Trajet en avion

J’ai long­temps hési­té à par­tir au Bré­sil pour cette confé­rence. La pre­mière rai­son était l’o­bli­ga­tion d’a­voir un pas­se­port à puce RFID. L’autre rai­son était l’im­pact éco­lo­gique de dépla­ce­ments en avion… Mais fina­le­ment, je n’ai pas réus­si à résis­ter à l’en­vie de par­ti­ci­per à ce colloque.

Mon labo­ra­toire a donc réser­vé un tra­jet Clermont->Paris->Rio par Air France, via Fram. J’a­vais natu­rel­le­ment pré­ci­sé que j’é­tais végé­ta­rien (et même végé­ta­rien sans pro­duits lai­tiers). À l’al­ler, aucun sou­ci, on m’a ser­vi un pla­teau spé­cial. L’a­van­tage est qu’on est ser­vi avant les autres, que la qua­li­té du repas est assez bonne, j’ai l’im­pres­sion légè­re­ment supé­rieure à la ver­sion omnivore.

Et puis au retour, j’i­gnore encore pour quelle rai­son, ils n’a­vaient aucune infor­ma­tion par­ti­cu­lière sur mon ali­men­ta­tion. Il se peut que l’er­reur soit venue d’Air France comme de Fram, qui aurait réser­vé un aller végé­ta­rien, et un retour clas­sique. Étrange…

Tou­jours est-il que l’un des chefs de cabine a pris la situa­tion en main, en me disant qu’il allait me pré­pa­rer un pla­teau en tenant compte de mes choix ali­men­taires. J’ai juste atten­du quelques minutes, et j’ai vu arri­ver un pla­teau rem­pli comme jamais, 2 fois plus gar­ni que celui de mes voi­sins, avec une mul­ti­tude de choses meilleures les unes que les autres. Je n’ai même pas réus­si à tout finir, et ai gar­dé deux fruits pour le len­de­main matin.

Mora­li­té : si Air France se plante par­fois, il arrive que l’on tombe sur des gens très com­pé­tents, qui ne vous regardent pas comme un extra-ter­restre. Et c’est assez plai­sant. Il me semble d’ailleurs avoir com­pris que le chef de cabine en ques­tion ne man­geait pas de viande. Peut-être ceci explique-t-il cela.

Cepen­dant, je retien­drai une autre chose de ce tra­jet en avion : outre la pol­lu­tion due au dépla­ce­ment, j’ai été outré par le nombre d’emballages jetables, et de petits objets tout aus­si jetables qu’on nous a dis­tri­bués. C’est tel­le­ment rin­guard, ce com­por­te­ment du tout jetable, tel­le­ment peu res­pec­tueux de la pla­nète sur laquelle nous vivons… Incroyable que ça soit encore possible.

Cet article fait par­tie de mon car­net de voyage au Bré­sil.

4 thoughts on “Trajet en avion”

  1. Je pense que les embal­lages tout jetable, c’est pour evi­ter les risques sani­taires. Ima­gine une sal­mo­nelle dans l’a­vion, c’est l’at­ter­ris­sage d’ur­gence… Ils ne peuvent sans doute pas se per­mettre ce risque…

  2. C’est pos­sible. Mais au pire, sté­ri­li­ser les assiettes et cou­verts après chaque atter­ri­sage, ça doit être moins coû­teux pour la pla­nète que de balan­cer quelques kilos de plas­tique à chaque vol…
    Car par­mi les gad­gets qu’on nous a lais­sé, il y avait même des écou­teurs de walk­man, certes de mau­vaise qua­li­té, mais qui n’ont pas une durée de vie bien longue, j’en suis persuadé…

  3. Je pen­sais que les ecou­teurs, ils les recu­pai­raient sur­tout qu’ils ne sont pas réuti­li­sables par le grand public, la prise jack n’est pas standard.…

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