SOS Papa

Je suis l’heu­reux papa depuis quelques temps d’une petite fille char­mante. Je ne vis pas avec elle, mais j’ai la chance de la voir très souvent.

Comme beau­coup de pères dans ma situa­tion, j’ai par­fois recher­ché des conseils et des sou­tiens autour de moi, dans les moments de doute, quand la dis­tance n’est pas simple à gérer, quand le futur inquiète. J’ai la chance d’a­voir des amis atten­tifs, et une famille qui m’a beau­coup aidé. J’ai aus­si sur­fé sur le net pour trou­ver d’autres pères comme moi. On trouve plein de choses dif­fé­rentes sur la toile, des bonnes et des moins bonnes.

Ce billet est consa­cré à l’as­so­cia­tion SOS Papa, qui fait par­tie des moins bonnes choses.

Lors­qu’on visite pour la pre­mière fois leur site, lors­qu’on lit les témoi­gnages d’un oeil atten­tif mais rapide, et qu’on a encore au coeur la dou­leur d’un père loin de ses enfants, je suis sûr qu’on peut se lais­ser embo­bi­ner. Leurs textes sont tra­vaillés pour ne pas cho­quer, leurs forums sont sur­veillés pour qu’au­cun pro­pos ne puisse être pris contre eux, leurs com­mu­ni­ca­tions s’af­finent au fil des mois (cer­tains pro­pos un peu justes ont semble-t-il dis­pa­ru de leurs pages).

Mais il n’empêche, mal­gré tout le mal qu’ils se donnent pour paraitre poli­ti­que­ment cor­rect, mal­gré l’a­vis favo­rable de l’U­NAF à leur égard, leur côté mal­sain n’ar­rive pas à dis­pa­raitre. En voi­ci quelques illustrations.

Manipulation des chiffres

Lors­qu’un chiffre offi­ciel sort, sur le nombre d’en­fants voyant leur père régu­liè­re­ment, sur le nombre d’en­fants pas­sant noël loin de leur père, ou sur tout autre chiffre lié à la pater­ni­té, l’as­so­cia­tion reprend rapi­de­ment ce chiffre et le bran­dit comme une preuve sup­plé­men­taire du cal­vaire des pères. Sou­vent dans ce genre de pro­pos, on remarque les jeux de pour­cen­tages : le chiffre est don­né sur la popu­la­tion des familles sépa­rées, il est rame­né à la popu­la­tion glo­bale. On remarque aus­si des inco­hé­rences beau­coup plus gros­sières : le chiffre de papas qui pas­se­ront noël sans leur enfant est sup­pé­rieur au nombre de parents séparés…

Bref, on sent la bidouille des chiffres, qu’ils se font fort de por­ter en étan­dard, ou de taire quand défi­ni­ti­ve­ment aucune bidouille n’est possible.

Citation d’un pédopsychiatre contesté

Par­mi les spé­cia­listes sou­vent cités, G. Ney­rand, fort de son appar­te­nance au comi­té d’hon­neur de l’as­so­cia­tion, voit ses thèses reprises et sou­te­nues. Outre son dis­cours sur la garde alter­née, régu­liè­re­ment mon­trée du doigt par de nom­breuses asso­cia­tions de défense des enfants et par ses confrères, ce socio­logue par­tage cer­taines idées avec celles de Richard Gard­ner et Ralph Under­wa­ger, qui défendent des thèses pro-pédo­cri­mi­nelles.

Prises de position au relan de paternalisme malsain

Bien qu’ils se défendent d’être pater­na­listes (rôle du père chef de famille, qui décide pour les autres, réduc­tion du rôle de la mère, patriar­cat oppres­sant, etc), les affir­ma­tions sur le rôle du père au fil de leurs pages est net­te­ment orien­té dans cette direc­tion. le rôle de la mère y est tou­jours mini­mi­sé. On peut ima­gi­ner qu’il s’a­gisse d’une posi­tion extrê­miste visant à lut­ter contre les posi­tions extrêmes inverses, mais ces posi­tions sont glo­ba­le­ment mal­ve­nues, et per­mettent cer­tai­ne­ment aux hommes qui se sentent lèsés par une sépa­ra­tion bru­tale de trou­ver une jus­ti­fi­ca­tion à leurs reven­di­ca­tions per­son­nelles et nombrilistes.

Pour ces pères, que leur enfant porte leur nom est cru­cial (ils conseillent de recon­naitre leur enfant avant la mère, pour assu­rer le nom de leur pro­gé­ni­ture), ils vont éga­le­ment jus­qu’à conseiller de kid­nap­per les enfants avant un juge­ment, dans le cas où la mère est par­tie avec les enfants (Tou­te­fois, pour un jeune enfant, le (la) magistrat(e) pour­ra vous repro­cher ensuite d’a­voir osé reti­rer l’en­fant sic).

La vio­lence conju­gale des hommes est même par­tiel­le­ment excu­sée, la nature ayant dotés [les hommes] d’une mus­cu­la­ture et d’un sys­tème hor­mo­nal qui leur donnent une supé­rio­ri­té phy­sique. Tout est bon à prendre pour défendre l’homme et son omni­pré­sence écra­sante au sein de la famille.

Dans tout leur dis­cours, la dia­bo­li­sa­tion de la mère est omni­pré­sente. La mère est celle qui part avec les enfants, enlève au pauvre père qui n’a rien fait sa pro­gé­ni­ture. Le par­ti-pris non construc­tif est constant, la remise en ques­tion n’a jamais lieu, on ne lit aucune modé­ra­tion dans les propos. 
Ils font le choix de défendre l’i­dée de garde alter­née coûte que coûte, à tout âge, et sans envi­sa­ger un choix réflé­chi du mode de garde en fonc­tion de la situa­tion géo­gra­phique, des besoins des enfants, de leur âge, etc. En pré­sen­tant leur posi­tion comme moderne et visant l’é­ga­li­té des deux parents, ils font dis­pa­raitre com­plè­te­ment l’in­té­rêt des enfants.

On note éga­le­ment que l’argent est une pré­oc­cu­pa­tion essen­tielle de ces pères : leurs forums regorgent de méthodes pour payer moins de pen­sion à la mère, leurs pages prin­ci­pales militent pour une sup­pres­sion de la néces­si­té de payer une pen­sion ali­men­taire en cas de sup­pres­sion d’au­to­ri­té paren­tale. Après leur petite per­sonne de père, ces hommes défendent leur argent… Vient en der­nier l’in­té­rêt des enfants, qu’on pour­rait presque croire cité comme pré­texte au reste du discours.

Petite odeur de fascisme

Pour conclure, je trouve que ce site suinte le Tra­vail, Famille, Patrie, et qu’il est impor­tant d’y prê­ter atten­tion : il s’a­dresse à des per­sonnes (hommes en pleine sépa­ra­tion d’a­vec leur conjoint, la plu­part du temps ayant de jeunes enfants) qui sont fra­giles. Le site ne fait qu’at­ti­ser un malaise, et en pro­fite pour trans­mettre leurs idées assez limite. Berf, cette asso­cia­tion n’aide en rien les papas et leur famille. Pire, il enferme les pères dans une atti­tude revan­charde, où le prin­cipe est de dénon­cer et de tirer les draps à soi au lieu de dis­cu­ter. Au final, les enfants en sont pro­ba­ble­ment les pre­miers à en pâtir.

