enquête en l’affaire ; dans son rapport du 24 mars 2004, il ne constata aucun manquement dans le travail du tuteur. Il estima par ailleurs qu’il était dans l’intérêt de la mineure, subissant depuis longtemps une pression négative et souffrant du syndrome d’aliénation parentale, d’être soignée par un expert dans un milieu neutre. »
« 58. Le requérant se dit entièrement conscient de la situation actuelle où sa fille, souffrant du syndrome d’aliénation parentale et pathologiquement fixée à la mère, le hait. Il estime cependant que la faute en revient non seulement à E.P. mais aussi à l’attitude laxiste des autorités nationales qui négligeaient pendant longtemps les avertissements des spécialistes. »
« 62. En l’occurrence, la Cour observe que le droit de visite a été accordé au requérant par les décisions des 24 octobre 1995 et 28 mars 1996 et qu’il est toujours en vigueur, même si une procédure portant sur sa suppression, engagée par E.P., est actuellement en cours. Il est également important de noter que dès 1995, les experts ont attiré l’attention sur l’attitude négative de la mère et sur le fait que le droit de visite ne pouvait pas être réalisé sans sa coopération (paragraphe 10 ci-dessus) ; les rapports ultérieurs ont relevé chez l’enfant sa fixation pathologique à la mère et le syndrome d’aliénation parentale »
Sans objet > Je n’ai pas dit qu’on n’en parlait pas, j’ai dit qu’on en revenait. C’est-à-dire que dans de nombreux pays, on commence à comprendre que la pertinence de cette thèse n’a jamais été confirmée ou prouvée.
Le fait de la poser comme la cause principale de l’opinion des enfants est donc aussi scientifiquement juste que de dire que les OGMs sont sans danger (on peut avoir l’opinion que l’on veut sur cette question, tant qu’on n’a rien prouver, on ne peut utiliser cette idée comme affirmation).
Et ce ne sont pas les quelques extraits d’un arrêt de la cours européenne (que je n’ai pas réussi à trouver sur leur site internet) qui contredisent ce que j’avance sur nos pays voisins : l’homosexualité est par exemple concidérée comme un délit en Roumanie et en Bulgarie, ce n’est pas pour autant que ces pays ne changent pas progressivement sur cette question.
JM :
« Certes, le paysage internet sur le sujet est nettement orienté, mais c’est toujours le cas sur internet ou dans la vie courante : il n’y a en effet pas d’Association des Utilisateurs Satisfaits de France Telecom. Le point de vue que vous présentez n’est certainement pas soutenu par la majorité, mais celle-ci n’en fait pas des sites internet… »
Papa très seul -> JM :
Grâce à Internet le NON au referendum de mai 2005 a été défendu ! Heureusement que pendant cette période, il y a eu ce média pour sortir des sentiers battus !
Encore un site Internet :
http://www.lespapas.com/Violence%20enceintement.htm
Extrait :
« – La relation fusionnelle entre une mère et ses enfants est plus que probablement une des causes essentielles de la violence adolescente des jeunes garçons : le nombre de familles monoparentales n’a cessé de croître depuis 30 ans (multiplié par 5 au moins). »
Papa très seul ! > visiblement vous avez du mal à lire un message en entier, et préférez ne pas comprendre ce que je dis. Reprenons. Il y a rarement des associations ou des groupes de discussion qui se créent quand les gens sont satisfaits d’une situation. Aussi, on ne peut pas mesurer la part de la population qui soutient une association comme SOS Papa.
Votre exemple en est l’illustration d’ailleurs : sans référendum, on n’aurait pu connaître la part de personnes qui étaient pour ou contre le projet de traité de constitution européenne.
D’ailleurs, on remarque que tous les sites internet parlaient de cette question lors du référendum. Alors qu’honnêtement, à part sur quelques forums vaguement spécialisés, on rencontre peu de personnes qui défendent une position paternaliste et anti-mère comme celle que vous soutenez (pourtant la population intéressée par la question de la situation des enfants lors d’un divorce est très étendue).
