Dans un précédent billet, j’écrivais que j’avais commencé à prendre en main le logiciel ardour pour faire du montage à partir de sons pris en reportage… Tout commence donc par une captation. À la radio, on utilise plutôt des Zoom h4n, petits bijoux numériques qui embarquent deux micros d’ambiance, permettent de brancher dessus des micros avec une connectique XLR, permettent de faire du montage, etc. Le défaut de cet enregistreur, c’est qu’il est un peu cher. Alors quand j’ai cherché à m’équiper, je suis allé voir du côté de chez Tascam, où le DR-40 est un peu plus accessible. Après quelques semaines d’utilisation, je trouve qu’il réuni quelques avantages intéressants par rapport au Zoom, comme par exemple l’enregistrement d’une seconde piste à ‑6 décibels, qui permet d’éviter tout genre de saturations, ou encore la mobilité des micros qui permet une captation en vraie stéréo…
J’ai donc commencé en début d’année par un reportage à l’IUT, en allant interviewer Marc Chevaldonné et Cédric Bouhours à la veille de la code week. J’en avais parlé sur ce blog il y a peu, si vous voulez réécouter ce que ça donne, des enfants qui codent des robots en lego, c’est par là : la code week 2015 à Clermont-Ferrand.
Plus récemment, je suis allé tendre mon micro au rassemblement pour l’urgence climatique, et j’ai ensuite tendu mon micro à quelques-uns des organisateurs du rassemblement qui a suivi juste ensuite, et qui mobilisait contre l’état d’urgence policier.
C’était notamment la Cellule Antifasciste Révolutionnaire d’Auvergne (C.A.R.A.) qui organisait ce rassemblement contre l’état policier, et à l’occasion de la midinale du 18 décembre, j’ai diffusé un portrait de cette organisation, puis animé une discussion autour des groupes militants à Clermont-Ferrand :
En fin de cette discussion, j’ai proposé à la lecture un bouquin que j’ai découvert en septembre, intitulé Le Corbusier, un fascisme français. L’ouvrage est très intéressant pour qui s’interroge sur la manière dont le fascisme s’est structuré en France. Le Corbusier sert de porte d’entrée pour découvrir un réseau vaste et qui a notamment interagit avec le courant italien… Une histoire souvent ignorée, qui aide à comprendre un peu mieux les racines des mouvements fascistes actuels.