Leur action de lob­bying de plus en plus active auprès d’une presse véri­fiant peu ses sources, ain­si qu’au­près d’hommes poli­tiques peu regar­dant des moti­va­tions pro­fondes des asso­cia­tions qu’ils consultent n’est pas faite pour rassurer.

Notes et liens
  • Je vous invite à signer la péti­tion qui dénonce la récente recon­nais­sance par l’U­NAF de SOS Papa
  • Les asso­cia­tions homo­sexuelles aus­si en lutte contre SOS Papa
  • Un site anti-patriar­cat à visi­ter, pour se tenir infor­mé sur ces prises de posi­tions patriar­cales type SOS Papa
  • Un dos­sier très com­plet sur le mas­cu­li­nisme sur le site d’arte
  • N’ayant aucune envie de faci­li­ter le réfé­ren­ce­ment de ce site, aucun lien vers leur site n’est pré­sent dans ce billet. Je ne vous demande pas de me croire sur parole, mais je conci­dère que moins on leur fait de la pub, mieux c’est.

Ce billet a été l’ob­jet d’une mise à jour suite à une erreur d’in­ter­pré­ta­tion pré­sente dans la ver­sion originale

Edit : Après un an, un nou­veau billet vient com­plé­ter celui-ci, annon­çant la créa­tion d’un col­lec­tif pour la défense des enfants dans ces conflits : sos enfance par­ta­gée.

303 thoughts on “SOS Papa”

  1. Bra­vo pour cette belle dénon­cia­tion et démons­tra­tion… cette asso­cia­tion qui lutte contre la « dic­ta­ture matriar­cale » (sic)s’infiltre dans toutes les brèches du sys­tème pour faire un lob­bying qui pro­fite aux frus­trés en tous genres. Der­rière une belle vitrine (l’in­té­rêt des enfants d’a­bord), on découvre rapi­de­ment en grat­tant un tout petit peu le but de la manoeuvre : cas­ser de la bonne femme!! La phi­lo­so­phie SOS PAPA : Com­ment une femme peut-elle oser quit­ter un tyran domes­tique en par­tant avec les mou­flets.…. Cette S… doit payer ! Bri­sons-la dans ce qu’elle a de plus cher : ses enfants !
    Oui, cer­tains hommes viennent en toute bonne foi cher­cher des infor­ma­tions. S’ils ne rentrent pas dans le moule SOS PAPA, ils sont trai­tés avec mépris. Sont-ils à ce point fra­gi­li­sés qu’ils pré­fèrent écou­ter la voix de ces drôles de sirènes au point de perdre leur libre arbitre ? 
    Je déplore que ce type d’as­so­cia­tion fasse perdre du temps en dis­cus­sions foi­reuses et en contres attaques épui­santes qui embrouillent tout le monde. 
    La stra­té­gie de l’embrouille… c’est bien là qu’ils sont for­tiches les SOS PAPA ! Ils arri­ve­raient à faire perdre le bon sens…

    Encore bra­vo pour ce blog !

  2. Mer­ci de nous avoir fait confiance à tous les trois plu­tôt qu’à eux, mer­ci de ne pas être des leurs. 
    Je sou­haite à tous les enfants de parents sépa­rés d’a­voir un papa comme toi, qui ne laisse pas sa ran­coeur prendre le dessus.

    Et ça, je le vois à chaque fois dans les yeux de notre fille quand elle se jette dans tes bras quand on arrive, et qui te fais cou­cou de la main avec un grand sou­rire au moment du départ…

  3. J’au­rais aimé que le père de mes enfants réagisse comme vous l’a­vez fait et ne se laisse pas embo­bi­ner par ces pseu­do-amis. Quels moyens a‑ton fasse à ces per­sonnes ? Quelle jus­tice et pour qui ?

  4. C’est une ana­lyse cruelle mais réa­liste des idées poli­tiques des diri­geants de sos papa que l’on retrouve sous jacentes (et par­fois bien expli­cites) dans leurs écrits et leurs prises de paroles.

    Mal­heu­reu­se­ment, je n’ai pas beau­coup d’es­poir que leur côté mal­fai­sant soit com­pris par nos dirigeants.

    Pour eux, il ne s’a­git que de débats d’idées.… 

    Les appels à ne pas payer les pen­sions ali­men­taires , si elles sont prou­vées, jus­ti­fie­raient un recours juri­dic­tion­nel puisque les diri­geants de sos papa incitent leurs adhé­rents à déso­béir aux lois et aux jugements…

    Ou bien deman­der une enquête de la cour des comptes sur la pro­ve­nance de leur finan­ce­ment et l’u­ti­li­sa­tion des fonds publics mis à leur disposition ? 

    Sinon, serait il pos­sible à des asso­cia­tions fami­liales ou de défense des enfants de se por­ter par­tie civile dans des juge­ments où leurs avo­cats interviennent ? 

    Mais sur­tout j’ai le sen­ti­ment qu’il manque un mou­ve­ment de pères, mariés et divor­cés, qui seraient vrai­ment repré­sen­ta­tif des pères de la géné­ra­tion d’aujourd’hui.

  5. Je pro­tège la mater­ni­té> « Mais sur­tout j’ai le sen­ti­ment qu’il manque un mou­ve­ment de pères, mariés et divor­cés, qui seraient vrai­ment repré­sen­ta­tif des pères de la géné­ra­tion d’aujourd’hui. »

    Je pense que la ques­tion est plus com­plexe : il existe un nombre très variés de pères sépa­rés de la maman, tant au point de vue socio­lo­gique, que de par leur his­toire ou leurs idées en général.

    Un mou­ve­ment pour­ra dif­fi­ci­le­ment être « vrai­ment repré­sen­ta­tif des pères de la géné­ra­tion d’aujourd’hui ».

    Mais je suis d’ac­cord avec toi pour repro­cher le manque de coor­di­na­tion des pères qui ne pensent pas comme cette association.

  6. Mer­ci à vous de par­ta­ger cette prise de conscience sur ce lob­by hai­neux, dont la seule moti­va­tion est la ven­geance contre les mères (la leur, celle de leurs enfants, celle des enfants de son petit ami dans la ver­sion fémi­nine), et la reprise du pou­voir patriar­cal de droit divin. Des parents sépa­rés devraient tou­jours faire pas­ser le bien de leurs enfants avant leur dou­leur per­son­nelle, or la « dou­leur du père » sert d’é­ten­dard à ces fana­tiques dont la stra­té­gie res­semble à s’y méprendre à celle du F. Haine .. et au vu des idées dont ils se sentent proches, com­ment s’é­ton­ner qu’un de leur che­vaux de bataille favo­ris (à savoir la pro­pa­ga­tion du mythe du syn­drome d’a­lié­na­tion paren­tale (ici paren­tale veut dire mater­nelle), les prises de posi­tion dans les affaires de type Outreau) consiste avant tout à pré­ser­ver l’im­pu­ni­té, l’i­mage des « pères » incestueux.

    Vous avez dit bien des enfants ?

    Quand les pères nor­maux vont-ils réagir, et refu­ser que ce lob­by ose par­ler en leur nom ? Quand vont-ils vous emboî­ter le pas ? Fau­dra t’il une géné­ra­tion d’en­fants sacri­fiés, condam­nés à deve­nir les souf­frants et les bour­reaux de demain, à cause de ce que leur auront infli­gé aujourd’­hui de tels extrémistes ?