Enfin, concernant la citation que vous faites : il va falloir arrêter de sortir une phrase comme ça, qui n’argumente rien du tout, et au contraire démontre la médiocrité de la réflexion. Pour illustration, je vous la fait comme arno l’a fait :
« L’utilisation massive de l’automobile est plus que probablement une des causes essentielles de la violence adolescente des jeunes garçons : le nombre d’automobile par foyer n’a cessé de croître depuis 30 ans (multiplié par 5 au moins).»
QED.
ouais,les statistiques démontrent bien que les mères instrumentalisent les
enfants contre leur papa,et fait tout pour l’exclure de sa vie,avec le plus
souvent des accusations terribles,mensongères,diffamatoires,sachant que
la justice sera à son écoute parceque tout simplement c’est la femme.
Cette justice qui n’évolue pas,qui s’enlise dans » la femme est forcément
la victime et l’homme forcément l’agresseur « .
Il est temps que ces juges aux préjugés anti hommes se recyclent et se
mettent à jour.
Mais messieurs les papas bafoués,exclus,inconcidérés par cette justice
sexiste,il faut savoir qu’il y a une chose au dessus des lois,c’est l’amour
que les papas ont pour leurs enfants et les enfants pour leur papa et
jamais ils ne pourront nous retirer ça.
Vive SOS PAPA et longue vie à SOS PAPA.
Nul n’est au dessus de la loi.
personne n’est au dessus des lois ça c’est certain,ce n’était pas
dans ce sens que cette phrase devait comprise.Mais qu’aucune loi
ne pouvait nous enlever l’amour que nous avons pour nos enfants.
moi aussi je peux le faire :
« ouais,les statistiques démontrent bien que les pères instrumentalisent les
enfants contre leur maman,et fait tout pour l’exclure de sa vie,avec le plus
souvent des accusations terribles,mensongères,diffamatoires,sachant que
la justice sera à son écoute parceque tout simplement c’est l’homme.
Cette justice qui n’évolue pas,qui s’enlise dans » l’homme est forcément
la victime et la femme forcément l’agresseur « .
Il est temps que ces juges aux préjugés anti femmes se recyclent et se
mettent à jour. »
Mais mesdames les mamans bafouées,exclues,inconcidérées par cette justice
sexiste,il faut savoir qu’il y a une chose au dessus des lois,c’est l’amour
que les mamans ont pour leurs enfants et les enfants pour leur mamans et
jamais ils ne pourront nous retirer ça. »
vous voyez, sans argumentation, c’est facile de dire n’importe quoi !
dans un sens, comme dans l’autre…
Ca s’appelle de la propagande…
appellez ça comme vous voulez
Bonsoir Elise,
La Cour européenne des droits de l’homme qui parle d’aliénation parentale, c’est aussi de la propagande ?
Lisez l’arrêt du 20 juillet 2006 !
Votre mauvaise fois dépasse l’entendement.
Bonsoir JM,
C’est aussi des experts autoproclamés qui travaillent à la Cour européenne des droits de l’homme ?
Decidement votre manque d’objectivité concernant l’aliénation parentale me révolte.
Je vous souhaite que vous n’en soyez pas victime dans les mois ou les années qui viennent pour que vous n’ayez pas à regretter votre manque de claivoyance en ces instants présents.
Ouvrez vos yeux et voyez la souffrance des pères et des enfants de ce pays et de certains pays voisins, comme par exemple au Royaume-Uni.
Sans objet > Si vous suiviez un tant soit peu les actualités européennes, tant au niveau de la cour européenne qu’au niveau des diverses commissions travaillant sur des sujets aussi divers que les OGM ou les brevets logiciels, vous constateriez que le lobbying est partout, et que c’est précisément pour cette raison qu’il n’y a pas un seul expert à chaque fois : leurs points de vue sont très souvent unilatéraux, et au final c’est régulièrement celui qui est le plus proche des oreilles des hommes de pouvoir qui a le dernier mot.
Si vous mettez en doute mes propos, lisez par exemple Collusion Discovered between BSA and European Commission.
Ce n’est pas celui qui crie le plus fort qui a raison.
Bonsoir « sans objet »
La propagande dont je parle, c’est celle dont nous fait part « karbadou » sur « toutes les femmes sont des méchantes, tous les hommes sont des victimes qui eux aiment leurs enfants »
Rien de fondé, rien que des mots, pour diaboliser un genre. C’est de la propagande sexiste ni plus ni moins.
