Travailler 12 heures par jour

Arri­vé à Londres depuis quelques jours, je n’ai pour l’ins­tant guère eu le temps de faire le tou­riste. En effet, n’ayant pas tout a fait fini ma thèse, cette der­nière occupe une bonne par­tie de mes nuits et de mes weeks-ends.

Ain­si, j’ai trou­vé un rythme de tra­vail très pra­tique, que j’a­vais déjà eu l’oc­ca­sion de pra­ti­quer il y a quelques années. Pen­dant la jour­née, je suis donc au labo­ra­toire d’in­for­ma­tique de la Queen Mary Uni­ver­si­ty of Lon­don. Puis le soir, quand je rentre, je mange rapi­de­ment. Ensuite, vient l’heure de la sieste. De 20 minutes ou d’une heure et demi sui­vant les besoins (durées ajus­tées grâce aux expé­riences sur le som­meil). Je suis alors d’at­taque pour com­men­cer pour tra­vailler faci­le­ment quatre heures sur la thèse…

Et puis­qu’il faut quand même pro­fi­ter un peu de la culture anglaise, je me rat­trape en rem­plis­sant pla­cards et fri­go de ces trucs qu’on ne trouve qu’ici :

trucs-anglais

Bon, je ne gar­de­rai pas ce rythme indé­fi­ni­ment, mais je le trouve assez confor­table. Et vous, com­ment gérez-vous les périodes à haute den­si­té de boulot ?

À bientôt Clermont-Ferrand

Cela fai­sait 4 années que j’ha­bi­tais Cler­mont-Fer­rand. J’y étais arri­vé pen­dant l’é­té 2005, pour y cher­cher du bou­lot. J’a­vais com­men­cé pen­dant une année comme ingé­nieur de recherche dans une équipe d’i­ma­ge­rie médi­cale, et à la ren­trée 2006, j’a­vais com­men­cé ma thèse au LIMOS. Les trois années d’ap­pren­tis­sage de recherche tou­chant à leur fin, je me pré­pare dou­ce­ment à la soutenir. 

Je quitte donc en cette fin d’an­née uni­ver­si­taire la douce contrée auver­gnate, tout d’a­bord pour un séjour de deux mois à Londres, au dépar­te­ment de science infor­ma­tique du Queen Mary Col­lege. Je revien­drai ensuite pour un mois et demi à Cler­mont-Fer­rand, afin de pré­pa­rer et pas­ser ma sou­te­nance. Enfin, si tout se passe comme pré­vu, je com­mence en novembre un post-doc d’une année à Gênes (Ita­lie), avec Miche­la Spa­gnuo­lo.

En guise d’au revoir à la ville qui m’au­ra accueilli pen­dant quatre années, j’ai ajou­té quelques infor­ma­tions inté­res­santes sur mon wiki, avec notam­ment une liste de coins sym­pas à visi­ter, ou de lieux à découvrir.

Et pour finir en beau­té, voi­ci un graf” impres­sion­nant que j’ai décou­vert il y a peu près de l’é­norme hôpi­tal en construction :

Île de Rhodes, Grèce

Avec un peu de retard, je poste ce billet aux airs de tou­risme. J’é­tais pour­tant sur l’île de Rhodes pour une confé­rence, en ce mois de juin enso­leillé. Il faut avouer qu’une des­ti­na­tion aus­si béton­née, avec pis­cines, plages pri­vées et hôtels 5 étoiles, je m’en serais bien pas­sé. Mais voi­là, le dur métier d’ap­pren­ti-cher­cheur, c’est ça aussi !

rhodes
Le der­nier jour de mon séjour, alors que ma pré­sen­ta­tion était pas­sée, j’ai déci­dé d’al­ler me perdre à pied dans les hau­teurs de l’île. Car mal­gré son appa­rence actuelle, il s’a­git de l’île qui por­tait le colosse de Rhodes, et qui a eu sa place dans l’his­toire humaine. 

J’ai choi­si d’emprunter un che­min de tra­verse plu­tôt que de prendre le bus, aus­si vous ne ver­rez pas de pho­tos de la ville de Rhodes pro­pre­ment dit, car il était trop tard quand j’y suis arri­vé pour que le soleil l’é­claire. On peut cepen­dant dire que la vieille ville, à l’in­té­rieur de ses for­ti­fi­ca­tions, bien qu’est soit deve­nue un temple de la consom­ma­tion et du tou­risme, est quand même une belle cité. Elle fait un peu pen­ser à un Saint-Malo méditerranéen…

Bref, sans plus attendre, visi­tez les hau­teurs de l’île