  7. moi en temps que mere je n arrive pas a com­prendre que l on puisse faire temps de pro­blemes a un pere

  8. C’est parce qu’un homme est un père qu’il a tous les droits ? Qu’on doit tout faire pour ne pas lui faire de pro­blèmes, au détri­ment de la vie de ses enfants ? Petit, je ne com­prends pas ton propos.

  9. Enfin, oui enfin des pères se lèvent contre cette asso­cia­tion SOS Papa qui entre­tient son fond de com­merce par la « mise en place de sta­té­gies de divorce conflic­tuelles ». Détec­tive pri­vé pour  » pié­ger la mère »,éta­blis­se­ment d’at­tes­ta­tions sur­pre­nantes …etc..Où est ici l’in­té­rêt pour les enfants ? Que pen­ser des droits de la défense de la mère quand cette asso­cia­tion ( groupe de pres­sion )mani­feste bruyam­ment et en toute impu­ni­té dans les cou­loirs des salles d’au­diences du TGI de Pon­toise alors que vous y êtes convo­qués au même moment devant le JAF ?

    Vous êtes un homme debout…merci

  10. APRES DIVORCE OU SEPARATION DE LEURS PARENTS, 
    DES MILLIERS D’ENFANTS DEVIENNENT ORPHELINS 
    D’UN DES 2 PARENTS (sou­vent du pere) 

    Nom­breux sont ins­tru­men­ta­lises en veri­tables « enfants-soldats »

    Les divorces et sepa­ra­tions sont de plus en plus nombreux 

    Dans 15% des cas de sepa­ra­tion, un parent cherche a exclure l’autre parent 

    Les enfants deviennent alors injus­te­ment otages et victimes

    C’est ain­si que, par mil­liers, des enfants et des ado­les­cents deviennent aujourd’­hui orphe­lins du parent non-gar­dien (sou­vent du pere)

    pire, ces enfants sont amenes a com­mettre un veri­table par­ri­cide psy­cho­lo­gique (ins­tru­men­ta­lises par un parent comme veri­tables « enfants-sol­dats » pour com­mettre le meurtre sym­bo­lique de l’autre parent)

    dans le com­por­te­ment paren­tal , il s’a­git pour cer­tains d’un acte delin­quant mani­feste et volon­taire et chez d’autres d’une atti­tude patho­lo­gique, dans les deux cas pre­ju­di­ciant gra­ve­ment les enfants

    ces com­por­te­ments paren­taux pri­vant les enfants d’un de leurs 2 parents par­ti­cipent a une situa­tion de geno­cide social 

    – des dizaines de mil­liers d’en­fants en Europe sont ain­si deve­nus orphe­lins d’un parent et ces parents voient aus­si leur vie gra­ve­ment mutilee -,

    com­mis dans l’in­dif­fe­rence des gou­ver­ne­ments euro­peens et de la Jus­tice, avec la com­pli­cite d’in­ter­ve­nants naifs ou retifs dans le monde judi­ciaire et insuf­fi­sam­ment com­pe­tents dans le sec­teur psy­cho-social, donc fau­tifs professionnellement

  11. Pierre Coes­non > Lors­qu’un conflit per­son­nel, puis juri­dique implique deux parents, et que ceux-ci ne sont plus capables de faire la part des choses, il arrive sou­vent que la situa­tion des enfants en pâtisse. 
    La loi se doit de pro­té­ger les plus faibles, et en l’oc­cur­rence ici il s’a­git à chaque fois des enfants. Leur impo­ser l’é­go­cen­trisme des parents est quelque chose d’i­nad­mis­sible. Autant il est évident qu’un enfant – sauf cas de mal­trai­tance, vio­lence, etc – devra pou­voir voir ses deux parents, autant impo­ser un rythme de vie infer­nal à un enfant inca­pable de le sup­por­ter n’est défi­ni­ti­ve­ment pas une preuve d’a­mour d’un parent pour son enfant.

    Un enfant connait son inté­rêt, celui d’a­voir la chance de voir encore ses deux parents, et le pro­cès qu’on leur fait par­fois d’être ins­tru­men­ta­li­sés par une mère dia­bo­lique (connais­sez-vous la réa­li­té des enfants-sol­dats des pays en guerre ? appre­nez à rete­nir vos mots!) est sou­vent le reflet d’une fer­me­ture d’es­prit et d’une non ouver­ture au dialogue.
    Com­ment peut-on arri­ver à une telle situation ?

    Je ne me fais pas l’a­vo­cat d’une mère toute puis­sante, au contraire je défends l’i­dée que l’en­fant doit être pro­té­gé, et que sa vie doit être la plus sereine pos­sible, mal­gré les conflits de ses parents, tout en lui offrant la chance d’être l’en­fant de ses deux parents.

    Ne faites pas por­ter à vos enfants le poids de vos désaccords !

  12. « Un enfant connait son intérêt »
    Si les géné­ra­tions pré­cé­dentes avaient agis de la sorte, il y a bien long­temps qu’il n’y aurait plus eu pour un grand nombre d’enfants ni écoles, ni colo­nies de vacances, ni séjour chez les grands-parents, etc… Je me suis sou­ve­nu récem­ment de ma propre enfance et des déchi­rures que cela repré­sen­tait pour beau­coup d’enfants sur les quais de gare lors des départs pour les colo­nies de vacances, devant le porche des écoles lors des pre­mières ren­trées des classes, ou tout autre évé­ne­ment qui n’avait pas reçu l’assentiment des enfants. On peut se deman­der quelle serait la taille actuelle des tri­bu­naux pour enfants si les géné­ra­tions pré­cé­dentes les avaient autant écouté.

  13. La phrase com­plète était « Un enfant connait son inté­rêt, celui d’a­voir la chance de voir encore ses deux parents ».
    Vous conci­dé­rez donc que les géné­ra­tions pré­cé­dentes n’ont pas offert à leurs enfants la chance de voir leurs deux parents ? 
    Ou vous avez une vision du pas­sé bien dif­fé­rente de la mienne, ou vous n’a­vez pas com­pris le sens de ma phrase…

  14. Jm->J’essayais de vous dire que contrai­re­ment à ce que vous pen­sez, un enfant ne connait pas son inté­rêt. On le mani­pule aise­ment. Et lors­qu’une mère se réfu­gie der­rière la volon­té de ses enfants pour ne pas les pré­sen­ter à leur papa, elle com­met un abus de pou­voir. Pour moi, cet abus de pou­voir est un crime qui devrait-être sévé­re­ment puni. D’ailleurs, elle devra sou­vent en rendre compte aux enfants lors­qu’ils seront deve­nus adultes. Je ne conci­dére pas que les géné­ra­tions pré­cé­dentes n’ont pas offert à leurs enfants la chance de voir leurs deux parents. Bien au contraire, les parents res­taient unis au maxi­mum pen­dant tout le temps necés­saire à l’é­du­ca­tion de leurs enfants, quoi qu’il en coute à leurs egos.

  15. Pas­sons sur le « c’é­tait mieux avant », quand les gens devaient vivre ensemble et par­fois impo­ser à leurs enfants un quo­ti­dien hou­leux parce qu’ils res­taient unis au maxi­mum pen­dant tout le temps neces­saire à l’é­du­ca­tion de leurs enfant (et je sais de quoi je parle).