Il y a des hommes et pères qui souffrent de la bêtise de leurs ex-compagnes, et il y a des femmes et mères qui souffrent de la bêtise de leur ex-compagnons. Ce n’est pas en dénigrant tout un genre que l’on pourra arrêter toutes ces souffrances.
Vous lisez bien que ce que vous voulez bien lire…
Bref, tous pourris !
Il n’y a que moi qui ai tout compris.
L’alinéation parentale ça n’existe pas !
Ce sont les pères qui ne veulent pas voir leurs enfants ou l’inverse.
Mais JM vous ne voyez pas clair ?
ce qui me gêne avec le « SAP », c’est que les mauvais parents (incestueux, violents…) ont désormais une arme de plus en leur possession. Dès qu’un enfant accusera l’un de ses parents, ça retombera automatiquement sur l’autre parent et sur l’enfant. Il ne sera plus question pour l’enfant accusateur (et l’autre parent si il est « de son côté ») de prouver ses dires mais alors de commencer par prouver que lui même est innocent, le monde à l’envers !
Je ne vous souhaite pas d’avoir un jour à épauler votre enfant dans un combat déjà douloureux contre un parent toxique et d’être accusé de SAP en vous voyant retirer tous droits sur votre enfant et en voyant le mauvais parent pouvoir en toute impunité continuer à faire souffrir votre enfant pour que vous n’ayez pas à regretter votre manque de claivoyance en ces instants présents.
C’est quoi un parent toxique ?
Qu’est-ce que cela veux dire ?
Bonjour Élise,
Ce matin je relis votre message et je n’en crois pas mes yeux.
Le « SAP » une arme de plus ?
Qu’est ce que c’est que ce langage guerrier ?
Nous parlons juste du respect du droit de visite et d’hébergement non respecté dans la majorité des divorces en France et du mécanisme qui permet au parent gardien de ne pas le respecter.
Au Canada, justement pendant son droit de visite et d’hébergement une femme est encore en prison pour avoir voulu soustraire ses enfants de leurs domiciles.
En France, il a fallu faire dépenser une fortune à un Papa américain pour ramener l’enfant à son domicile au États-unis. La mère est-elle en prison pour avoir voulu soustraire sa fille ?
Vous voyez les différences de traitement de chaque coté de l’Atlantique lorsque l’on ne respecte pas les décisions de justice ?
Si vous cherchez un peu, vous constaterez que Nathalie Gettliffe (la mère dont vous parlez) tente de sauver ses enfants des griffes d’une secte assez aggressive.
En France, ses enfants auraient été protégés. Au Canada, au contraire, la justice ne fait pas d’enquête et seule l’action d’une mère désespérée les a sortis un temps de la secte.
C’est cette même justice qui a finalement livré les deux enfants à la secte.
Vous voyez les différences de traitement de chaque coté de l’Atlantique lorsque l’on ne préserve pas les enfants des dangers divers qu’ils encourent dans un monde sans scrupule ?
Les systèmes ultra-libéraux outre-atlantique ne sont pas des exemples à suivre aveuglément…
Bonjour Élise,
Au Canada, c’est aussi une secte qui maintien cette femme en prison depuis plusieurs mois ? Le personnel de la prison fait aussi parti de cette secte ?
Soyons sérieux !
Parlez moi aussi de votre point de vue des décisions de justice bafouées en France à propos des droits de visite et d’hébergement.
Moi, je ne vous parle pas de secte pour ce Papa littéralement ruiné pour avoir fait appliquer une décision de justice en France.
Bonsoir Élise,
Voici texto le langage d’une seconde mère françaises ayant, elle aussi, des difficultés avec la justice Canadienne :
« Avec moi, nous sommes au moins deux Françaises retenues au Canada contre notre volonté, pour vouloir soustraire nos enfants à de tristes sires qui se croient tout permis parce qu’un de leurs tétards s’est miraculeusement posé sur la planète Mars ! »
Il me semble qu’il y a peu de mère canadienne en prison pour les mêmes motifs. Respecteraient-elles davantage les lois de leur pays ou seraient-elles victimes de sectes ?
La mentalité de cette femme française mériterait également quelques commentaires, n’est-ce pas ?