Les personnes sensibilisées aux conséquences de l’ultra-libéralisme et du capitalisme ont généralement conscience de la terrible pression qu’exercent les multinationales sur la planète en général, et sur les humain·e·s en particulier : délocalisations pour exploiter au mieux les travailleurs et travailleuses les moins bien protégé·e·s, utilisation massive de transports plutôt que de produire local, déshumanisation à la fois pour les personnels et pour les usagers.
Mais on oublie souvent un point important : ce sont des entreprises qui se débrouillent quasiment toutes pour ne pas payer d’impôts. Or, quand on bénéficie des infrastructures, des conditions permises par les services d’un état, il est normal que l’on participe financièrement à son fonctionnement.
Les paradis fiscaux, c’est l’un des principaux outils de ces grands bidules pour ne pas participer à l’effort collectif. Ça paraît compliqué et obscur, technique… Et ça l’est en grande partie, car leurs astuces sont de plus en plus compliquées pour continuer de frauder.
Comment les paradis fiscaux ont ruiné mon petit-déjeuner est une bande-dessinée de François Samson-Dunlop. Elle met en scène un p’tit gars qui décide un matin de dire non à toute cette emprise. De fil en aiguille, on le suit dans sa quête, guidée par les écrits d’Alain Deneault, qui a beaucoup écrit sur l’évasion fiscale.
C’est drôle, c’est beau, un peu triste parfois, mais avec de belles pointes d’espoir. Lisez-le !