    Certes, le fait d’im­po­ser sa volon­té à ses enfants si elle va à l’en­contre de leurs inté­rêts n’est pas juste, et devrait faire l’ob­jet d’un juge­ment appro­prié (le pre­mier étant de contraindre l’a­dulte à cor­ri­ger ce défaut). Mais il ne faut pas oublier la pré­somp­tion d’in­no­cence, car il arrive que les enfants aient leur propre point de vue (oui, ce sont des êtres humains pen­sants). De manière géné­rale, voir dans « l’autre parent » un dan­ge­reux mani­pu­la­teur et le crier haut et fort (et sans se pré­oc­cu­per un ins­tant de l’a­vis de ses enfants) alors qu’on a la posi­tion la moins objec­tive qui soit n’est vrai­ment pas construc­tif, ni ne montre à ses enfants ce que doit être une per­sonne raisonnable.

    Vous par­lez d’é­go. C’est pré­ci­sé­ment dans cette situa­tion que les parents doivent mon­trer un tant soit peu d’in­té­gri­té et de res­pect de la vie en socié­té, en n’ac­cu­sant pas sans fon­de­ment, et en pen­sant à leurs enfants avant tout.

  16. Ce sont pré­ci­sé­ment ces thèses, déve­lop­pées par des experts auto­pro­cla­més, et uti­li­sées pen­dant la décen­nie pas­sée par des tri­bu­naux outre-atlan­tique que j’ai décrit dans mon para­graphe inti­tu­lé Cita­tion d’un pédo­psy­chiatre contes­té. Aujourd’­hui, on en revient assez glo­ba­le­ment, sauf en France, ou des asso­cia­tions assez agres­sives comme SOS Papa uti­lisent ces « réfé­rences » lors de conflits ou tout est bon pour faire défaillir l’autre parent. Je ne sou­haite pas voir une telle pro­pa­gande sur mon site, et vous prie donc de ne plus pos­ter de tel lien. 
    Je laisse celui-ci car je n’aime pas la cen­sure, mais attends de vous que vous ne veniez pas pol­luer plus ma page.

    Quelques liens pour étayer mon discours :

  17. Sauf en France ? Mais alors pour­quoi dans nos pays voi­sins (Bel­gique par exemple) se mets en place la garde alter­née qui devien­dra la règle en cas de divorce ? N’est-ce pas jus­te­ment pour lut­ter contre la perte du lien paren­tal avec leurs enfants pour une majo­ri­té de pères.
    Vous vou­lez cen­su­rer ? pour­quoi pour cacher ceci :
    http://www.divorce-famille.net/pages/actualite09.htm
    Il ne s’a­git que de statistiques !
    Ce n’est pas par­ceque vous avez réus­si votre sépa­ra­tion et que les consé­quences sont limi­tées pour votre fille que vous êtes une généralité !
    Lais­ser les gens qui souffrent de ne plus voir leurs enfants se défendre et défendre l’a­ve­nir de leurs enfants !

  18. Avez-vous remar­qué que dans les sta­tis­tiques que vous avez poin­té du doigt, il n’est jamais fait réfé­rence à l’a­vis des enfants ? Etrange non, pour une déci­sion qui va régir leur vie à eux.
    La garde alter­née, si elle n’est pas le choix des enfants, est très sou­vent impo­sée aux enfants. 
    De manière géné­rale, ne pen­sez-vous pas qu’a­vant un cer­tain âge ce choix de rythme de vie soit très contrai­gnant pour l’en­fant, et que pas­sé un cer­tain âge, il est nor­mal que ce soit l’en­fant qui choisisse ?
    Tout du moins cela mérite ques­tion­ne­ment et débat, ce qui n’est en ce moment pas d’ac­tua­li­té : on a ten­dance à le pro­po­ser avant toute autre solu­tion par­fois plus intelligente.

    Dans tous vos com­men­taires, jamais je ne lis que vous por­tez un quel­conque inté­rêt aux envies et volon­tés de vos enfants…
    Ah oui c’est vrai, la loi du plus fort est tou­jours la meilleure

  19. Les enfants ont besoin de leurs deux parents !
    Sauf dans des cas graves, on ne peut pas tou­jours attendre leurs assen­ti­ments dans l’or­ga­ni­sa­tion de leur vie. Jus­qu’à ce qu’ils deviennent adultes, c’est à leurs parents d’or­ga­ni­ser cette vie et pas l’in­verse. Il ne s’a­git pas de la volon­té du plus fort, mais de la volon­té des res­pon­sables. Les enfants sont inno­cents et aus­si irres­pon­sables. Faire croire, pour se sub­sti­tuer au droit de visite et d’hébergement, que c’est leurs volon­tés de ne plus voir l’un des parents après par­fois plus d’une dizaine d’an­née de vie com­mune est pro­fon­dé­ment mal­hon­nête, sur­tout lors­qu’il s’a­git d’adolescents.
    D’autre part, je vou­lais vous signa­ler que l’association que vous cri­ti­quez et dont je ne fais pas par­ti s’appelle : SOS Papa et Maman.

  20. C’est vrai, et les bébés ne souffrent pas, d’ailleurs il y a encore peu on ne s’embêtaient pas à les anes­thé­sier quand on les opé­rait, et les enfants n’ont pas de conscience, etc.
    Soyez hon­nêtes ! Bien sûr que les parents sont là pour apprendre à leurs enfants à gran­dir, mais ces der­niers ont aus­si une opi­nion, et des envies, comme tout être humain.
    Réduire à néant leur point de vue et leur infli­ger un conflit entre adultes est la pire chose à leur offrir, et cer­tai­ne­ment pas la meilleure édu­ca­tion qu’on puisse leur donner.

    Quant à l’as­so­cia­tion dont j’ai par­lé, le ton agres­sif qu’ils ont tou­jours uti­li­sé envers les mères, et qui très sou­vent est fil­tré sur leurs forums m’a tou­jours fait pen­sé que la manière dont ils se sont renom­més était vrai­ment une manière de se moquer du monde. 
    Leurs dis­cours trans­pirent le mas­cu­li­nisme et le « la femme au four­neau, l’homme au bou­lot ».

  21. S’il vous plait, un peu de nuance dans vos propos !
    Entre « C’est aux parents d’or­ga­ni­ser cette vie » et « Autre­fois on ne s’embêtaient pas à les anes­thé­sier quand on les opé­rait, et les enfants n’ont pas de conscience » il y a une grande différence.
    Je vous parle du choix sui­vant : Aller au ciné­ma avec ses copains ou voir l’un de ses parents que l’on a pas vu depuis deux semaines et vous, vous me par­ler d’o­pé­rer à vif ! Vous ne ferez croire à per­sonne que les enfants sont capables de faire le choix. Les publi­cistes sont là pour vous vous démentir. 

  22. Si dans le lien que vous avez pro­po­sé dans votre der­nier mes­sage je peux com­prendre cer­taines moti­va­tions, même si je ne suis pas d’ac­cord avec la rigi­di­té des opi­nions, une phrase m’a choqué :
    le chan­ge­ment de rési­dence habi­tuelle des enfants […] en cas d’é­loi­gne­ment géo­gra­phique volon­taire et non fon­dé pour des rai­sons pro­fes­sion­nelles précises.
    Ain­si, le parent qui a la garde doit être séden­taire, et subir les choix de l’autre parent. 
    Ce simple extrait illustre le par­ti-pris géné­ral et la non objec­ti­vi­té de cette péti­tion que je trouve médiocre, aggres­sive et typique d’as­so­cia­tions qui pré­tendent agir pour la famille. 

