Un nouveau tiers-lieu à Clermont-Ferrand

Radio Cam­pus démé­nage ! On quitte le 16 rue Degeorges, accom­pa­gnés des trois autres asso­cia­tions his­to­riques, et on s’ins­talle au 22 bis impasse Bon­na­baud. Et plus qu’un démé­na­ge­ment, c’est un nou­veau début ! On démarre un pôle asso­cia­tif (le pôle 22 bis) qui sera ouvert sur la ville, où on pour­ra venir déjeu­ner le midi, écou­ter des concerts le soir, orga­ni­ser des réunions… Et pour que tout cela se réa­lise, il ne manque pas grand chose à notre bud­get… Allez faire un tour sur l’ap­pel à finan­ce­ment par­ti­ci­pa­tif, on a jus­qu’au 8 juillet pour récol­ter l’argent qui nous ser­vi­ra à faire les tra­vaux de la salle principale.

les nouveaux locaux

Pour aider le pôle 22 bis à bien com­men­cer, par­ta­gez le lien et par­ti­ci­pez à notre finan­ce­ment par­ti­ci­pa­tif : http://fr.ulule.com/pole-22bis/ !

ESS, tiers-lieu, pot­latch, ces mots vous parlent ? Ce sont les mots à la mode pour par­ler de ces beaux pro­jets de par­tage et de col­la­bo­ra­tif qu’on a tous déjà un peu vécu… Une mai­son de quar­tier, une asso­cia­tion, des gens qui par­tagent, sans que la dimen­sion com­mer­ciale soit invoquée…

Il existe ou il a exis­té plu­sieurs pro­jets de lieux par­ti­ci­pant de cette dyna­mique à Cler­mont-Fer­rand. On peut pen­ser à l’a­te­lier jaune, la mai­son de quar­tier auto­gé­rée qui aura duré deux années, on pense aux squats comme l’hô­tel des vil-e‑s, à des lieux emblé­ma­tiques comme le Ray­mond bar, ou encore à LieU’­to­pie, avec son lieu de vie par­ta­gée pour les étu­diants. Plus proche de l’é­co­no­mie clas­sique, on trouve aus­si Épi­centre, le local 19, le BO col­lec­tif pour le co-wor­king. Mais à nos yeux, aucun lieu ne res­sem­blait au nou­veau pôle 22 bis.

Dans ce lieu, il y aura des asso­cia­tions rési­dentes, et de la place pour accueillir plein d’autres pro­jets : un espace détente, avec des cana­pés, pour réflé­chir et rêver, un espace tra­vail pour avan­cer à plu­sieurs et construire ensemble, et enfin un espace poly­va­lent de 55 m² pour orga­ni­ser des ren­contres, des évé­ne­ments. C’est pour réa­li­ser tout ça qu’on a besoin de votre aide finan­cière… Toute contri­bu­tion sera la bien­ve­nue sur notre ulule.

Pour par­ti­ci­per à la génèse de ce pro­jet, par­ta­gez le lien et par­ti­ci­pez à notre finan­ce­ment par­ti­ci­pa­tif : http://fr.ulule.com/pole-22bis/ !

Nuit Debout Clermont : Atelier accès à l’information, liberté et autonomie

Cela fait main­te­nant plu­sieurs semaines que je par­ti­cipe de près ou de loin à Nuit Debout Cler­mont-Fer­rand : par­ti­ci­pa­tion aux AG, dis­cus­sions, etc. À la radio, on a bien sûr cou­vert l’é­vé­ne­ment avec une émis­sion spé­ciale, puis une heb­do­ma­daire.

Mais depuis le début, quelque chose me cha­gri­nait : le fait que les mili­tants de Nuit Debout à Cler­mont-Fer­rand soient peu atten­tifs aux outils de com­mu­ni­ca­tion qu’ils uti­li­saient. Les infor­ma­tions passent pas­si­ve­ment par face­book, notam­ment, alors qu’il existe beau­coup d’ou­tils alter­na­tifs uti­li­sés au niveau natio­nal, ou à Paris. J’ai donc pro­po­sé à la com­mis­sion ani­ma­tion un ate­lier sur l’au­to­no­mie et les liber­tés indi­vi­duelles sur inter­net. On a mis du temps à trou­ver une date, mais ça s’est fina­le­ment pas­sé ce week-end.

Le compte-ren­du de cet ate­lier par­ti­ci­pa­tif est dis­po­nible en ligne, sur le wiki de nuit debout. N’hé­si­tez pas à le consul­ter, et à me faire des retours sur la struc­ture. Ils s’a­gis­sait ici de faire de l’é­du­ca­tion popu­laire autour de ces outils, des enjeux liés au fait d’u­ti­li­ser des ser­vices liber­ti­cides, et des solu­tions envi­sa­geables. L’un des points d’en­trée pour com­prendre ces pro­blé­ma­tiques, c’est bien sûr le prin­cipe « si c’est gra­tuit, c’est que vous êtes le pro­duit ». L’i­dée que si on est uti­li­sa­teur d’un ser­vice qui nous est offert gra­cieu­se­ment par une firme à but lucra­tif, c’est for­cé­ment qu’elle vend quelque chose à quel­qu’un d’autre. Et puis­qu’elle ne nous offre pas le ser­vice pour la beau­té du geste, c’est donc qu’elle mon­naie auprès d’autres le fait qu’elle nous offre ce service.

internet

Pen­dant une heure, on a donc pris le temps de répondre à dif­fé­rentes ques­tions ! que faut-il pour faire fonc­tion­ner inter­net, depuis les infra­struc­tures jus­qu’aux humains, en pas­sant par les logi­ciels ; com­ment se financent les acteurs du net, en décor­ti­quant les modèles éco­no­miques clas­siques du domaine ; quelles consé­quences, quels enjeux pour le citoyen, qui voit ses liber­tés indi­vi­duelles dis­pa­raître aus­si vite qu’il poste sur twit­ter ; et enfin quelles solu­tions pour pal­lier ça, avec beau­coup de solu­tions, comme celles pro­po­sées par fra­ma­soft, ou FDN.

C’é­tait un beau moment d’é­change, et j’es­père que ça sera l’oc­ca­sion pour cer­tains des nuit-debou­tistes de faire avan­cer leurs pratiques…