L’année dernière, on vivait pour la première fois l’utopie sonore : une parenthèse dans l’été, pour vivre à cent le son. De superbes rencontres, prolongées tout au long de l’année à SONOR#9, à Longueur d’ondes, au Forum ouvert de l’éducation aux médias, ou au hasard des routes d’Auvergne et d’ailleurs…
Avec Théo et Noémie, on en parlait depuis des mois : l’édition 2017 d’Utopie Sonore, on en serait, on ferait la route ensemble, et cette année serait aussi géniale que l’année précédente. Vous savez quoi ? Bah ça s’est passé exactement comme ça !
Ça a bien sûr commencé par des retrouvailles entre Théo et la cuve qui l’année dernière avait été le support de notre atelier, et dont les enregistrements ont alimenté toutes les créations de Théo pendant une année. Je ne pouvais pas manquer de faire une interview croisée entre les deux compères :
Cette année, l’équipe organisatrice de l’événement a mis les petits plats dans les grands, en poursuivant tout le meilleur de l’année dernière, et en l’enrichissant de nouvelles idées, de nouvelles installations et dispositifs. Cette année, il y avait par exemple de la bonne bière locale, il y avait une somptueuse ambiance lumineuse, des tentes en dôme sont venues compléter les espaces existants, l’événement a duré un jour de plus. On a pu en profiter à fond, et notamment de la bibliothèque éphémère partagée, où chacun était invité à amener ses livres sur le son, la politique et la poésie…
Cette année encore, les journées ont été ponctuées d’ateliers, très riches en échanges, de performances et installations absolument géniales, des discussions passionnantes, des repas végétariens succulents… Les organisateurs ont commencé à compiler sur le site de l’événement les restitutions, audio et photos. Allez y jeter une oreille et un œil, vous pourrez ressentir un peu de la belle énergie qui s’y est développée.
Comme l’année dernière, cet interlude à partager quatre jours avec plein de gens, dans une belle énergie positive, d’entraide, d’apprentissage mutuel et de créations collectives, cet interlude a regonflé mes batteries à bloc. Prêt pour une nouvelle année !
Dans les jours qui viennent, je continuerai à raconter ici quelques moments forts qui m’ont marqué :
- L’atelier ch’ai faire, ch’ai dire, ou comment décrire le son.
- Le disque Wave 91.6, empreinte physique du projet Radio Mulot.
- Quelques-unes des performances et installations.
- Une réalisation avec Théo et Noémie, Conrad vs Zoé.
Merci aux Utopien-ne‑s pour les superbes photos partagées, que j’ai repris pour illustrer cet article…