  23. « Papa très seul ! » a écrit :
    « D’autre part, je vou­lais vous signa­ler que l’association que vous cri­ti­quez et dont je ne fais pas par­ti s’appelle : SOS Papa et Maman. »

    Je vous signale tout de même que ce que vous indi­quez là est tota­le­ment faux, à en croire cette association.
    En effet, dans tout ce qui est offi­ciel, ils res­tent « sos papa » y com­pris sur leur forum gen­tille­ment rac­col­lé d’un « et maman » nous pour­vons lire « site offi­ciel de l’as­so­cia­tion sos papa » cela est éga­le­ment valable sur le site de l’U­NAF, et même dans la signa­ture du pré­sident de l’as­so sos papa-sans maman bien entendu.
    Qu’ils aient rajou­ter un « et maman » sur le nom de leur forum ne suf­fit pas à renom­mer leur asso, et cela ne sert uni­que­ment (comme vous le faites là) d’es­sayer de se faire pas­ser pour ce qu’ils ne sont pas

  24. « Papa très seul ! » vous don­nez un lien concer­nant des sta­tis­tiques sur la rési­dence en alter­nance, et vous sem­blez vous appuyer des­sus pour votre argumentation.
    Or je relève plu­sieurs choses dans ce lien.
    Tout d’a­bord il y est dit que les stats sont celles « un an et demi » après la loi 2002, soit. Nous sommes en 2006, donc 4 ans après, donc plus du double de temps a pas­sé. Vos stats ne sont plus de toute frai­cheur ! Vous n’au­riez pas quelque chose de plus récent a proposer ?
    Ensuite, il n’est fait men­tion que d’un cer­tain nombre de points, et il manque un cer­tain autre nombre de don­nées pour que ces stats deviennent inté­res­santes. A savoir : 
    ‑pour­cen­tage des motifs du rejet du juge
    ‑pour­cen­tage de ce qu’il advient de la garde en cas de refus
    ‑pour­cen­tage en cas de demande des deux par­ties à avoir la garde exclu­sive à son profit

    Néan­moins, mal­gré ces points, nous pou­vons aus­si noter que la GA ne fai­sait alors que 10.3% des demandes de garde, et que tout de même 8.8% étaient accor­dées… (ce qui ne laisse que 1.5 % de refusées…)

  25. Bon­jour élise,
    Même si ces sta­tis­tiques sont anciennes, il me semble que cela ne va pas bien du tout pour nos enfants. En voi­ci d’autres qui, je l’es­père, seront plus récentes ou plus expli­cites et qui viennent étayer notre débat :
    http://cidp31.free.fr/CIDP/inadaptee.htm#faits
    Je relève tout de même que 75 % des délin­quants juvé­niles pro­viennent de familles mono­pa­ren­tales ! Quelles expli­ca­tions vous allez me donner ?

  26. Bon­soir jm,
    Tous les jours, je découvre d’autres infor­ma­tions sur Inter­net concer­nant notre sujet. Pour ma part, ce soir, je viens de décou­vrir l” ACALPA.
    Connais­siez-vous cette association ?
    Avez-vous vu leur site ?
    Qu’en pensez-vous ?

  27. Quelques remarques rapides :
    – La majeur par­tie des liens que vous pro­po­sez ont un par­ti pris d’une mau­vaise foi impres­sion­nante. Certes, le pay­sage inter­net sur le sujet est net­te­ment orien­té, mais c’est tou­jours le cas sur inter­net ou dans la vie cou­rante : il n’y a en effet pas d’Asso­cia­tion des Uti­li­sa­teurs Satis­faits de France Tele­com. Le point de vue que vous pré­sen­tez n’est cer­tai­ne­ment pas sou­te­nu par la majo­ri­té, mais celle-ci n’en fait pas des sites internet…
    – Le chiffre que vous pré­sen­tez à Elise est encore une fois d’une grande mau­vaise foi. Il est à mettre à la lumière du fait sui­vant : une très grande majo­ri­té des familles mono-paren­tales vivent sous le seuil de pau­vre­té ou dans une grande pré­ca­ri­té. Ce n’est donc pas tant la situa­tion mono­pa­ren­tale que les dif­fi­cul­tés finan­cières qui sont la cause du malaise de ces enfants
    – Enfin, le site de l’A­CAL­PA est une illus­tra­tion de ma pre­mière remarque. Le plus amu­sant (hum) est qu’il cite comme réfé­rence la Conven­tion Inter­na­tio­nale sur les Droits de l’En­fant, en pra­ti­quant le fameux mor­ceaux choi­sis en oubliant que ce texte a pré­ci­sé­ment pour but de défendre les droits des enfants !

  28. Bon­jour « Papa trés seul ! »,

    Je suis allée faire un tour sur le site que vous pro­po­siez sur les chiffres et sta­tis­tiques (cidp31.free.fr/CIDP/inada…)

    Je relè­ve­rais encore quelques points (la repro­duc­tion étant auto­ri­sée par son auteur, j’en pro­fi­te­rais pour la lisibilité) :

    « On sait que pour se construire psy­chi­que­ment, l’en­fant a besoin de ses deux parents, à savoir d’une mère-femme et d’un père-homme.
    On sait aus­si que la socié­té n’a pas les moyens de se sub­sti­tuer aux deux parents comme édu­ca­teurs de leurs enfants »

    Ca com­mence bien… par des « on sait que ». Or que font ces « on sait que » de tous les enfants orphe­lins de l’un ou des deux parents ? quid des enfants qui ont un ou deux parents en pri­son ? quid des enfants qui ont un ou deux parents en dépla­ce­ments constants (ex sol­dats qui res­tent des années dans les pays en guerre) ? quid des enfants reti­rés à l’un ou les deux parents car toxiques, dan­geu­reux pour les enfants ? quid des enfants éle­vés par une famille homoparentale ?

    Bien évi­de­ment qu’ils ne sont pas « fou­tus » pour autant !
    D’ailleurs, ces on sait que relèvent plus d’une croyance popu­laire ultra catho­lique et conser­va­trice que sur de réels études, ain­si, l’A­me­ri­can Psy­cho­lo­gi­cal Asso­cia­tion démontre que les enfants en famille homo­pa­ren­tale vont tout aus­si bien que les autres (http://www.apa.org/monitor/dec05...)

    « Cepen­dant la loi du 4 mars 2002 sur l’au­to­ri­té paren­tale qui ambi­tion­nait le déve­lop­pe­ment de la co-paren­ta­li­té, fait pros­pé­rer la « famille mono­pa­ren­tale » : dans 80 % des divorces, le juge décide pour l’en­fant une rési­dence exclu­sive au domi­cile de la mère. »

    En quoi fait-elle « pros­pé­rer » la famille mono­pa­ren­tale ? quels sont les nou­veaux élé­ments qui per­mettent de dire que cette loi fait prospérer ?
    Dans 80% des divorces… certes, mais quelles sont les demandes ? Dans un grand nombre de divorces, les parents sont accor­dés pour que la rési­dence soit au domi­cile de la mère… donc ce chiffre seul ne sau­rait être exploitable.

