Il semble que la nouvelle mode gouvernementale en terme de « relance économique » (comme on dit) soit à la subvention de tous les domaines qui contribuent massivement à la pollution. On savait déjà que le grenelle de l’environnement était une vaste fumisterie, on avait apprécié les subventions étatiques aux fabriquants de véhicules individuels. Pouvait-on faire difficilement plus illogique ?
Et bien oui, sans problème. La nouvelle politique agricole décidée cette semaine consiste à choisir les productions agricoles les plus coûteuses pour la planète — l’élevage — et à multiplier par deux ou trois leurs subventions, tout en réduisant celles destinées aux céréaliers par exemple. Chouette idée ! C’est vrai, les nappe phréatiques n’étaient pas assez polluées, la surconsommation d’eau n’était pas suffisante (100 000 litres d’eau pour produire un kilogramme de viande de vache), les surfaces cultivables réquisitionnées pour l’élevage et l’alimentation de ces animaux n’était pas assez importante.
Une petite pensée pour nos enfants, à qui on va laisser une chouette planète… Tiens d’ailleurs, si on relançait la politique de natalité, après tout, la croissance de la population n’est qu’exponentielle !