Cela fait presque quatre ans maintenant que nous avons lancé avec Laurence et Dominique le collectif ADVOX, avec cette envie commune de participer à rendre accessible à toutes et à tous les propositions culturelles qui nous entourent.
En particulier, nous avons commencé très tôt à explorer les possibilités de l’audiodescription, pour rendre accessibles les œuvres contenant de l’image à des spectateurs et spectatrices qui ne verraient pas. On pense bien sûr aux personnes déficientes visuelles, qui sont bien sûr les premières destinataires de ces augmentations de contenu, mais on peut aussi penser à des automobilistes qui voudraient écouter un film, et plus généralement à la démocratisation de l’écoute de podcasts.
L’audiodescription, c’est le moyen parfait pour la radio de donner accès à un tableau, un film, une pièce de théâtre…
Cette année, nous reprenons donc avec ADVOX l’animation de l’atelier du Service Université Culture dédié à l’audiodescription. Une année pour une quinzaine d’étudiants et étudiantes à découvrir cette pratique. Et il faut dire que c’est passionnant, tant cela sollicite un large spectre de pratiques : analyse des intentions des auteurs/autrices, construction d’un corpus de vocabulaire précis et adapté, construction d’un texte respectant la progression de l’œuvre et l’objectivité nécessaire, travail sur la manière de poser sa voix, enregistrement, montage puis mixage.
Cet été, je participais à Utopie Sonore, et Laure m’a proposé d’intervenir à l’antenne de RUSE48 pour raconter un peu de cette pratique, au cœur d’une émission qui parlait de music-hall et de la musique sud-américaine. Anaïs a commencé à mettre en ligne les émissions réalisées pendant ces 48 heures d’antenne, alors vous pouvez maintenant écouter notre proposition.
L’audiodescription, on en parle à partir de la seizième minute, et on s’appuie sur un exemple concret, le clip d’une chanson d’amour, Cómo Te Voy A Olvidar, de Los Ángeles Azules :