    « La loi du 26 mai 2004 pré­ten­dait paci­fier le divorce : les pri­vi­lèges des cor­po­ra­tions qui pros­pèrent sur la mul­ti­pli­ca­tion des conflits fami­liaux ont été sau­ve­gar­dés, et le divorce pour faute, véri­table fléau social est maintenu. »

    Je ne suis pas calée en matière de divorce, cepen­dant quelque chose m’in­ter­pelle : en quoi le divorce pour faute est il un fléau ? Com­ment consi­dé­rer la vio­lence intra conju­gale au cours d’un divorce si l’on sup­prime le divorce pour faute ?

    « Le constat de fort dés­équi­libre dans les déci­sions des tri­bu­naux, l’ab­sence de réfé­rences et les conseils logi­que­ment par­tiaux des pro­fes­sion­nels inté­res­sés par l’é­clo­sion des pro­cé­dures qui créent les hono­raires, incitent les femmes à recher­cher à leur pro­fit l’ar­bi­trage du JAF. Les divorces sont deman­dés à 75 % par les épouses. »

    75% des divorces seraient deman­dés par les femmes parce que les « spé­cia­listes » du divorce se font de gros sous ? C’est com­plè­te­ment abhé­rent ! les divorces sont deman­dés pour un tas de rai­sons, infi­dé­li­té, perte de sen­ti­ments amou­reux, vio­lences etc… Ce pas­sage est sans doute des plus ridi­cules du site.

    Après ce dis­cours lar­ge­ment orien­té, sont pon­dus les chiffres suivants :
    Sur l’en­semble des enfants dont la rési­dence unique est chez la mère, quand voient-ils leur père ? (chiffres 1994, encore d’actualité) :
    – 20 % : toutes les semaines
    – 20 % : tous les 15 jours
    – 5 % : 1 fois par mois
    – 18 % : moins d’une fois par mois
    – 24 % ne le voient plus du tout

    Ces chiffres sont cen­sés démon­trer quoi ? Que les pères ne s’in­ves­tissent pas ? Que les familles sont trop écla­tées géo­gra­phi­que­ment ? que les mères font tout pour empê­cher les pères de voir leurs enfants ?
    bien sûr nul ne peut répondre avec uni­que­ment ces chiffres, car ils n’in­diquent pas les pourquoi.
    De plus, on ne sait pas si cette situa­tion satis­fait une majo­ri­té ou non (parents mais aus­si enfants)

    « 75 % des délin­quants juvé­niles pro­viennent de « familles monoparentales » »

    Ok, j’ai­me­rais savoir com­bien d’en­fants cela fait par rap­port à l’en­semble des enfants en « familles monoparentales »
    De plus, après une brève recherche sur le sujet, je tombe sur le site du sénat, qui dit ceci (http://www.senat.fr/rap/r01-340-...)
    « Mais, contrai­re­ment à une intui­tion répan­due, les études les plus fouillées concluent que les troubles du com­por­te­ment juvé­nile risquent moins d’ap­pa­raître dans une famille mono­pa­ren­tale « équi­li­brée » qu’au sein d’une famille deve­nue un lieu de conflit. […]A elle seule, la struc­ture de la famille explique assez peu la délin­quance infan­tile ou juvé­nile. Mais, conju­guée à d’autres dif­fi­cul­tés, elle devient poten­tiel­le­ment por­teuse de risques.

    En bonne place des obs­tacles à l’é­pa­nouis­se­ment des familles figure la pré­ca­ri­té éco­no­mique et sociale. L’in­fluence de ce fac­teur dans un contexte d’ac­crois­se­ment de la pau­vre­té et des inéga­li­tés mérite d’être soulignée. »

    Ce site tente de tirer n’im­porte quoi de chiffre, et quand ceux ci ne suf­fisent pas, on rajoute des « on sait que » des « incitent les femmes »…
    Rien de réel­le­ment argu­men­té, on ne sais jamais ce que tente réel­le­ment de démon­trer l’auteur.

  29. « Je relève tout de même que 75 % des délin­quants juvé­niles pro­viennent de familles mono­pa­ren­tales ! Quelles expli­ca­tions vous allez me donner ? »

    75 % des man­geurs de frites ne mangent pas de spa­get­ti le midi. Bref, Ce chiffre, seul, n’a aucun sens.

    En outre, je serai d »avis de dire qu’il y a pro­ba­ble­ment des fac­teurs beau­coup plus per­ti­nents (car plus déter­mi­nents) à rete­nir par rap­port à ce genre de pro­blème (le temps consa­crés aux enfants par jour, le niveau d’é­du­ca­tion, la situa­tion économique, …)

  30. Sans objet->JM le 1er août, vous dites :
    « Ce sont pré­ci­sé­ment ces thèses, déve­lop­pées par des experts auto­pro­cla­més, et uti­li­sées pen­dant la décen­nie pas­sée par des tri­bu­naux outre-atlan­tique que j’ai décrit dans mon para­graphe inti­tu­lé Cita­tion d’un pédo­psy­chiatre contes­té. Aujourd’­hui, on en revient assez glo­ba­le­ment, sauf en France, ou des asso­cia­tions assez agres­sives comme SOS Papa uti­lisent ces « réfé­rences » lors de conflits ou tout est bon pour faire défaillir l’autre parent. Je ne sou­haite pas voir une telle pro­pa­gande sur mon site, et vous prie donc de ne plus pos­ter de tel lien. » 

    Sans objet->JM
    Vous vous trom­pez, il n’y a pas qu’en France ou sur SOS Papa que l’on parle du syn­drome d’a­lié­na­tion parentale.

    On trouve cette expres­sion quatre fois dans l’ar­rêt du 20 juillet 2006 de « La Cour euro­péenne des Droits de l’Homme » :
    « 35. Après un entre­tien préa­lable avec le requé­rant, un centre spé­cia­li­sé orga­ni­sa une ten­ta­tive de ren­contre entre lui et sa fille, le 9 juillet 2002.
    D’après le rap­port éta­bli par un psy­cho­logue ayant été pré­sent, la ren­contre n’avait duré que trois minutes car la mineure refu­sait de par­ler au requé­rant et se com­por­tait de manière hys­té­rique. Selon le psy­cho­logue, E.P. fai­sait déve­lop­per chez l’enfant le syn­drome d’aliénation paren­tale, com­pro­met­tant ain­si l’évolution de ses rap­ports envers le sexe oppo­sé, et l’encourageait dans ses mani­fes­ta­tions hys­té­riques et égocentriques. »
    « 39. A la suite d’une plainte for­mée par E.P., le média­teur effec­tua une enquête en l’affaire ; dans son rap­port du 24 mars 2004, il ne consta­ta aucun man­que­ment dans le tra­vail du tuteur. Il esti­ma par ailleurs qu’il était dans l’intérêt de la mineure, subis­sant depuis long­temps une pres­sion néga­tive et souf­frant du syn­drome d’aliénation paren­tale, d’être soi­gnée par un expert dans un milieu neutre. »
    « 58. Le requé­rant se dit entiè­re­ment conscient de la situa­tion actuelle où sa fille, souf­frant du syn­drome d’aliénation paren­tale et patho­lo­gi­que­ment fixée à la mère, le hait. Il estime cepen­dant que la faute en revient non seule­ment à E.P. mais aus­si à l’attitude laxiste des auto­ri­tés natio­nales qui négli­geaient pen­dant long­temps les aver­tis­se­ments des spécialistes. »
    « 62. En l’occurrence, la Cour observe que le droit de visite a été accor­dé au requé­rant par les déci­sions des 24 octobre 1995 et 28 mars 1996 et qu’il est tou­jours en vigueur, même si une pro­cé­dure por­tant sur sa sup­pres­sion, enga­gée par E.P., est actuel­le­ment en cours. Il est éga­le­ment impor­tant de noter que dès 1995, les experts ont atti­ré l’attention sur l’attitude néga­tive de la mère et sur le fait que le droit de visite ne pou­vait pas être réa­li­sé sans sa coopé­ra­tion (para­graphe 10 ci-des­sus) ; les rap­ports ulté­rieurs ont rele­vé chez l’enfant sa fixa­tion patho­lo­gique à la mère et le syn­drome d’aliénation parentale »

  31. Sans objet > Je n’ai pas dit qu’on n’en par­lait pas, j’ai dit qu’on en reve­nait. C’est-à-dire que dans de nom­breux pays, on com­mence à com­prendre que la per­ti­nence de cette thèse n’a jamais été confir­mée ou prouvée. 
    Le fait de la poser comme la cause prin­ci­pale de l’o­pi­nion des enfants est donc aus­si scien­ti­fi­que­ment juste que de dire que les OGMs sont sans dan­ger (on peut avoir l’o­pi­nion que l’on veut sur cette ques­tion, tant qu’on n’a rien prou­ver, on ne peut uti­li­ser cette idée comme affirmation).

    Et ce ne sont pas les quelques extraits d’un arrêt de la cours euro­péenne (que je n’ai pas réus­si à trou­ver sur leur site inter­net) qui contre­disent ce que j’a­vance sur nos pays voi­sins : l’ho­mo­sexua­li­té est par exemple conci­dé­rée comme un délit en Rou­ma­nie et en Bul­ga­rie, ce n’est pas pour autant que ces pays ne changent pas pro­gres­si­ve­ment sur cette question.

  32. JM :
    « Certes, le pay­sage inter­net sur le sujet est net­te­ment orien­té, mais c’est tou­jours le cas sur inter­net ou dans la vie cou­rante : il n’y a en effet pas d’As­so­cia­tion des Uti­li­sa­teurs Satis­faits de France Tele­com. Le point de vue que vous pré­sen­tez n’est cer­tai­ne­ment pas sou­te­nu par la majo­ri­té, mais celle-ci n’en fait pas des sites internet… »

    Papa très seul -> JM :
    Grâce à Inter­net le NON au refe­ren­dum de mai 2005 a été défen­du ! Heu­reu­se­ment que pen­dant cette période, il y a eu ce média pour sor­tir des sen­tiers battus !

    Encore un site Internet :
    http://www.lespapas.com/Violence%20enceintement.htm

    Extrait :
    « – La rela­tion fusion­nelle entre une mère et ses enfants est plus que pro­ba­ble­ment une des causes essen­tielles de la vio­lence ado­les­cente des jeunes gar­çons : le nombre de familles mono­pa­ren­tales n’a ces­sé de croître depuis 30 ans (mul­ti­plié par 5 au moins). »

  33. Papa très seul ! > visi­ble­ment vous avez du mal à lire un mes­sage en entier, et pré­fé­rez ne pas com­prendre ce que je dis. Repre­nons. Il y a rare­ment des asso­cia­tions ou des groupes de dis­cus­sion qui se créent quand les gens sont satis­faits d’une situa­tion. Aus­si, on ne peut pas mesu­rer la part de la popu­la­tion qui sou­tient une asso­cia­tion comme SOS Papa. 
    Votre exemple en est l’illus­tra­tion d’ailleurs : sans réfé­ren­dum, on n’au­rait pu connaître la part de per­sonnes qui étaient pour ou contre le pro­jet de trai­té de consti­tu­tion européenne.
    D’ailleurs, on remarque que tous les sites inter­net par­laient de cette ques­tion lors du réfé­ren­dum. Alors qu’­hon­nê­te­ment, à part sur quelques forums vague­ment spé­cia­li­sés, on ren­contre peu de per­sonnes qui défendent une posi­tion pater­na­liste et anti-mère comme celle que vous sou­te­nez (pour­tant la popu­la­tion inté­res­sée par la ques­tion de la situa­tion des enfants lors d’un divorce est très étendue).

    Enfin, concer­nant la cita­tion que vous faites : il va fal­loir arrê­ter de sor­tir une phrase comme ça, qui n’ar­gu­mente rien du tout, et au contraire démontre la médio­cri­té de la réflexion. Pour illus­tra­tion, je vous la fait comme arno l’a fait :

    « L’u­ti­li­sa­tion mas­sive de l’au­to­mo­bile est plus que pro­ba­ble­ment une des causes essen­tielles de la vio­lence ado­les­cente des jeunes gar­çons : le nombre d’au­to­mo­bile par foyer n’a ces­sé de croître depuis 30 ans (mul­ti­plié par 5 au moins).»

    QED.

  34. ouais,les sta­tis­tiques démontrent bien que les mères ins­tru­men­ta­lisent les
    enfants contre leur papa,et fait tout pour l’ex­clure de sa vie,avec le plus
    sou­vent des accu­sa­tions terribles,mensongères,diffamatoires,sachant que
    la jus­tice sera à son écoute par­ceque tout sim­ple­ment c’est la femme.
    Cette jus­tice qui n’é­vo­lue pas,qui s’en­lise dans  » la femme est forcément
    la vic­time et l’homme for­cé­ment l’agresseur « .
    Il est temps que ces juges aux pré­ju­gés anti hommes se recyclent et se
    mettent à jour.
    Mais mes­sieurs les papas bafoués,exclus,inconcidérés par cette justice
    sexiste,il faut savoir qu’il y a une chose au des­sus des lois,c’est l’amour
    que les papas ont pour leurs enfants et les enfants pour leur papa et
    jamais ils ne pour­ront nous reti­rer ça.
    Vive SOS PAPA et longue vie à SOS PAPA. 

  35. per­sonne n’est au des­sus des lois ça c’est certain,ce n’é­tait pas 
    dans ce sens que cette phrase devait comprise.Mais qu’au­cune loi 
    ne pou­vait nous enle­ver l’a­mour que nous avons pour nos enfants. 

  36. moi aus­si je peux le faire :

    « ouais,les sta­tis­tiques démontrent bien que les pères ins­tru­men­ta­lisent les
    enfants contre leur maman,et fait tout pour l’ex­clure de sa vie,avec le plus
    sou­vent des accu­sa­tions terribles,mensongères,diffamatoires,sachant que
    la jus­tice sera à son écoute par­ceque tout sim­ple­ment c’est l’homme.
    Cette jus­tice qui n’é­vo­lue pas,qui s’en­lise dans  » l’homme est forcément
    la vic­time et la femme for­cé­ment l’agresseur « .
    Il est temps que ces juges aux pré­ju­gés anti femmes se recyclent et se
    mettent à jour. »
    Mais mes­dames les mamans bafouées,exclues,inconcidérées par cette justice
    sexiste,il faut savoir qu’il y a une chose au des­sus des lois,c’est l’amour
    que les mamans ont pour leurs enfants et les enfants pour leur mamans et
    jamais ils ne pour­ront nous reti­rer ça. »

    vous voyez, sans argu­men­ta­tion, c’est facile de dire n’im­porte quoi !
    dans un sens, comme dans l’autre…

    Ca s’ap­pelle de la propagande…

  37. Bon­soir Elise,
    La Cour euro­péenne des droits de l’homme qui parle d’a­lié­na­tion paren­tale, c’est aus­si de la propagande ?
    Lisez l’ar­rêt du 20 juillet 2006 !
    Votre mau­vaise fois dépasse l’entendement.

  38. Bon­soir JM,
    C’est aus­si des experts auto­pro­cla­més qui tra­vaillent à la Cour euro­péenne des droits de l’homme ?
    Deci­de­ment votre manque d’ob­jec­ti­vi­té concer­nant l’a­lié­na­tion paren­tale me révolte.
    Je vous sou­haite que vous n’en soyez pas vic­time dans les mois ou les années qui viennent pour que vous n’ayez pas à regret­ter votre manque de clai­voyance en ces ins­tants présents.
    Ouvrez vos yeux et voyez la souf­france des pères et des enfants de ce pays et de cer­tains pays voi­sins, comme par exemple au Royaume-Uni.

  39. Sans objet > Si vous sui­viez un tant soit peu les actua­li­tés euro­péennes, tant au niveau de la cour euro­péenne qu’au niveau des diverses com­mis­sions tra­vaillant sur des sujets aus­si divers que les OGM ou les bre­vets logi­ciels, vous consta­te­riez que le lob­bying est par­tout, et que c’est pré­ci­sé­ment pour cette rai­son qu’il n’y a pas un seul expert à chaque fois : leurs points de vue sont très sou­vent uni­la­té­raux, et au final c’est régu­liè­re­ment celui qui est le plus proche des oreilles des hommes de pou­voir qui a le der­nier mot.

    Si vous met­tez en doute mes pro­pos, lisez par exemple Col­lu­sion Dis­co­ve­red bet­ween BSA and Euro­pean Com­mis­sion.

    Ce n’est pas celui qui crie le plus fort qui a raison.

  40. Bon­soir « sans objet »
    La pro­pa­gande dont je parle, c’est celle dont nous fait part « kar­ba­dou » sur « toutes les femmes sont des méchantes, tous les hommes sont des vic­times qui eux aiment leurs enfants »
    Rien de fon­dé, rien que des mots, pour dia­bo­li­ser un genre. C’est de la pro­pa­gande sexiste ni plus ni moins.

    Il y a des hommes et pères qui souffrent de la bêtise de leurs ex-com­pagnes, et il y a des femmes et mères qui souffrent de la bêtise de leur ex-com­pa­gnons. Ce n’est pas en déni­grant tout un genre que l’on pour­ra arrê­ter toutes ces souffrances.

    Vous lisez bien que ce que vous vou­lez bien lire…

  41. Bref, tous pourris !
    Il n’y a que moi qui ai tout compris.
    L’a­li­néa­tion paren­tale ça n’existe pas !
    Ce sont les pères qui ne veulent pas voir leurs enfants ou l’inverse.

    Mais JM vous ne voyez pas clair ?

  42. ce qui me gêne avec le « SAP », c’est que les mau­vais parents (inces­tueux, vio­lents…) ont désor­mais une arme de plus en leur pos­ses­sion. Dès qu’un enfant accu­se­ra l’un de ses parents, ça retom­be­ra auto­ma­ti­que­ment sur l’autre parent et sur l’en­fant. Il ne sera plus ques­tion pour l’en­fant accu­sa­teur (et l’autre parent si il est « de son côté ») de prou­ver ses dires mais alors de com­men­cer par prou­ver que lui même est inno­cent, le monde à l’envers !

    Je ne vous sou­haite pas d’a­voir un jour à épau­ler votre enfant dans un com­bat déjà dou­lou­reux contre un parent toxique et d’être accu­sé de SAP en vous voyant reti­rer tous droits sur votre enfant et en voyant le mau­vais parent pou­voir en toute impu­ni­té conti­nuer à faire souf­frir votre enfant pour que vous n’ayez pas à regret­ter votre manque de clai­voyance en ces ins­tants présents.

  43. Bon­jour Élise,

    Ce matin je relis votre mes­sage et je n’en crois pas mes yeux.
    Le « SAP » une arme de plus ?
    Qu’est ce que c’est que ce lan­gage guerrier ?

    Nous par­lons juste du res­pect du droit de visite et d’hé­ber­ge­ment non res­pec­té dans la majo­ri­té des divorces en France et du méca­nisme qui per­met au parent gar­dien de ne pas le respecter.

    Au Cana­da, jus­te­ment pen­dant son droit de visite et d’hébergement une femme est encore en pri­son pour avoir vou­lu sous­traire ses enfants de leurs domiciles.

    En France, il a fal­lu faire dépen­ser une for­tune à un Papa amé­ri­cain pour rame­ner l’enfant à son domi­cile au États-unis. La mère est-elle en pri­son pour avoir vou­lu sous­traire sa fille ?

    Vous voyez les dif­fé­rences de trai­te­ment de chaque coté de l’Atlantique lorsque l’on ne res­pecte pas les déci­sions de justice ?

  44. Si vous cher­chez un peu, vous consta­te­rez que Natha­lie Get­tliffe (la mère dont vous par­lez) tente de sau­ver ses enfants des griffes d’une secte assez aggressive. 

    En France, ses enfants auraient été pro­té­gés. Au Cana­da, au contraire, la jus­tice ne fait pas d’en­quête et seule l’ac­tion d’une mère déses­pé­rée les a sor­tis un temps de la secte. 
    C’est cette même jus­tice qui a fina­le­ment livré les deux enfants à la secte.

    Vous voyez les dif­fé­rences de trai­te­ment de chaque coté de l’Atlantique lorsque l’on ne pré­serve pas les enfants des dan­gers divers qu’ils encourent dans un monde sans scrupule ?

    Les sys­tèmes ultra-libé­raux outre-atlan­tique ne sont pas des exemples à suivre aveuglément… 

  45. Bon­jour Élise,

    Au Cana­da, c’est aus­si une secte qui main­tien cette femme en pri­son depuis plu­sieurs mois ? Le per­son­nel de la pri­son fait aus­si par­ti de cette secte ?
    Soyons sérieux !

    Par­lez moi aus­si de votre point de vue des déci­sions de jus­tice bafouées en France à pro­pos des droits de visite et d’hébergement.

    Moi, je ne vous parle pas de secte pour ce Papa lit­té­ra­le­ment rui­né pour avoir fait appli­quer une déci­sion de jus­tice en France.

  46. Bon­soir Élise,

    Voi­ci tex­to le lan­gage d’une seconde mère fran­çaises ayant, elle aus­si, des dif­fi­cul­tés avec la jus­tice Canadienne :
    « Avec moi, nous sommes au moins deux Fran­çaises rete­nues au Cana­da contre notre volon­té, pour vou­loir sous­traire nos enfants à de tristes sires qui se croient tout per­mis parce qu’un de leurs tétards s’est mira­cu­leu­se­ment posé sur la pla­nète Mars ! » 

    Il me semble qu’il y a peu de mère cana­dienne en pri­son pour les mêmes motifs. Res­pec­te­raient-elles davan­tage les lois de leur pays ou seraient-elles vic­times de sectes ?

    La men­ta­li­té de cette femme fran­çaise méri­te­rait éga­le­ment quelques com­men­taires, n’est-ce pas ? 

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